ATTENTION à ces Législatives qui, déjà, sentent si mauvais …

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On croyait en avoir définitivement fini avec les magouilles électorales et la démocratie bananière à la suite du réveil populaire qui a valu à Wade sa grande débouclée de 2012, comme on attendait de ce dernier en 2000 un « vrai changement » dans le mode de gouvernance du pays. Résultat, pour l’une comme pour l’autre de ces deux alternances politiques ayant eu lieu dans notre cher pays : rien d’autre que de la gabegie, que de la politique politicienne ainsi qu’une folle envie de demeurer à tout prix au pouvoir le plus longtemps possible. On dirait une grande lessiveuse automatique : quand c’est fini, ça recommence. Ou alors : un pas démocratique en avant, deux foulées tyranniques ou despotiques en arrière. C’est comme qui dirait que le pays est atteint du paradoxe de Chigalev, dans Les Démons de Dostoïevski, ouvrage appelé aussi Les Possédés : « partant d’une aspiration illimitée à la liberté, on aboutit toujours au despotisme infini ».

A l’heure actuelle, le pays évolue sous le joug du pouvoirisme étatique. Ce dernier mode d’exercice politicien du pouvoir est celui le plus subtil qui soit, car il s’effectue avec une sorte de pourrissement stratégique de la situation d’ensemble : conserver le pouvoir en intégrant dans la conscience collective et populaire que quoi qu’il advienne on reste majoritaire et qu’en conséquence on compte demeurer pour longtemps encore aux affaires. Wade faisait la même chose, mais on n’a pas renversé son pouvoir pour se retrouver avec le même ordre de pratiques, voire pire. Tant que le peuple ne se mêle pas formellement et fermement de l’histoire, comme il l’avait fait en 2012, l’État se baladera. Il intimidera les opposants, manipulera la justice, nouera des accointances clientélistes avec les médias les plus consultés, continuera de voler les biens et ressources du pays et d’acheter au prix fort la sympathie des chefs des confréries religieuses. Quant aux élections, dans l’esprit du pouvoir actuel, comme dans celui du précédent, elles ne se gagnent point à la régulière ou aux voix, elles se gagnent au vol. L’enjeu actuel pour notre cher pays est politiquement énorme car un sale et maléfique vaudeville se prépare pour la confiscation et la conservation du pouvoir voire de tous les pouvoirs politiques au Sénégal jusqu’en 2024. Alors, chers compatriotes, ATTENTION…

 

C’est quand même hallucinant la maladie du pouvoir et la fièvre des élections au Sénégal. On ne lâche rien au peuple, rien du tout, même pas une volonté propre et libre. Même pas un souffle vital et vivant ou vivifiant. On le tient à la gorge dès la première seconde qui suit l’élection d’un nouveau président de la république et on le malmène cruellement jusqu’au jour où, n’ayant plus le choix, il finit par se révolter. On a conduit Wade à la retraite parce qu’il manipulait sans scrupule les institutions de la république et qu’il se moquait royalement des aspirations et préoccupations du peuple. De cette histoire encore fraîche, le pouvoir actuel n’a rien retenu. Il a oublié d’où il venait et ce qu’attendait le peuple à la suite de l’élection du chef de l’État actuellement en office. Il a oublié que six personnes, je pense, ont perdu leur vie en 2012 à cause de l’acharnement du pouvoir précédent à vouloir demeurer éternellement aux affaires. Il a oublié que le peuple s’était vaillamment battu pendant de longues semaines pour se libérer de l’autre-au-joli-crâne avant de pouvoir porter son choix sur le chef de l’État actuel. Si l’État a la mémoire courte, le peuple, lui, n’a pas le droit de l’avoir passagère, car l’État et le gouvernement passent mais le pays et le peuple, eux, demeurent jusqu’à la fin des temps.

Au-delà du bien-être individuel et collectif, la grande espérance que porte à l’échelle de tout pays tout changement de direction politique reste celle du progrès démocratique. On choisit toujours de sortir d’un « ancien régime » dans l’espoir de voir la condition sociale globale du pays s’améliorer, mais également avec une aspiration très forte et réelle à voir progresser le mode de gouvernance politique de celui-ci dans le sens de l’idéal démocratique.

 La promesse première et la plus élémentaire de toute république démocratique digne de ce nom reste, d’une part, la garantie des quatre libertés humaines et individuelles fondamentales et, de l’autre, celle de votations libres et démocratiques à chaque élection organisée. Ces deux conditions constituent ensemble les paramètres qui permettent de mesurer à l’échelle d’une société politique considérée jusqu’où il y existe un minimum d’état social démocratique. Ces deux éléments forment ensemble le plus petit dénominateur démocratique commun. C’EST LA MOINDRE DES CHOSES DANS UNE RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE.

Au passage, je précise que les quatre libertés fondamentales à garantir par cette dernière république sont la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté d’association, la liberté de culte. Au Sénégal, il ne semble pas y avoir de problématique forte autour de l’exercice de ces libertés fondamentales, en dehors des fois où le pouvoir en place se met à reprocher à un opposant, à un intellectuel ou à un journaliste de trop s’en prendre à sa Majesté la Reine d’Angleterre : le chef de l’État.

Mais, si l’exercice des libertés fondamentales n’est pas trop en souffrance dans notre pays, même si je ne minimise point les cas précis où elles y sont atteintes, il faut dire que le deuxième paquet de dispositifs du minimum démocratique, lui, reste entièrement un sujet à problèmes. Hautement problématique. Il s’agit de la question des élections. Au Sénégal, les élections restent un vrai casse-tête. Et cela, simplement parce que l’État ne joue jamais le jeu démocratique et la Justice n’y est jamais politiquement neutre. Tout cela est sale et fatiguant pour la promotion du civisme et du patriotisme et pour l’évolution générale du pays.

Autant les libertés fondamentales sont relativement en bon état au Sénégal, en tout cas, vu leur état dans plein de pays du monde, il n’y a pas trop à s’en plaindre chez nous, cela s’explique aussi ; autant les élections y sont sales et salopes. Sans tension populaire, aucun État n’a jusqu’ici jamais eu l’intention de nous organiser des élections libres et démocratiques. Jamais. Les deux alternances présidentielles connues par le pays n’ont pas été tranquilles. Pour quitter le pouvoir, Diouf a été convaincu voire contraint par son propre ministre de l’Intérieur que la défaite était faite et que le peuple avait fait un choix clair et ferme. Il est parti en tirant la gueule après vingt ans de gouvernance d’un pays qui lui a tout donné et à qui il n’a rien apporté. Vingt ans quand même ! Wade, on connaît l’histoire. Sans le peuple, on l’aurait encore aujourd’hui, ou alors on aurait son rejeton, qui déjà recommence à rôder dans les parages, après avoir voulu dépouiller notre pauvre pays de tous ses biens. Sacré Karimou. C’est pourquoi la royauté actuelle doit faire attention au retour du peuple. Une dynamique populaire nouvelle peut surgir à chaque période de la vie politique de notre pays, et, croyez-moi, elle n’est pas à exclure face aux abus et au cynisme du pouvoir actuel. Le peuple ne dort pas, et surtout il n’est point difficile à éveiller et à mobiliser en quelques semaines. La substance démocratique que Tocqueville a trouvée dans la société américaine du XIXe siècle, et qui l’a amené à écrire, selon moi, l’un des meilleurs essais politiques et de sociologie politique de tous les temps, nous l’avons chez nous et nous l’aurons toujours. Et je pense que nous sommes la seule société nationale à l’avoir en Afrique. Et cette culture de liberté individuelle et collective, personne ne nous l’a instituée. Aucun pouvoir et aucun État. Cela fait partie de notre nature nationale, notre empreinte collective. La Côte d’Ivoire a quelque chose de semblable, mais à ce niveau notre culture est bien plus constituée et construite que celle des Ivoiriens. Si l’État ne prend pas garde, le peuple va se lever bientôt … Une amie gabonaise, par exemple, ne cesse de me demander depuis deux ans comment on a fait en 2012 pour enlever Wade, parce qu’elle militait activement contre Ali Bongo… Je lui ai dit que la dynamique globale est tout simplement différente, celle qui produit la systémique sociale du présent vivant… et donc de l’action en accomplissement réel…  ATTENTION …

Au Sénégal, on est, semble-t-il, dans une république démocratique. Du moins, on est constitutionnellement et donc politiquement censé l’être. Et de la même manière que la démocratie tient formellement sur deux principes entiers, à savoir la Liberté de chacun et l’égalité de toutes les libertés ; la Justice, comme ordre institutionnel et social, ne fonctionne qu’avec le principe d’Équité dans la pleine rigueur de l’application des lois, sans quoi elle devient une injustice structurellement instaurée au cœur de la société pour renforcer les dualismes déjà explicitement construits et entretenus depuis la nuit des temps : dominant/dominé, gouvernant/gouverné, protégé/soumis ou livré, etc.

Chers compatriotes, n’oublions jamais que la démocratie est l’invention politique, et même humaine, tout court, la plus forte, belle et importante de tous les temps. Et la meilleure définition de la démocratie ne vient de nulle part ailleurs que de notre cher pays. Aux magistraux développements de mes chers amis sur le sujet, les Jean-Jacques Rousseau, Alexis de Tocqueville, John Archibald Dewey, John Rawls ou encore Hannah Arendt, je préfère la simplette définition que donne ma langue maternelle de la démocratie, celle de notre cher ancêtre commun aux jolies touffes de cheveux : MAME KOCC BARMA FALL : Nieuppeu ci bokk yam…

Tout est ainsi dit. NE RENONCEZ JAMAIS À LA DÉMOCRATIE CAR C’EST UN DROIT ENTIER GARANTI PAR TOUTE CONSTITUTION RÉPUBLICAINE SE RÉCLAMANT DE SON ORDRE GÉNÉRAL. Jamais …, chers compatriotes, car il y va de vos droits citoyens, de vos libertés civiques et de vos vies humaines. Suivant mes dispositions, je ferai toujours comme le chanteur aux longs cheveux : My right is my Right like my Life… Never give up… Dewey, mon troisième grand ami intellectuel, sans doute le plus grand philosophe et penseur politique américain de la première moitié du XXe siècle, disait qu’il n’y a point de « terrain neutre » avec la liberté et la démocratie, c’est-à-dire que cela ne se négocie point. Simplement parce qu’il y est, encore une fois, question de la vie de nos droits et de nos libertés au service de nos petites vies humaines assemblées et en interaction active et permanente. En tout cas, personnellement, je ne renoncerai jamais à mes droits et libertés politiques et citoyens ; je combattrai toujours, à ma manière et suivant mes dispositions, pour la démocratie et je ne laisserai jamais mon pays se faire malmener sans rien faire ni rien dire, et surtout pas par son État, qui est censé être son protecteur, mais qui, hélas, le dirige comme s’il avait pour vocation existentielle d’être son grand et éternel bourreau. C’est infâme !

Rousseau, mon deuxième grand ami intellectuel : « Renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs. Il n’y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l’homme, et c’est ôter toute moralité à ses actions que d’ôter toute liberté à sa volonté ». Rousseau encore : « On ne devient homme qu’une fois devenu citoyen ». Rousseau, enfin : « Dans une cité bien conduite chacun vole aux assemblées ; sous un mauvais Gouvernement nul n’aime à faire un pas pour s’y rendre ; parce que nul ne prend intérêt à ce qui s’y fait, qu’on prévoit que la volonté générale n’y dominera pas, et qu’enfin les soins domestiques absorbent tout. Les bonnes lois en font faire des meilleures, les mauvaises en amènent de pires. Sitôt que quelqu’un dit des affaires de l’État, que m’importe ? on doit compter que l’État est perdu. » Tous ces passages se trouvent dans Du Contrat social, un petit livre accessible à tous, et qui, selon moi, reste de loin le meilleur ouvrage de tous les temps sur la démocratie politique à l’ère moderne. Il faut lire chers amis, cela fait du bien à l’âme, à l’esprit, au cœur ainsi qu’au corps. Je pense que c’est André Gide qui disait que la lecture est comme une amitié d’une sincérité divine et Jean Cocteau que l’écriture témoigne du degré le plus joyeux et nourrissant de l’amour.

Ces Législatives qui viennent sont le deuxième des quatre grands actes qui mènent à la Présidentielle de 2019 et qui sont autant d’étapes que le pouvoir actuel compte déjà enjamber facilement pour régner sur le pays jusqu’en 2024. La première étape de ce diabolique plan est le faux-referendum organisé il y a de cela un an pour imposer un septennat à la place du quinquennat auquel aspirait le peuple. Dans quatre mois, nous aurons une élection pour élire les députés ; croyez-moi, dans la tête du pouvoir actuel, entre le parti de la Reine, la masse de voleurs et d’opportunistes qui peuple le monde de ses alliés et du gouvernement et la Justice, institution pour laquelle le progrès démocratique du Sénégal est loin d’être un souci, même pas mineur, c’est bouclé. Je n’invente rien en raisonnant ainsi. Et, croyez-moi encore, du point de vue politique, je n’ai rien d’un défaitiste. Je suis un combattant. Je militerai toute ma vie pour la démocratie et pour mon pays chéri. Mes critiques n’ont rien de personnel ; et les gens qui me connaissent bien, j’espère, le savent car je suis pleinement animé par l’idéal démocratique et je suis convaincu que notre pays ne saurait se reconstruire politiquement, économiquement et socialement sans la démocratie. Raison pour laquelle je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour la défense et la promotion de l’ordre démocratique dans notre pays. Rousseau disait que la démocratie, « c’est un peuple des dieux ». Elle n’est jamais parfaite, raison pour laquelle il faudrait toujours aller dans le sens de son idéal. Tout le contraire de ce que fait le pouvoir actuel. Franchement, il y avait mieux à faire avec l’alternance de 2012 que de s’asseoir dessus. Et mieux à faire avec les animateurs de « Y en a marre » que de les embourgeoiser comme des poules pondeuses. Mais le peuple reviendra bientôt à la charge… Et croyez-moi, cette fois-là, le prochain pouvoir élu n’aura d’autre choix que d’agir en conséquence et démocratiquement et dignement. Il s’agit de notre patrimoine commun : le Sénégal. L’État va continuer à rouler le peuple et à voler au pays jusqu’à quand ­? La politique, ce n’est pas cela, c’est une activité digne et magnifique si elle est honnête. Le Sénégal n’est pas une république de voleurs et on n’a pas le droit de le laisser l’être.

Les deux prochaines étapes du processus de confiscation et de conservation du pouvoir sont les Municipales, qui normalement doivent se tenir en 2018, et la Présidentielle de 2019. Je crains pour les Municipales prochaines, mais le Parti citoyen aura un candidat à Dakar, à Saint-Louis, à Ziguinchor, à Touba, à Tivaoune, à Tambacounda, à Rufisque. C’est déjà presque fait ou en mouvement. Je négocierai la suite avec les membres du PC. Pour la Présidentielle de 2019, je suis en mode « candidat », mais la décision sera formalisée en 2018. On se reparlera pour cela. Vu la longueur que commence à prendre le présent article, je vous donne juste deux indices pour que vous ayez une idée précise de l’esprit et de l’intention du pouvoir actuel quant aux Législatives à venir. Puis, je finirai en encourageant les Sénégalais à ne pas lâcher notre cher pays, qui bientôt va à nouveau se réveiller, et pour prendre pour de bon son envol, si le « Gardien des promesses », Dieu, comme l’appelait Rousseau, nous l’accorde. Inchallah…

La Reine, le chef de l’État, a dit tout naturellement et ironiquement il y a dix jours de cela qu’il n’accordera à l’opposition que 10% des élus devant siéger au prochain parlement. Il a dit que ce sera une « zakât » (aumône légale) de sa part. Ce n’est ni une anecdote ni une blague. C’est exactement la même chose qui s’est passée aux Législatives de 2007 à la suite de la Présidentielle volée dès le premier tour par Wade et qui avait conduit une frange importante de l’opposition à boycotter l’élection suivante des députés. Présidentielle dont Macky fut, lui-même, le directeur de campagne du voleur sortant d’alors, et Législatives pour lesquelles il fut la tête de liste du PDS. Et, peu importe le nombre ou la qualité politique des listes en compétition, c’est ce qu’ils comptent récidiver en 2017. Et comme l’opposition est très éparpillée, ils se préparent à ne lui filer qu’une dizaine de représentants au parlement. Si cela passe, ils vont continuer car c’est le chaos et la compression qui ensemble constituent leur logique politicienne. Ce qui fait le plus mal au pouvoir actuel, c’est la mairie de Dakar, c’est pourquoi Khalifa Sall est en prison. Jamais dans notre pays un président n’a voulu d’un maire de la capitale choisi par le peuple. Mais, croyez-moi, cela changera bientôt. Je ne soutiens personne dans ces affaires de sous, mais quand l’État ne fait que dans le politicien, peu importe la couleur, et quand la Justice fait le tri entre les voleurs, cela me révolte. Et le Conseil constitutionnel est au courant du plan de la série d’élections à truquer, mais il laisse faire… Alors, je vous rappelle l’adage disant qu’un homme averti en vaut deux. Ce n’est ni une simple affaire de fichier électoral ni une affaire de liste, c’est plus profond et complexe que cela. Donc, ATTENTION…

Il y a dix jours de cela aussi, Moustapha Niasse, Président de l’Assemblée nationale et doyen des politiciens au Sénégal, a dit en toute résolution que le candidat de son parti pour la Présidentielle de 2019, AFP, ne pouvait être que Macky, le chef de l’Etat actuel. Déjà ? Oui… déjà… En tant que Président de l’Assemblée nationale, en personne, il ne se rend même pas compte de la bêtise prononcée et de tout ce que cela peut signifier dans l’esprit des citoyens sénégalais attachés à l’Etat de droit. C’est incestueux, du point de vue républicain. En effet, Il n’y a aucun pays dans le monde où le Président du parlement prend aussi catégoriquement position deux ans avant la Présidentielle et à moins de quatre mois des Législatives. Ces gens sont devenus possédés par le confort du pouvoir. Ils ne roulent que pour eux-mêmes et ils se protègent les uns les autres dans le confort de l’entre-soi. C’est indigne, cette insouciance et cette indifférence dans un pays qui, il y a cinq ans de cela, a connu l’un des réveils populaires les plus admirables depuis le début du siècle courant. Réfléchissez à son cas et mettez-vous une seconde à la place des membres de son parti ou des gens qui, un moment, ont cru en lui … Qui a dit que la sagesse n’a point d’âge, mais qu’elle répond du sens du discernement et de la retenue ? Je pense que c’est moi-même. Je rigole au passage… ATTENTION… le pouvoir actuel veux enjamber fermement les Législatives et les Municipales à venir et n’accepterait pour rien au monde une alternance présidentielle en 2019. ATTENTION …

Le Sénégal devait quand même dépasser depuis très longtemps cet état de pays sous-développé dans lequel il s’enfonce indéfiniment. En effet, nous ne manquons guère d’atouts ; au contraire, nous en possédons énormément. Notre pays est en paix. Ce qui est quelque part un luxe en Afrique. Notre nation est unie, un autre luxe. Nous avons une certaine tradition et même une certaine culture de la démocratie, un autre luxe. Nos ressources humaines sont d’une très bonne qualité. Côté ressources naturelles, nous ne nous plaignons pas. Nous nous entendons bien avec nos voisins. Notre réputation au niveau international est très bonne. Et quoi d’autre ? Un peuple très entreprenant et intelligent. De bonnes valeurs socio-culturelles. Bonne musique. Bons sportifs. Diaspora de qualité. Mode de vie très chaleureux. Une très bonne culture culinaire. Vive le thiéboudiène ! Avec rof et soul. Et la liste est inépuisable. Que nous reste-t-il alors pour nous hisser au rang de pays développé ou moderne alors que nous ne sommes approximativement que seize ou dix-sept millions de personnes ? Cherchez l’erreur : l’État et sa manière de gouverner le pays. Ne désespérez point, on y arrivera bientôt. Le travail de reconstitution et de reconstruction est en cours et l’histoire va bientôt faire tourner le vent pour la transformation de l’ordre directif de notre cher pays.

Je vais écrire régulièrement jusqu’à la prochaine Présidentielle, et si le Ciel le veut, j’y serais, car apparemment personne dans le cabaret politique ne semble être en mesure de bien diriger le pays. Mon prochain article va porter sur la Justice au Sénégal et sur l’économie du Sénégal en même temps, si Xalima, le site de publication que je remercie au passage, le permet, puis sur l’opposition, puis sur le peuple du Sénégal. Après, je demanderais à des responsables politiques d’écrire ensemble sur des questions choisies. Je pense aussi que les intellectuels ou ceux qui ont la facilité de penser le pays et d’écrire sur sa condition doivent trouver un canal de publication, de diffusion et de sensibilisation plus direct et formel, car le temps compte et le pays a besoin de chacun de ses membres pouvant lui apporter quelque chose. Soixante-deux projets sont en construction dans une grande diversité de domaines avec le Parti Citoyen, et bientôt notre pays bougera. Je lis d’excellents travaux intellectuels sur le Sénégal mais la suite doit s’inscrire dans une dynamique d’ensemble pour arriver à un accomplissement historique. ET RIEN QUE POUR NOTRE CHER SENEGAL. Notre pays est un joyau de pays, mais lorsqu’on a un Précieux aussi potentiellement muni ou fait, on doit le protéger. C’est cela ma logique forte pour le Sénégal. Pour la suite, on verra qui parmi ceux qui veulent un vrai changement a un projet à la hauteur des défis de l’itinéraire évolutif de notre pays. Je suis prêt pour y aller… Et de grâce ne me demandez pas de renoncer, car je ne vis que pour mes droits, mes libertés et l’épanouissement collectif ou national de mon cher pays. Je vous reviens en avril si Dieu, « le maître des choses », comme disait encore Rousseau, le veut. Bon courage… le pays bougera bientôt…

Arona Moreau                     

Parti Citoyen (PC)   

24 Commentaires

  1. Bravo M. Moreau. Nous sommes de tout cœur avec vous. Sache que les dignes et nobles de ce pays ne vont jamais vous demander de renoncer. Au contraire, ils se réjouissent de votre engagement noble et sincère. Alors, courage cher compatriote. Que le Maître des choses soit avec vous, afin que notre cher Sénégal se Reconstitue et de Reconstruit.

  2. MOREAU si j’avais des milliards j’allais t’aaider. Tout est beAU ET CLAIR DANS TON TEXTE. BRAVO, RESTE COURAGEUX ET TRAVAILLE TA STRATEGIE, LE TEMPS PASSE VITE ET CE N’EST PAS UNE PETITE AFFAIRE TON PROJET… VIVE LE SENEGal

  3. moreau à part vous, sonko et m. lamine Diallo, tous les autres, du moins ce qui sont dans les medias, sont pourris. peut être talla sylla aussi est vrai. fais vite s’il te plait pour les publications que tu annonce et essaie de construire un noyau de forces avec ces leaders. fais des propositions concrètes pour stopper le plan de macky. le pays est tellement désordonné. dakar est surpeuplé et les regions sont pauvres. du courage ton cœur est grand et ne doute pas, si le senegal te découvre il te chérira comme tu dis le chérir… tu es vraiment une bonne personne. merci pour ce texte presque parfait

  4. khawma sakh loumay wakh loudoul dila niaanal. niane yalla que le pays de la teranga teral leu si noumou gueuneu gaawé. j’ai éclaté de rrire entre la Reine et le tiéboudiène. quelle culture et analyse ! machallah

  5. toujours interessant et intelligent… kila djangal nakhoula… Français bou léér… kham kham et courage amna solo pour un président… tu as tout mon soutien

    • Je dirais même que kham kham ak courage sont les deux éléments essentiels et fondamentaux pour un bon président, pas le mauvais. Et tout le Sénégal proclamme que l’actuel n’a ni l’un ni l’autre. D’où le désastre auquel on assiste depuis son avènement. Car la un président qui n’a pas ces deux éléments fondamentaux pour se défendre seul, va se réfugier derrière la puissance publique (police, justice, assemblée, gouvernement, constitution) pour le faire. Mais il n’y a pas de gloire hélas en le faisant. Yaya Diamme, Compaore, et tant d’autres dictateurs l’ont fait, mais sans gloire.

  6. moreau etape prochaine met une photo de toi, j’imagine que tu es bel homme , c pour la visibilité… k dieu t’aide machallah pour la hauteur de ta pensée, tu as toute mon admiration. j’avais lu ton article de l’année dernière contre le referendum. toujours brillant à chaque intervention. pourquoi tu ne crée pas un Facebook du parti que tu diriges, ca va amener du monde… bon courage

  7. bilaye wakhatiko moreau, on a un joyau de pays mais les villageois qui le dirigent nous fatiguent et volent tout… avec Senghor y avait de la civilisation, mais le mois dernier quand je suis arrivée avec des amis à l’aéroport de dakar, j’étais morte de honte… même pas de climatiseur. Ils parlent de nouvelle ville et de nouvel aéro, ca va être le même désordre que dakar… quand tu relances tes activités politiques organise au moins une conférence de presse et donne des coordonnées, je participerais inchallah dans mon réseau à Paris. Que Dieu protège le Sénégal et t’aide si barké seydina Rassoul… sa wakhtane nékhna la Reine d’Angleterre c’est la meilleure..

  8. boy ya saff… khalé magna ndeysane… c dans l’école de ton père que j’ai eu mon entrée en sixième. famille digne et bien éduquée. ton papa a été le meilleur enseignant de saint-louis à mon époque et son école était le plus propre de tout saint-louis. je t’ai vu petit akhourane baye fall, tu as grandi aveec mes petits. courage petit frère

    • oui les MOREAU c des musulmans dé, yen a même qui sont très pieux, jang école ak jang al quran; eh toi là, on dit pas akhourane mais AL QURAAN, AL GURAAN UL KARIIM.

  9. Avec le sentiment patriote que vous développez, vous êtes dans le jeu, mais l’argent et le plan, c’est toi qui doit les faire. Mais si c’est pour gagner en 2019 comme président je suivrais votre évolution mais votre discours est portant et prometteur. je ne peux pas donner mes contacts ici mais je serais heureuse de vous accompagner. Merci Arona MOREAU

  10. moreau montre-toi aux sénégalais. va à la conquête, c tout ck je te conseille avec ton épouse. le peuple te prendra, aucun homme politique ne peut argumenter mieux que toi. courage

  11. tu es le meilleur moreau, parle économie ca va rassurer la population et mode de gouvernance. pour la candidature j’attends votre déclaration

  12. c vrai, c une famille digne, bien éduquée et rigoureuse, ya moreau qui est mon prof a la fac très rigoureux aussi et sérieux, trooop sérieux waay, français et anglais, littérature améric et états unis maachchallah! c des gens comme cela pour diriger ce pays!

  13. une famille pour diriger ce pays, moussi ba! famille comme avec wade et aujourd’hui macky, q dieu ns en garde! peut être q l’un ou l’autre pourrait s’engager en politique et montrer au peuple q on peut s’engager sans associer sa famille et aussi bien gérer la chose publique, donner le bon exemple. moi aussi g connu moreau prof anglais qui enseignait l’histoire et la poliique des états unis, le cours était tou en anglais en première anné difficile de comprendre beaucoup de choses. MOREAU est ce q ton engagement c’est pas seulement des contributions on te voit jamais ds les médias, et tu n’es pas sur le terrain alors à quoi ça sert finalement???

    • je vous trouve sévère avec moreau, ses moyens sont limités mais il a le courage de ne pas lâcher. peut-être k vous ne l’aimez pas mais il est bon et il est engagé. jai hâte de le voir en débat et sûrement je ne suis pas seul. Si vous lisez bien ce qu’il dit sur la démocratie, ce n’est pas lui qui va mettre la famille au cœur de l’état. son frère professeur je lai eu aussi en premiere année il est très bon, peut être k vous étiez limité. courage arona et merci au professeur moreau

  14. il discute avec nous sur le chemin… vous comprendrez : six conseils de vérité comme on le fait tous les dix jours dans des modes collectifs… il nous apprend plein de choses… hier, 27 mars2017 il a dit, tous les mandats seront de quatre ans renouvelables une seule fois. ll va créer six formes de structures publiques et il dit sur les quatorze départements notre le mouvement va avoir un projet de trois ans. Il dit qu’il vient du parti citoyen mais ouvert à une forte coalition avec le monde et la méthode nous est supérieure. il a fini en disant ce senegal qui v créern’est encore imaginé par personne. c le 29 mars..

  15. il a choisi de faire sa politique en dehors des medias et il refuse de créer une page facebook ou site web pour l’instant pourtant on insiste mais c sa methode. il parle toujours de méthode, de vivre ensemble et de collectivité nationale. A la personne qui parle de sa famille, c’est mal connaître notre leader, il est humble et honnête, pour le terrain nous on ne fait pas dans le buzz on a des idées et on a un agenda en construction pour les divulguer. vous verrez inchallah, c un bon gars et notre projet is the best

  16. moreau je ne doute pas de ton courage et de tes idées mais ca va être difficile de soulever le peuple, si tu le réussis mome d’ici 2019 la route vers la présidence te sera ouverte car tu es vraiment convaincant dans tes propos et les gens n’attendent que ca. bon courage et bonne route

  17. Arona Moreau

    J’ai trois conseils à te donner

    1. Ne publie plus d’article avant de parler tête-à-tête aux Sénégalais et dans les médias du Sénégal. Résiste à ta générosité intellectuelle stp mon cher ami. Tu ne pas vouloir aller en campagne et livrer tes belles idées avec autant de gratuité.
    2. Ne donne pas d’interview en dehors du Sénégal avant de déclarer ta candidature officiellement.
    3. Ne te presse pas, tu as encore près de deux ans pour tout préparer.

    Revoie ton plan stratégique, si tu te mets à produire des articles sans être sur le terrain, tes adversaires vont prendre tes idées même si tu es le seul à pouvoir les porter. Ton objectif stratégique prochain ou en cours doit être le terrain.
    Les médias, tu as raison de t’en écarter pour le moment, mais il y en aura deux ou trois dans lesquels tu devrais avoir des entrées. Ceci n’est pas compliqué, je t’aiderai mon cher.
    Ne te presse pas mon cher, toi avec tes convictions, tes connaissances et ton charisme, le pays va rapidement s’attacher à toi dès tes premières sorties médiatiques. Ton nom n’est pas inconnu du monde politique, médiatique et même des mordus de politique. Occupe-toi de ta personne, laisse-les se chamailler entre eux, et planifie et construit ton plan et ton projet rapidement et tranquillement. Les moyens, c’est toi qui connais leur mesure. Je te conseille et je te soutiens parce que je sais que tu crois au progrès du Sénégal, en effet depuis longtemps je te suivais. Sous Wade, tu écrivais des articles d’une force sans égal, tes deux livres sont hautement argumentés et le lancement de ton parti avec très peu de moyens, ce que tu as dit ouvertement, et un discours dont je te demanderais la copie si un jour on se rencontre m’ont illuminé. Mon ami avec qui j’étais venu à ta première conférence de presse politique m’a dit à la sortie « oh, il est très bon ». Je lui ai dit « je n’ai jamais vu une telle force dans les idées et le cœur ». Ton article dit tout de toi. Je n’en rajoute pas. Je suis journaliste. J’ai vu le début, j’attends le moment de réalisation. Et tu n’as pas droit à l’erreur car nous voulons que tu nous enchante à nouveau et pour toujours pour le Sénégal.

    A…D… si tu fouilles dans tes contacts tu devrais me trouver, je n’ai plus le tien. Courage petit frère révolutionnaire. Suis mes conseils et contacte-moi, tu ne le regretteras pas.

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