Profil Sonhibou Dieng vendeur d’ananas a touba: Marchand de bienfaits

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Les routes qui mènent à la grande mosquée de Touba sont occupées, en ce jour de Magal, par plusieurs petits commerces. On constate la forte présence des commerçants et, parmi eux, figurent les vendeurs d’ananas. Le jeune Sonhibou Dieng s’active dans ce business. Avec sa brouette, il sillonne les rues de Touba pour vendre sa marchandise.

La brouette remplie d’ananas, Sonhibou Dieng arpente les grandes artères de Touba pour écouler sa marchandise. Agé d’une vingtaine d’années, il en est à sa première expérience. Mais il ne se plaint pas car, comme il le dit, « ici tout est « khéweul » (bienfaits). C’est la ville de Cheikh Ahmadou Bamba ». Le jeune homme, comme la plupart des jeunes de son âge, a compris que le Magal crée une activité commerciale digne de la Foire internationale de Dakar (Fidak). Et, il est bénéfique de monter un petit commerce qui rapporte un peu, le temps de la commémoration du départ à l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba. Du haut de son 1 mètre 74, il épluche ses ananas, puis les découpe en rondelles avant de les mettre dans de petits sachets en plastique. Ces sachets sont vendus à 100 F CFA ou 200 F CFA. Les ananas qu’il laisse intacts sont troqués en fonction de leur poids, après marchandage. Les prix varient entre 400 F CFA et 1500 F CFA. Il essuie son visage, noirci par les rayons de midi et la poussière qui accompagne le vent sec qui prévaut actuellement dans la ville sainte. Avant d’expliquer avec le langage d’un vrai talibé mouride : « Je ne vends pas ces fruits. J’échange avec les pèlerins les bienfaits de Touba ». Sonhibou a du flair car il est allé chercher de loin des produits fruitiers qui ne poussent pas à Touba. Ce qui fait que sa marchandise est une denrée prisée par les acheteurs qui en profitent pour gouter aux saveurs légendaires de cet agrume venu d’ailleurs. Il prend un malin plaisir à raconter la provenance des ananas. « J’achète mon produit chez les Maliens », dit-il. Avant d’ajouter : « Ce sont eux qui nous vendent en gros les ananas que nous revendons aux pèlerins ». Sourire aux lèvres, il refuse de faire un bilan à mi-chemin car, pour lui, il faut attendre la fin du Magal pour savoir exactement ce qu’on a gagné. Mais il déclare tout simplement que « les acheteurs en raffolent et l’ananas se vend très bien ». Il fait un demi–tour, prend une autre direction, à la rencontre d’autres clients. Sa principale préoccupation durant le Magal.

Awa Faye et Aliou Diouf

lesenegalais.net

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