La deuxième édition « louma » ou marché hebdomadaire du Plan Reva s’est tenue samedi 12 juin au Rond point Liberté 5. Ce marché, destiné à commercialiser les produits issus des fermes Reva, a connu une grande affluence des populations environnantes. Toutefois, des défaillances sur le plan de l’organisation ont pu être notées telles que des produits alimentaires exposés à même le sol sans oublier l’étroitesse des stands.
La deuxième édition du marché hebdomadaire ou « louma » du plan Reva a connu une grande affluence. Le nombre de stands a augmenté par rapport à la première édition. Les populations sont venues en masse pour s’approvisionner en fruits et légumes issus des fermes Reva (Retour vers la terre, ndlr).
L’offre était diversifiée, des variétés de toutes sortes, des légumes aux fruits de mer, tous exposés dans les stands et parfois à même le sol. Certains exposant ont ainsi ignoré les règles d’hygiènes les plus élémentaires. Les acheteurs semblent peu se soucier de cet état de fait car les transactions allaient bon train. Les murmures des marchandages mêlés à la sonorisation a fini de créer un brouhaha incroyable sous le soleil ardent.
Cette édition est surtout marquée par la présence dans les stands de vendeurs de viande, d’œuf mais aussi de poisson frais. Ce qui donne à ce « louma » l’allure d’un vrai marché qui peut satisfaire le consommateur dans tous ses besoins. Mais des défaillances organisationnelles et le manque d’espace, a quelque peu faussé cette volonté des organisateurs de satisfaire les consommateurs en produits bien de chez nous.
C’est ce que reproche ce jeune vendeur de légumes répondant au nom de Khadim Diouf qui déclare que : « le problème c’est qu’on nous a mis à deux dans les stands et on ne peut pas travailler dans ces conditions ». Une autre dame, venue s’approvisionner en légumes a fait le même constat en estimant qu’il n’y a pas de matériels adéquats pour exposer les produits. Ce qui fera dire au Directeur de l’Anreva, El Hadji Malick Sarr que : « nous avons remis des fiches d’évaluation aux producteurs et aux consommateurs. Ce qui nous permettra d’améliorer nos performances organisationnelles pour les prochaines éditions ». Le Directeur de l’Anreva a aussi ajouté que le « louma » sera décentralisé dans la banlieue mais aussi dans toute l’étendue du territoire national. Car leur souci, c’est de corriger l’insatisfaction des consommateurs dans les marchés traditionnels mais aussi de lutter contre les spéculations des producteurs véreux.
Cette deuxième édition a aussi enregistré la présence dans l’un des stands de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) qui a exposé toute sa chaîne de production depuis la canne jusqu’au sucre fini. Le Directeur des Ressources Humaines de la Css, Mouhamed El Bachir Sall a expliqué leur présence par le fait que le Ministère de l’Agriculture est leur ministère de tutelle mais aussi par le fait qu’ils sont en phase avec le slogan du « consommer local ». M.Sall d’ajouter qu’en dehors de la production de sucre, la Css s’investit dans le social et la citoyenneté. Toutefois, il a refusé de se prononcer sur la pénurie de sucre constatée ces derniers temps, se bornant à dire que : « on produit et on livre ».
Les Sociétés productrices de semence étaient aussi de la partie. C’est dans ce cadre que la Société Tropica Sem est venue exposer les produits issus de ses variétés de semence.Ce qui fera dira à sa chargée de communication, Ndèye Fatou Diéye qu’on fait de la production de semence et on a une station de recherche à Keur Ndiaye Lô et des magasins un peu partout dans le pays.
sudonline.sn
