Xalima news – 1997 : cette date marque le décès de mon père. Et c’était au mois de ramadan. Cette année, j’engageais le combat de la reconquête de notre Amicale de la Faculté des Lettres et j’ai été sauvagement agressé et blessé par le camp adverse qui m’a jeté à la mer. J’ai été ramassé par l’ambulance du COUD (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et acheminé à l’hôpital. C’est ce même jour que mon père est décédé au village. Il n’y avait aucun moyen de m’informer à l’époque. Je n’ai pas vu le corps et je n’ai pas assisté aux obsèques, pour lui rendre un dernier hommage. Mon père a rejoint sa dernière demeure sans la présence de son fils aîné. Ce n’est que plus tard que j’ai été informé de sa disparition. Cette date marque aussi l’obtention de mon premier portable et depuis, j’ai conservé le même numéro.
LOBSERVATEUR
Aliou SOW, Président du Mouvement des Patriotes pour le Développement (MPD/LIGEEY) : « En 1997, j’ai été agressé, battu et jeté à la mer… »
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Aucun Patriote digne de ce qualificatif ne peut douter de votre patriotisme qui s’est manifesté très tôt, au moment où beaucoup de jeunes de votre âges choisissaient la danse, les filles ou cherchaient à aller à Paris ou aux States ! Vous ne vous êtes jamais servi du pouvoir durant ces dernières années, et le Président Wade tenait en vous un des futurs dirigeants de notre pays durant les vingt prochaines années. Personne ne vous connaît de grandes richesses matérielles, tout juste de quoi vivre assez confortablement, grâce à vos compétences d’enseignant et de vos indemnités d’anciens Ministre de la République. Ceux qui ont eu à vous suivre, connaissent votre fierté d’appartenir à la paysannerie Sénégalaise, et particulièrement à votre pays que vous avez transformé en endroit très agréable à vivre, contrairement à d’autres qui cachent leurs origines pauvre dans un village. Si je devais militer dans un parti, aux côtés d’un homme, ce serait avec vous qui continue à revendiquer votre attachement à Wade qui vous a tout donné, alors que vous n’étiez qu’un jeune de moins de 25 ans, ce qui est rare dans nos cieux. Je vous exhorte à continuer à parler de ce qu’a fait Wade pour le Sénégal et même pour l’Afrique, car on n’aura plus jamais un patriote de cette trempe avant trente ans. Nous nous verrons, un jour, retenez mon nom incha allah !