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Abdoulaye Wade: « Si les sénégalais sortent en masse pour demander mon départ, je partirais »

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C’est le titre qui barre la une du quotidien « Kotch ». Le président de la République est prêt pour partir à condition que tout le peuple sénégalais soit dans la rue et qu’il lui dit,  » ça suffit, monsieur le président, on n’a plus besoin de toi ».

Interrogé  sur les récentes manifestations du 19 mars , contre son régime, le chef de l’Etat argue que ce n’est  pas le Sénégal qui manifestait, mais une télé privée. Avant de marteler ce qui s’est passé en Tunisie ne peut arriver au Sénégal qui est un régime démocratique.

Anta Sy

Xalimasn.com


Me Abdoulaye Wade : « Si les sénégalais sortent en masse pour demander mon départ, je partirai »

Le président Abdoulaye Wade ne semble pas prêt à s’accrocher au pouvoir si la population sort en masse pour réclamer son départ. C’est du moins ce qu’il a fait savoir. «Si les sénégalais sortent en masse pour me demander de partir, je partirai. Il n’y aura ni révolution, ni coup d’Etat», a déclaré le chef de l’Etat dans une interview accordée au magazine «l’Expansion». Il a fait savoir : «je n’ai rien à protéger, ni fortune à l’étranger, ni maison… Je ne suis pas accumulateur».

Le président sénégalais a, ainsi, rappelé que le 19 mars 2011 des gens ont appelé à des rassemblements pour réclamer son départ. «Je constate juste que les personnes qui demandaient mon départ ont rassemblé à peine 3000 personnes alors que les manifestations de soutien organisée par mon parti a rassemblé plus de 100000 personnes. RFI a dit qu’ils étaient 20000. Soit. Mais même si on prend ce chiffre, le rapport de force est largement à mon avantage», a-t-il souligné.

Abdoulaye Wade a tenu à faire comprendre que «la différence avec la Tunisie ou l’Egypte, c’est que moi, je veux bien qu’il y ait des manifestations. Ici la démocratie est une réalité que les gens vivent tous les jours».

Le secrétaire général du parti au pouvoir a été interpellé sur l’usure du pouvoir. Il a automatiquement fait savoir qu’il ne croit pas à ça. «Je ne crois pas à l’usure du pouvoir ici. Je suis le seul président en perpétuel état de grâce. C’est un phénomène spécial lié à ma personnalité. C’est sans doute lié au fait que je ne suis pas un baratineur, je suis un homme d’action. Je me compare toujours à Keynes, mon maître en économie. On ne peut pas nier le rôle des personnalités dans l’histoire. Ce sont les hommes qui sont déterminants».
PRESSAFRIK.COM

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