Décrite comme une fugueuse habituée chez les Nigérians : A. Fall ou la controverse autour d’un supposé viol

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Le viol de la jeune fille A. Fall continue toujours d’alimenter les débats à la cité Comico de Guédiawaye. Il y a une semaine, 6 Nigérians ont été accusés d’avoir violé pendant 10 jours cette adolescente âgée de 16 ans. 4 parmi les présumés violeurs qui seront jugés aujourd’hui au Tribunal des flagrants délits, ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que leurs deux autres supposés complices sont en cavale, avait renseigné une source policière.
La victime, après 10 jours passés entre les mains de ses bourreaux, avait fini de s’échapper avant de se rendre chez sa tante pour lui expliquer sa mésaventure. Ainsi, celle-ci va l’accompagner chez ses parents et informer ces derniers que leur fille avait été kidnappée par des malfaiteurs, le 31 juillet dernier. La victime informera ses parents que ce sont ses voisins de nationalité nigériane qui l’avaient séquestrée avant de l’enfermer dans un appartement.

Aussitôt une plainte est déposée au commissariat central de Police de Guédiawaye, pour enlèvement suivi de viol collectif. Mais à la cité Comico, si certains parlent d’enlèvement, tel n’est pas le cas pour d’autres.

«Une fugueuse»
En effet, une source proche de la victime renseigne que la jeune adolescente avait l’habitude de fuguer. «Elle avait l’habitude de fuguer pendant des jours. A. Fall était, en plus, la petite amie d’un Nigérian nommé Ema. J’avais l’habitude de l’accompagner chez ce dernier. Ils se sont connus il y a quelques semaines. Je me rappelle, la première fois que nous nous sommes rendues chez ce dernier, il nous proposait de faire l’amour, en échange de billets de banque. Ema nous proposait ses amis, en contrepartie d’une somme de 10 mille francs par jour. Mais je n’ai jamais accepté une telle proposition», informe notre interlocutrice, qui est une amie de A. Fall.
D’autres habitants de la cité Comico, par contre, se sont posé la question de savoir si réellement la fille était kidnappée, comme le soutiennent cer­tains. «Pourquoi elle n’a pas crié ni fait du bruit pour se faire entendre. Alors que l’appartement où elle se trouvait est habité par des familles et la maison n’est pas si grande que cela», s’interrogent les habitants de cette localité.

D’aucuns disent que la fille était consentante au moment des faits. Mais sachant qu’elle avait fait plus de 10 jours, elle ne pouvait que dire qu’elle avait été kidnappée.
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