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Quand le Qatar négociait la libération de Karim

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Doha et Dakar en discussions pour la libération anticipée de Karim : Les contours d’une médiation secrète

Le sort du fils d’Abdoulaye Wade est depuis plus d’un mois au cœur des relations entre Doha et Dakar. « Le Qatar a entamé mi-avril une mission de bons offices auprès du gouvernement sénégalais afin d’obtenir la libération anticipée de Karim Wade », informe la Lettre du Continent dans son édition de ce mercredi.

Le journal affirme que « les autorités de Dakar ne seraient pas opposés à un tel scénario ». Mais, ajoute la même source, elles posent une condition : « que (l’ancien ministre d’État) se fasse oublier en se retirant dans le riche émirat ».

Hors de question, aurait rétorqué l’intéressé du fond de sa prison. « Karim Wade serait opposé à toute idée d’exil, même momentané », avance la Lettre du Continent. Qui révèle que ce refus de s’éloigner du Sénégal « ne l’a pas empêché de dépêcher deux de ses avocats, Madické Niang et Mohamed Seydou Diagne, à Doha au cours de la seconde quinzaine d’avril afin de recueillir plus de précisions sur les contours de cette médiation ».

Karim Wade a été condamné, pour enrichissement illicite, à six ans de prison au mois de mars 2015. Il est détenu depuis avril 2013. À quelques jours du verdict de son procès, le PDS l’avait désigné candidat à la prochaine présidentielle, prévue en 2019.

Au mois de janvier dernier, le Groupe de travail spécialisé des Nations Unies avait jugé « arbitraire » sa détention. Un avis qui venait confirmer celui émis des mois plus tôt par le même organe.

Réagissant aux positions du Groupe consultatif, le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, ainsi que certains membres du gouvernement et de l’APR (au pouvoir) ont rappelé que les avis en question ne sont pas contraignants pour le Sénégal. Que les juridictions nationales, qui ont déjà classé le dossier après que la défense a épuisé tous les recours légaux possibles au niveau local, sont souveraines.

Malgré tout, au mois de mars dernier, la justice française avait jugé recevable la plainte de Karim Wade pour détention arbitraire. Cette décision faisait suite à une saisine du tribunal de Grande instance de Paris par les avocats de l’ancien ministre d’État.

Seneplus.com

9 Commentaires

  1. C’est tout à fait faux cet article. Le senegal exige tout simplement de recouvrer son argent volé et le reste ne pose aucun probleme. Que Karim reste au senegal ou pas .

  2. C’est en 2008 que le lobby des Bolloré avait choisi Macky Sall comme le plus sûr pour ses intérêts au Sénégal. Et j’ai souvent rappelé que c’est aussi en 2008 que Bolloré avait menacé de régler son compte à Karim Wade.
    tinyurl.com/nopyst2
    Il restait juste à fabriquer le prétexte pour le faire quitter Wade. Et la presse des 100 fut mise au service de Macky Sall par les mêmes qui avaient mis cette même presse au service de Idrissa Seck entre 2004 et 2007.
    Une fois la légion d’honneur autour du cou de Macky, le faux prétexte fabriqué pour qu’il quitte Wade a été la dite convocation de Karim pour être entendu sur sa gestion de l’ANOCI. Dans un autre texte, j’avais expliqué que Macky Sall n’a jamais convoqué Karim, même si tout le monde le répète. Si tout le monde y croit, c’est juste parce que le travail médiatique a réussi à prendre le dessus sur les mentalités. Macky n’a pas convoqué Karim. D’ailleurs comme, aujourd’hui, Moustapha Niass n’a pas convoqué Cheikh Kanté. C’est Mamadou Lamine Diallo qui l’a convoqué. Ici, toute la presse des 100 sera d’accord avec moi. Parce qu’il n’y a pas un programme pour monter à Moustapha Niass un boubou de victime de la dictature de Macky. Par conséquent, toute la presse répète que c’est M L Diallo qui l’a convoqué. il est seul responsable de cette convocation. Niass n’a rien à y voir. Et pourtant, en son temps, c’était Mamadou Seck, député de Bargny qui avait convoqué Karim. Pourquoi, cela est devenu une convocation de Macky ? C’est parce que la consigne avait été donnée de fabriquer un Macky Sall présidentiable, sous le thème d’une victime de la dictature de Wade.
    Normal qu’au bout de ce travail qui a mené Macky au pouvoir il reçoive son cahier des charges à appliquer. Ceux qui ont fait tout ce travail médiatique n’ont pas menti pour rien

    •  » C’est Mamadou Lamine Diallo qui l’a convoqué »

      Xeme .  » Je pense qu’il y a là, confusion, c’est l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Mamadou Seck qui convoquât Monsieur Karim Wade dans le seul but de lui donner l’occasion de laver tous les soupçons de mauvaise gestion et/ou de malversation lors du sommet de l’OCI ».

  3. Rappel.

    Dans ce procès, on est bien dans le fond du dossier, non ? Jules Diop nous disait que la CREI détient des preuves irréfutables. On comprend que c’est parce que les gens se disaient que la CREI n’a aucune preuve. Jules Diop nous disait donc qu’au procès, « attendez-vous à voir et entendre autre chose que ce que vous avez lu jusque là dans la presse ». Autrement dit si votre conviction est bâtie sur ce que vous avez lu jusque là dans la presse, sachez qu’il y a autre chose. Or, à la date d’aujourd’hui, qu’avez-vous vu ou entendu de nouveau dans le procès et que vous n’auriez pas lu dans la presse ?

    En 2002, Latif Coulibaly disait: » Karim a volé des milliards » avec comme seules preuves sa plume, sa haine et ses objectifs politiques. Et Karim répondait: » Ce sont des accusations mensongères, sans fondement ». Et le peuple, arbitre, se disait qu’il n’est pas possible de se faire une certitude, parce que c’est son père qui est au pouvoir.

    De 2002 à 2012, les Jules Diop, Madiambal, Yakham, Dansokho, Bathily ont continué de répéter « Karim a volé des milliards » et Karim a continué de répéter » ce sont des accusations mensongères ».

    De 2012 à 2014, le travail médiatique a été fortement renforcé par un procureur qui est allé en conférence de presse crier « Karim a volé des milliards » et Karim de répéter « Accusations mensongères ».

    Si dans ces conditions on arrive à un procès, que doit on attendre de ce procès ? Les mêmes sempiternelles « Karim a volé des milliards » et « accusations mensongères » ? Vous conviendrez avec moi qu’on doit attendre de ce procès ce que Jules Diop nous avez promis. Ce qui, dans tous les pays du monde, est appelé « pièces à conviction ». On attendait du procureur spécial, on attendait des avocats de l’état, après « Karim a volé des milliards » et « accusations mensongères » qu’ils nous disent « voici le document qui met fin à vos dénégations », « voici l’objet qui prouve que vous êtes des complices », « voici le matériel qui affirme que vous avez volé », « Voici la pièce qui atteste que vous possédez telle chose ».

    On attend d’un tribunal des éléments, des objets, du matériel, qui nous fait passer de la phase affirmative et subjective à la phase scientifique et objective. On attend d’un procès la matérialité qui met fin au narratif. Le procès ne peut être un prolongement, dans le Palais de Justice, des tournures de phrases de politiciens en campagne électorale.

    Et pourtant entre 2012 et 2014, l’état a dépensé pas moins de 10 milliards en honoraires, frais de mission, émoluments d’experts, et commissions rogatoires. Vous conviendrez avec moi, qu’on ne se déplace pas du Sénégal à Monaco pour aller chercher une belle phrase. On y va pour chercher des éléments matériels. On se déplace à Singapour pour avoir du matériel et non pour y chercher un beau parleur. L’état a donc payé 10 milliards pour réunir du matériel pour un procès. Au procès, ce devait donc être du matériel.

    Malheureusement, à la date d’aujourd’hui, au Tribunal, le procureur remplace un Dansokho politique, un avocat remplace un Latif, un autre avocat remplace un Jules Diop; et avec les mêmes moyens: la belle langue, la haine bien affichée (même si c’est du théâtre) et leurs objectifs politiques. En procès (en 2014), la situation est la même qu’en 2002. Les politiciens affirmaient que Karim a volé (eux, on les comprend), la CREI continue à affirmer que Karim a volé, alors que l’état a dépensé 10 milliards pour qu’on franchisse l’étape des affirmations.

  4. Qui croirait un seul instant que Karim, attendus par au moins trois millions de Sénégalais, puisse accepter d’aller vivre ailleurs que dans son pays pour vivre » libre »! Soyons sérieux, le Président Maky Sall sait ce qu’il doit faire, excepté une grâce qui rime avec clémence pour une faute ou délit commis et accepté !

  5. Sacré d un homme tragédie de un peuple les sénégalais sont réduit a la mendicité la traque des rancunier est devenu un frein pour le pays le Sénégal va directement vers l abîme de la dictature et le tâtonnement mais est ce que vous avez constaté le clannisme et l etnissisme mais le roi petit à comme il a régné l histoire jugera

  6. Cest ca un signe du sous developpement .
    Des deals sur Le dos du peuple,qui l accepte.
    Faut analyser l interet du Quatar a chercher a liberer un condamne Franco senegalais .
    Qui est derriere tout ca?et pourquoi ?

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