Aïssatou Diop Fall contre « Week en Magazine » : L’ex-journaliste de WalfTv réclame 100 millions de FCfa… le témoin Sidy Lamine Niasse mouille son « ex fille cherie »

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Le procès opposant l’ex-directrice de programmes de WalfTv aux journalistes de « Weekend Magazine » du groupe « Avenir Communications » a eu lieu hier au tribunal correctionnel. Le conseil de la plaignante, plaidant la culpabilité des prévenus, a réclamé 100 millions de francs Cfa à titre de réparation. Le verdict est attendu le 9 novembre 2010.

Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Weekend Magazine », Papa Samba Diarra et le journaliste Pape Sambaré Ndour ont répondu hier au tribunal correctionnel des délits de diffamation et de complicité de ce chef au préjudice de l’ex-directrice des programmes de WalfTv, Aïssatou Diop Fall.

Celle-ci a traduit ses confrères pour un article paru dans la livraison n°117 de « Weekend Magazine » du 8 au 14 mai 2010. Selon Pape Sambaré Ndour auteur de l’article intitulé : « Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux », elle aurait commis le délit de « rupture abusive de contrat », en quittant son poste au sein du groupe Walfadjiri.

« L’ancienne animatrice de l’émission dominicale « Sortie », journaliste aux dreadlocks peroxydes, avait rejoint Rdv pour les mêmes fonctions. En catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur », pouvait-on lire dans l’article. En réalité, ce que la plaignante n’a pas aimé dans l’article incriminé, ce sont les qualificatifs d’ « ex-fille chérie du Mollah du Front de terre qui a définitivement coupé le cordon avec son papa Sidy Lamine Niass », « ex-égérie de Walf », « ancienne complice de Sidy Lamine Niass ».

A la barre, les deux prévenus ont assumé la paternité de leurs écrits, puisqu’à leur avis, l’intention n’était pas de nuire. Et qu’ils ont agi en toute conscience professionnelle. Le patron du groupe Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, venu comparaître à titre de témoin, a confirmé les propos des deux prévenus. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.

Le conseil de la partie civile est d’avis que les mis en cause et le groupe « Walfadjri » ont orchestré un « complot » pour « liquider » de l’espace médiatique sénégalais sa cliente.

« Leur objectif était de rayer de la carte de la presse ma cliente et ils l’ont atteint », a déploré Me Kane avant de réclamer 100 millions de francs Cfa en guise de réparations.

Le procureur a préféré s’en rapporter à la décision du tribunal dans cette affaire. Quant à l’avocat des prévenus, il a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.

Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.

lesoleil.sn

PS: titre xalima

1 COMMENTAIRE

  1. L’ arroseur arrosé soudone as gor dou porter plainte combien de personnes elle a vilipenderes, jetees en pature. memea la mecque elle a demontre on manque de consideration pour le sacre en faisant etat des »SAGANOU » des pere,mere,grands pere de son propre pere.
    ou est la synpic prompte a denoncer d’ imaginaires tentatives de tel ou tel personnalite ou des autoritees, de baillone la presse. diffamation n est donc pas diffamer? voila ce qui met a nu l’ hypocrisie de la presse senegalaise et sa pretention d etre au dessus de la loi.

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