40 jours après l’inhumation de Bassirou Faye – La lumière n’a toujours pas jailli

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40 jours après l’enterrement de leur camarade, Bassirou Faye, tué par balle lors des affrontements avec des forces de l’ordre, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) réclament toujours la lumière sur la mort de l’ex-pensionnaire de la faculté des Sciences et techniques (Fst). Le collectif entend faire le déplacement à Diourbel pour remonter le moral à la famille et continuer le combat pour justice soit faite.

40 jours après l’inhumation de Bassirou Faye à Diourbel un dimanche 24 août, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) expriment toujours leur désarroi sur la suite que les autorités ont donnée à l’enquête de la mort de cet étudiant en première année en Mathématique-physique. Malgré le rapport de l’expert balistique, Alain Melas, les étudiants restent sur leur faim quant à la suite à donner à cette affaire.

Si tout le monde s’accorde à dire que Bassirou Faye a succombé à ses blessures, après avoir reçu une balle, lors des affrontements de ses camarades réclamant le paiement des bourses, il n’en demeure pas moins que l’université de Dakar est plongée dans l’émoi et la consternation.

Pour continuer le combat de la lumière, le collectif des étudiants de l’Ucad entend rendre visite à la famille du défunt avant d’annoncer leur plan d’action pour faire bouger les choses.

«Nous allons nous réunir pour voir la suite que nous allons donner aux évènements. Nous irons à Diourbel pour remonter le moral à la famille et leur faire comprendre que le combat continue», a expliqué Tidiane Cissé du collectif des étudiants.
Suffisant pour le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), section Dakar, monte au créneau pour exiger le départ des deux ministres dont la responsabilité est engagée (le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche et le ministre de l’Intérieur) sur le drame du 14 août.

Un préalable nécessaire, selon le Saes, pour un apaisement de l’espace universitaire.

Face aux réformes universitaires engagées par les autorités académiques avec l’augmentation des frais d’inscription, les étudiants avaient fustigé, rappelons-le, le retard des bourses de l’année en cours.

Ils sont restés plus de 7 mois sans percevoir leur dû. Ainsi, ils ont procédé à un arrêt total des cours et de barrer l’avenue Cheikh Anta Diop pour se faire entendre. Le temple du savoir s’est transformé en un théâtre d’accrochage entre Etudiants et forces de l’ordre.

A la place des échanges intellectuels et des débats, ce sont des grenades lacrymogènes des policiers contre des pierres lancées par les étudiants qui ont abouti à la mort de l’étudiant.

En attendant d’y voir plus clair, les universités publiques sénégalaises, notamment l’Ucad et l’Ugb, reprennent les cours et examens à partir du mois d’octobre, avec en ligne de mire, une session unique pour les évaluations.

Sud Quotidien

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