XALIMANEWS : Pour cette commission les faits d’entraves à la manifestation de la vérité, de non dénonciation de crime et de recel de malfaiteurs ne sont pas constitués. L’inaction des ministres ne suffit pas, estime- t-elle, par exemple, à caractériser ‘infraction de recel. Il n y aura donc ni enquête ni poursuit contre les trois ministres.
Cette décision clôt donc ce long chapitre judiciaire, car elle n’est pas susceptible de recours. Une annonce qui a provoqué jeudi matin la colère d Jean Balan, avocat de plusieurs familles de victimes du bombardement.
‘’C’est du pur Blabla, je vous le dis bien, du pur blabla. Par ce que tout ces éléments existent. Ces trois là, ils ont sabotés l’enquête depuis le début. Et quant je dis s’abotter l’enquête, ce n’est pas moi qui le dis, c’est même le juge d’instruction qui le dis avec d’autres mots après quatorze ans d’enquête. Pourquoi ils ont fait ça ? Parce que Gbagbo n’est pas l’ivoirien à l’origine du bombardement. Ça c’est établi totalement dans l’enquête. Mais qui est à l’origine du bombardement alors ? Ils protègent qui ? Eux-mêmes ? Une commission d’enquête aura pu le déterminer. C’est pour ça qu’ils ne veulent pas du tout que cette enquête progresse, parce qu’on arrivera à un scandale d’Etat, le plus grand de la Ve république ‘estime Me Balan, rapporte Enquête.
Bombardement de Bouaké en 2004 : Pas de poursuite en France contre 3 ministres
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