COUP DE COLÈRE NDUKURISTE : 500.000 FCFA DE CO(N)-JOINTS !!!
Abdou Ndukur Kacc Ndao
Socio-Anthropologue
Selon des informations parues dans la presse de ce jeudi, le Président Macky Sall a décidé, dans sa suprême bonté, d’allouer 500.000 FCFA pour les distingués CO(N)-JOINTS des 67 patrons des représentations diplomatiques sénégalaises à travers le monde. Au fait s’agit il de CO(N)-JOINT « légal » ou de CO(N)-JOINT de « fait » ? Le monde a évolué y compris les mœurs. Sans porter un jugement de valeur sur la moralité de nos distingués représentants, je m’interroge sur le sens de cette notion de conjoints. S’il s’agit d’une Chef de mission diplomatique ou consulaire, le CO(N)-JOINT « légal » devra t’il en bénéficier au même titre que le CO(N)-JOINT « sociologique » ?
En attendant de démêler ces complexités définitionnelles, ces largesses « hors poche du Gladiateur » va nous coûter annuellement 402.000.000. de FCFA. Quelle forfaiture!!!
Ce fait est choquant, mais il est en réalité en droite ligne du fonctionnement de notre Etat hérité du modèle néo-colonial et dirigé par la bourgeoisie bureaucratique parasitaire, compradore et affairiste. Nous avons eu l’occasion, à plusieurs reprises, à mettre l’accent sur cette nécessaire lecture de classe pour mieux cerner la nature des différents régimes qui se sont succèdés.
S’émouvoir de cette information, c’est oublier la véritable nature de nos régimes et critiquer unilatéralement le Président Macky Sall, digne continuateur de ces prédécesseurs. Notre Etat a toujours fonctionné comme « un nectar » au service de cette caste de politiciens véreux et de ses alliés stratégiques. Les augmentations injustifiées et illégales de salaire ou de motivations ont toujours existé. La grille de salaire désarticulée au nom des alliances et stratégies politiciennes. Les hauts d’en hauts trinquent sans coup férir au moment où les en bas d’en bas troquent sous leurs froques. Depuis plus de 50 ans, notre Etat fonctionne de cette façon.
Il nous faut regarder de plus près ce fonctionnement et aller au delà des dénonciations ponctuelles. Ce que révèle cette information, de façon plus stratégique, c’est qu’il nous faut réformer cet Etat. Pour qu’il soit plus juste et plus redistributif des énormes ressources sur lesquels il est assis.
Tant que nous n’aurons pas le projet politique de faire de notre Etat un instrument stratégique de développement national, nous continuerons à élever ce bébé dangereux pour notre cohésion nationale. Voir des enfants de Kédougou ou de Vélingara ou de Tambacounda, apprendre dans des abris provisoires, et octroyer à des fonctionnaires des privilèges de cette nature, est tout simplement inacceptable. Sommes nous si riches pour s’autoriser ces motivations d’un genre particulier ? Il ne s’agit pas raisonnablement de « casser du sucre » sur le dos de ces diplomates brusquement sortis de l’anonymat par cette décision inappropriée.
Il s’agit de s’interroger sur notre volonté politique de changer la nature parasitaire d’un Etat. Sinon, nous chasserons encore un Macky Sall décidément incompétent et sans autorité, pour remettre un Macky 2, peut être similaire ou..pire !!!
Bien évidemment, il reste à voir qui sont les acteurs pour porter cette plateforme politique et comment la mettre en oeuvre, pour faire de notre Etat, un véritable levier de développement au service de notre pays si prospère de ses sols et si riche de ses ressources humaines.
Pour ce faire, il est important que nous puissions aller au-delà des diatribes conceptuelles et faussement révolutionnaires. Aller aussi au delà des enfermements idéologiques qui plombent l’efficacité de nos actions collectives. Il existe encore dans ce pays des milliers des Sénégalais volontaires pour ce projet. Il reste à voir comment les fédérer.
ANKN
TRES BON ARTICLE CLAIR COURT ET PRECIS J’AURAISVOULU QUE L’AUTEUR PARLE UN PEU DE LA PSYCHOLOGIE DE MACKY SALL
MACKY SALL EST UN ENFANT QUI A GRANDI DANS LA PAUVRETE ET AVEC LA FORCE DE L’EFFORT EST ARRIVE AU PLUS HAUT SOMMET DE L’ETAT SES ORIGINES DE PAUVRE FONT QU’IL GARDE TOUJOURS UN COMPLEXE DEVANT LA HAUTE SOCIETE IL EST TOUJOURS FAIBLE DEVANT LA BOURGEOISIE INTELLECTUELLE CONSTITUEE DE PROFESSEURS D’UNIVERSITES DE JURISTES DE DIPLOMATES ECT…
MACKY SALL ESSAYE D’EFFACER SES ORIGINES MODESTES EN CONTENTANT LA HAUTE SOCIETE ET LES INTELLECTUELS
IL INSCRIT SON MANDAT DANS CE SENS MEPRISER LE BAS PEUPLE ET SATISFAIRE LA BOURGEOISIE INTELLECTUELLE
QUE PERSONNE NE ME PARLE DE CES AUMONES QU’IL APPELLE BOURSES FAMILIALES QUI EST UNE CAMPAGNE DE POPULISME QUI NE REGLE RIEN DU TOUT
Mairie de Dakar : La grosse escroquerie se situe ailleurs !
Le CABINET DU MAIRE : creuset d’incompétences, laisser aller-laisser faire
De mémoire de Dakarois ou Dakaroises un cabinet n’a jamais été aussi pléthorique,40 personnes ! Mamadou Diop et Papa Diop n’ont jamais dépassé plus de la quinzaine de conseillers ou chargés de mission, et le dernier nommé a su conserver la même structure et certains membres du Cabinet de son prédécesseur.
Le plus décapant dans le choix des membres du Cabinet du Maire est qu’ils sont essentiellement des enfants de vieux barons du Parti socialiste qui ont pour la plupart trouvé là leur tout premier emploi et qui portent pompeusement le titre de Conseillers ou Chargés de mission avec un niveau de rémunération salariale de six cent à huit cent mille francs. Alors que ceux ou celles, parmi eux et elles, qui ont un niveau supérieur à Bac + 2 se comptent sur les doigts d’une seule main !
Le fait à souligner, est le nombre de contrats spéciaux qui s’attache à cette façon de faire. Et cela a engendré une masse salariale qui a atteint un milliard trois cent millions pour les émoluments de ces privilégiés du Cabinet que le Maire a entendu soustraire à la précarité qui est le lot des agents municipaux. Une grosse discrimination, dés lors qu’ils gagnent un salaire de loin supérieur à ceux des responsables de structures opérationnelles qui sont soumis à la rigueur du statut des agents municipaux non fonctionnaires. Tant bien même que certains d’entre ces agents sont titulaires de maitrîses et de doctorats ou leurs équivalents.
Laisser aller, laisser faire, tel est le mode de gestion de cette entité où le Premier Magistrat de la Ville a foulé aux pieds tous les textes légaux et réglementaires qui encadrent la composition d’un Cabinet. Tant par le nombre pléthorique, que par le non respect des règles qui sont édictées par un décret et des circulaires.
Un Directeur de Cabinet titulaire du BFEM (fils d’un ancien ministre du Parti socialiste), tandis que son Adjointe est classée Attachée d’administration, donc titulaire de moins qu’un Baccalauréat.
La norme est qu’il faut être un agent de la hiérarchie A ou son équivalent. Et rien que la lecture des numéros de matricule renseigne sur la supercherie du Maire qui dans son arrêté de nomination fait du Directeur de Cabinet un cadre administratif et financier. Le même mode opératoire est souvent utilisé pour masquer la carence de ces enfants de barons du parti socialiste pour que l’on puisse les mettre à la tête de certaines structures de la Ville, mettant de fait des agents plus diplômés et plus compétents sous leur autorité.
Dans le même sillage et pour permettre à ses protégés de faire une « diplômation rapide » et « à la carte », ces derniers sont inscrits dans des écoles prestigieuses à Paris et font la navette Dakar – Paris, Paris – Dakar pour prendre des cours et rentrer suivant une périodicité bien déterminée aux frais de la Ville. Privilèges, que les autres cadres de la Ville de Dakar n’ont pas. Il faut dénoncer ce fait en ce sens que ça impacte lourdement sur le Budget de la Ville en terme de prise en charge de scolarité, de frais de mission ou de voyages et de billets d’avions. Et lorsqu’il s’agit de plusieurs personnes (Directeur de cabinet, Secrétaire Général Adjoint, membres du Cabinet, membres du Conseil municipal, etc.) cela fait désordre. C’est d’ailleurs cela qui explique que la rubrique Voyages et frais de missions a été multiplié par trois.
Au moment où les agents de la Ville voient leur prise en charge médicale être rejetée par certains hôpitaux pour défaut de paiement, ces privilégiés se font soigner en France ou au Maroc au vu et au su de tout le monde !
L’autre fait marquant dans ce Cabinet est qu’au vu et au su de tout le monde, il ya des Conseillers et Chargés de mission qui perçoivent un salaire de la Ville et qui travaillent dans d’autres établissements privés à plein temps ou sont établis à l’étranger à l’image de la fille du frère de L. Diack ( M. Diack) qui est Commerciale dans une agence immobilière et Conseillère technique du Maire Titulaire d’un BTS en électricité , de la fille de l’ancienne Directrice de la Croix Rouge S.S. Coulibaly qui vit en France qui perçoit son salaire ,ou de la fille de cet ancien Maire de Dakar qui gère ses affaires personnelles et qui déclare urbi et orbi que ce n’est pas son salaire de la Ville de Dakar qui la fait vivre. Le compte est loin d’être exhaustif !
Une autre incongruité est la présence d’une femme qui n’a pas la nationalité sénégalaise ( elle est de nationalité française et serait la cousine de Madame Sall) qui occupe la fonction de Secrétaire Particulière du Maire, ce qui est contraire à la loi qui interdit formellement cette situation, il faut être de nationalité sénégalaise pour travailler dans une institution publique.
L’oncle du Maire qui est un militaire à la retraite, est aussi nommé Secrétaire Particulier et bénéficie d’un contrat spécial. Quid de son chambellan ancien émigré qui est rentré d’Italie pour intégrer le Cabinet et de son fils engagé comme chauffeur personnel qui effectue des missions en Europe aux frais de la Ville. Cette autre femme de ménage que Madame Sall elle même a fait engager au Service du Protocole !
L’autre anecdote que l’on se raconte et qui fait désordre dans les couloirs de la Ville de Dakar, c’est l’histoire de la nièce du Maire Responsable des Relations extérieures qui sous le couvert d’une mission, alors qu’elle était en congé, s’est fait prendre en charge par la Ville pour aller en vacances en France. Sa fille étant tombée malade à Paris, c’est le Maire qui par des acrobaties fait prendre en charge l’hospitalisation de la fille par la Ville.
ngeulifeu tu as fait ca? defend toi daal.
hey racc ndao je suis a toi sous peu tu touches ben du doigt le bleme.