De faible à haute capacité de gestion des finances publiques : Le Fmi surclasse le sénégal

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Le Fonds monétaire international a intégré le Sénégal parmi les rares pays qui ont amélioré leurs capacités de gestion de leurs finances publiques et fait des efforts dans la mise en œuvre de leurs politiques macroéconomiques. En conséquence, le Fmi permet dorénavant au gouvernement de pouvoir s’endetter à des conditions encore plus douces.
A partir de cette année, le Sénégal pourra emprunter plus facilement de l’argent et à des taux encore plus souples. Cela, grâce à l’onction accordée par le Fonds monétaire international (Fmi). Le Conseil d’administration de cette institution a indiqué à la fin de l’année dernière au ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ, que le pays vient d’être surclassé par le Fonds, passant de la catégorie des pays à faible revenu «à faible capacité», vers celle dite des pays à «haute capacité» dans la gestion macroéconomique et des finances publiques. Pour les collaborateurs de Mme Christine Lagarde, cette amélioration des capacités du Sénégal est la récompense des «efforts de réforme soutenus que les autorités sénégalaises ont consentis dans le domaine de la gestion des finances publiques et de la mise en œuvre des politiques macroéconomiques».
La classification des pays à faible revenu est un exercice qui intervient une fois par an. Elle permet aux services du Fmi de définir les limites d’endettement autorisées aux pays qui ont un programme avec le Fonds monétaire. Et le Sénégal poursuit depuis plusieurs années maintenant un programme théoriquement sans décaissement avec le Fmi, intitulé, Initiative de soutien à la politique économique (Ispe). La classification des pays à faible revenu se fait en tenant compte, entre autres, de l’évaluation des performances des pays suivant les indices «Country policy and institutions assessment (Cpia)» de la Banque mondiale, et en particulier, celui de juin 2013. Pour établir leurs classements, les fonctionnaires de la Banque mondiale et du Fonds monétaire communiquent fortement et échangent régulièrement des informations ; ce qui leur permet d’établir quasiment les mêmes classements pour les différents pays en revue.
A partir de cette année, le niveau de «concessionalité» de la dette du Sénégal ne sera plus établi au cas par cas, mais comme l’assure un fonctionnaire du ministère de l’Econo­mie et des Finances, ce niveau de «concessionalité» sera déterminé «suivant une ‘’concessionalité’’ moyenne de l’endettement extérieur ou de la dette publique totale». Le Sénégal rejoint dans cette catégorie des pays comme la Géorgie, le Kenya, le Mozambique et le Rwanda. Seul pays d’Afrique de l’Ouest à être reclassé par le Fonds monétaire, il se voit mieux coté auprès des institutions internationales que, par exemple, des pays comme le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina ou le Niger, pour ne citer que ceux-là, qui sont présentés en Afrique de l’Ouest comme réalisant des performances meilleures sur le plan macroéconomique.
En direction du Comité consultatif de Paris en février, cette nouvelle venue de Washington doit être un grand bol d’air pour les autorités sénégalaises. On peut d’ailleurs en voir les effets quelque part, dans les milliards que le chef de l’Etat s’est félicité le 31 décembre dernier, avoir déjà récolté en fin d’année.

lequotidien.sn

1 COMMENTAIRE

  1. Association « Cantine du Cœur » dirigée par André Lambert, ancien gendarme français, procède à une journée de remise d’un mouton à des enfants démunis d’écoles Coraniques, ce mardi, à Mbour, dans la région de Thiès. « Nous allons remettre le premier mouton à entre 30 et 40 jeunes talibés, en présence de Colette Badji, mannequin, actuellement dans la région et Azou le beau.

    « Ce sera le début d’une série d’actions avec ces apprenants du Saint Coran », a annoncé M. Lambert. Il veut commencer par faire un daara moderne – donner des moutons que les talibés nourriront et qui leur rapporteront de l’argent. L’objectif est « faire d’eux de petits bergers au lieu de les envoyer mendier dans les rues avec tous les risques et dangers qu’ils côtoient au quotidien ».

    « C’est pour faire un troupeau qui sera vendu pour la tabaski et des chèvres et du lait avec lequel on pourrait faire des fromages », explique t-il. Avec cette initiative, c’est « la boue qui est sous nos pieds qui se transformera en quelque chose de solide », a apprécié un marabout. D’autres actions suivront. « J’ai l’espoir que des Européens parrainerons des moutons et chèvres pour ces enfants », a-t-il annoncé.

    Ce monsieur, comme tant d’autres prétendus philanthropes qui viennent se donner bonne conscience en initiant ce genre d’actions humiliantes, n’oseraient aller les poser au Maroc, en Tunisie, au Rwanda et au Cap-Vert! Ces pays ont décrété hors la loi tous ces Européens qui viennent chez-eux pour y faire de la charité. En Inde, c’est passible d’une peine de prison. Nos autorités devraient ramener les 80% de talibés Guinéens, Gambiens et Maliens dans leurs pays en leur accordant s’il le fallait une aide de 50.000 FCFA par talibés et au moins 200.000 aux prétendus marabouts qui les exploitent. Ce n’est pas du rôle de ces retraités Européen à s’occuper des enfants dans la rue, surtout quand ils ne sont pas Sénégalais.

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