Barthélemy Dias n’est pas un assassin, il est un résistant

Date:

Si le faux-semblant l’emporte, si le camouflet des lettres législatives ligote l’arbitre légaliste, Barthélemy aura quand même éliminé Ndiaga Diouf, notre frère, pour nous préserver, nous et nos enfants, des ruses malveillantes des pros de la politicaillerie. « Il y a pire que le faux, c’est le mélange du vrai avec du faux. » Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, c’est par la force des circonstances et non par le droit que M. Dias est exempt de tout reproche. Il lui fallait faire face aux espiègles sponsors de la délinquance, il a fallu signifier aux consommateurs de la misère des malheureux que rien ne peut évincer notre précieux quote-part d’autorité de décideur souverain.
Barthélemy Dias n’est pas un meurtrier, il s’est dressé contre vents et marées, en sentinelle pour la loi et l’ordre républicains. Pour cela, l’adjudicataire gardien de la constitution, acquéreur d’un exploit risqué, lui doit respect et reconnaissance. Ce dernier et ses souteneurs répondent du tic au tac, comme leurs piètres devanciers, moqueurs et manipulateurs: « le temps de notre justice libre n’est pas le temps de la politique ». Faut-il en rire ou en pleurer? Il ne reste qu’à espérer de la justice qu’elle mette froidement en exergue la bonne foi de M. Dias, sa claire conscience d’agir sans nuire personnellement au défunt jeté en pâture du haut d’en haut.
Barthélemy fera probablement face à la justice dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, nervi d’un État farceur. La question qui tue, celle qui étiquète, scinde le peuple en deux camps colmatés: celui de la force du droit et celui de la vigueur du militantisme. Voyons donc! Soit Barthélemy Dias a tiré raisonnablement sur un quidam au moment où il fallait résister contre l’assaut des dépravés du Sopi. Soit Barthélemy a rendu service au peuple en résistant contre des futés falsificateurs de forces et fabricateurs de frasques. Il n’a, en aucun cas, nourri vraisemblablement l’intention de nuire à quiconque.
Il était question de « droit naturel », celui qui s’apparente au motif dont se targue encore aujourd’hui le pape du Sopi pour galvaniser sa troupe : « décret de la droite raison indiquant qu’un acte, en vertu de sa convenance ou de sa disconvenance avec la nature raisonnable et sociable, est affecté moralement de nécessité ou de turpitude. » Devoir de résistance à l’oppression versus droit acté dans un feuillage législatif. Moi, honorable juge, je ferais office d’outilleur raisonnable, en l’espèce. Je dirais : « Au diable la jurisprudence, au diable l’ordonnancement guindé. Je fonderais ma décision de non-culpabilité sur la circonstance attenante à l’inacceptation des banales « bananièries » d’escrocs de la république.
Le député Moustapha Cissé lô, homme raide et direct, révèle qu’il s’est investi dans cette affaire juridico-politique pour faire libérer l’ex-mis en cause, après l’alternance en 2012. Des adversaires actuels de Barthélemy, embarrassés par leur position d’antan, s’en remettent superficiellement au désidérata de dame justice. Sordides simagrées de partisans, artisans et orfèvres de l’applicabilité des lois malléables et corvéables, elles amusent la galerie au moins. Mais là, c’est le juge qui sera tenté. Vivement qu’il s’affirme en attestant d’un toupet tranchant pour toujours.
Birame Waltako Ndiaye
[email protected]

7 Commentaires

  1. L’imbécilité journalistique a atteint son paroxysme. Il faut vraiment être d’une malhonnêteté sans commune mesure pour vouloir soutenir un crime aussi odieux, en live, avec des preuves et aveux aussi tangibles de la part de Barth.

  2. Barthélémy Diaz est pire qu’un assassin. Les mots pour qualifier son genre ne sont pas encore inventés. Nous n’appelons pas assassins ceux qui se vantent d’avoir assassiné. C’est le cas de Barthélémy Diaz. Il a tué de sang froid, sans absolument être menacé (et aucune quantité de répétition ne réussira à changer cette vérité, les vidéos sont là, avec des paroles de Barthélémy, lui même). Et il se vante d’avoir tué de sang froid. Il est pire qu’un assassin. Quant à ceux qui tente des tournures de phrases pour tenter de l’absoudre de ce qu’il a fait, reconnu avoir fait, je me refuse à me salir la bouche de les qualifier.

  3. Birame waltako après avoir écrit tout ça j’espère que tu a regardé dans tes paumes par ce qu’il y a du sang dessus. C’est avec une grande déception que je t’ai lu et j’espère que je ne te lirais plus (que Dieu nous donne longue vie). Le gars que tu défends n’a pas fait ça à ton parent.il à tué de sang froid et avoué comme jamais un criminel ne l’a fait au Sénégal. Ce gars ne mérite pas l’argent du contribuable à la place ou il est.Il devait consommer l’argent du contribuable en prison. Au Sénégal on est un peuple civilisé c’est pour cela il est toujours là à gambader et se faire la belle à l’assemblée nationale.ce serait en Occident, il serait en prison depuis condamné à la prison avie ou à la mort pour les USA. Dans d’autres pays comme l’Italie, la vendetta serait appliquée depuis.
    Si maintenant, tu a été payé pour le défendre ou pour tromper le peuple, saches que tu a perdu et tu perdras toujours devant la justice divine. Prend le Niaga Diouf comme un jeune innocent de ta famille et reflechi avant d’écrire. Personnellement, je ne suis apparenté à aucun de ces deux personnes, mais je me mais juste à La place de Diaz et je me dis que je n’allais jamais tirer sur des personnes qui ne sont d’aucune menace pour ma vie. Quand je me mets à la place de Diouf ,je me dis qu’est ce que je fais là?

    • Le problème, pour moi, n’est pas de considérer Ndiaga Diouf comme son parent (hypothèse pour analyser), le problème pour moi est de savoir si certains considèrent que nous sénégalais nous devons rester des humains ou cesser de l’être. Je considère que toute personne qui justifie l’acte de Barthélémy Diaz, toute personne qui lui trouve des circonstances atténuantes, toute personne qui tente d’expliquer qu’il a raison de le faire ou qu’il a été obligé de le faire, est une personne qui souhaite, peut être sans en être consciente, que le Sénégal devienne un pays de gens déshumanisés. Je ne vois pas autrement les choses.
      J’ai poussé l’analyse jusqu’à dire que si le Dajjal, tel qu’il est défini par l’exégèse des savants musulmans, avait débarqué sur la terre, c’est au Sénégal qu’il va recruté le plus gros bataillon de son armée. Oui, parce que si des gens qui se disent instruits, intellectuels, ne sont pas capables de comprendre que Barthélémy Diaz a tord sur toute la ligne quelque soit l’angle où l’on regarde les choses; si ces gens peuvent se retrouver assez malhonnêtes pour dire le contraire de ce qu’ils voient; je dis le Dajjal débarquant avec ses artifices fera de ces gens là une seule bouchée pour les intégrer dans son armée.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

[Images] Rond-point Hann : Un bus tata se renverse, 1 mort et plusieurs blessés notés 

XALIMANEWS-Ces derniers jours, les cas d'accidents de la circulation...

Tragédie à Koungheul : 13 morts dans un accident de la route

XALIMANES-Un accident tragique de la route survenu à Koungheul...