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Les confessions de Bousso Dramé en exclusivité sur Xalima

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Elle a refusé un visa pour la France. Depuis lors on  ne l’ a pas entendue. Sauf une lettre  publiée sur sa page facebook. Aujourd’hui, Bousso Dramé décide de briser le silence et choisit   xalimasn.com (le premier média  du pays qu’elle accorde une interview) pour dire, avec le talent qu’on lui connaît ,ce qui s’est passé réellement au consulat de France à Dakar.   (C’est le 19 juillet que Bousso Dramé a donné son accord pour  la réalisation de cet entretien )

Bonjour madame,

On ne vous présente plus. Votre nom a fait le tour du monde, via les sites d’information comme xalima et les  réseaux sociaux, pour une affaire que vous connaissez  bien et qui est d’ailleurs l’objet de cet entretien. Mais, d’abord, on a envie de  savoir qui est  Bousso Dramé ?

Je suis une jeune femme sénégalaise qui est née à Dakar dans une famille modeste. J’ai fait mes études primaires et secondaires dans l’enseignement sénégalais dont je suis sortie Boursière d’Excellence après le Baccalauréat. Grâce à l’accompagnement du Gouvernement sénégalais, j’ai eu la possibilité de continuer mes études en France. Ce n’était pas toujours facile, parce que je cumulais études et petits boulots, mais j’y suis arrivée quand même. Quand j’ai terminé mes études, rentrer servir mon pays, et mon continent était un choix évident et assumé. J’ai ainsi débuté ma vie professionnelle en Afrique.

Dans une lettre que vous avez adressée au consul de  France à Dakar, vous écrivez : « j’ai eu à faire face à des attitudes et propos condescendants, insidieux, sournois et vexatoires. Pas une fois, ni deux fois, mais bien plusieurs ». Peut-on savoir le contenu de ces propos ?

Tout a commencé à l’Institut Français qui organisait le stage de formation. A cause de nos agendas respectifs chargés – mon co-lauréat vit à Saint-Louis – les organisatrices n’arrivaient pas à caler une date pour la réunion de préparation logistique. De façon innocente et spontanée, j’ai contacté ce dernier pour coordonner nos dates et faire une proposition de créneau à l’Institut. C’est alors que j’ai reçu un email sec qui commençait par: « Ce n’est pas à vous de décider d’un RV. » J’ai alors appelé la jeune dame pour clarifier ma démarche. J’ai tout de suite fait face au ton hautain: « Nous sommes l’Institut Français, c’est à nous de décider! », « Vous vous rendez compte, vous avez gagné un très, très beau voyage et on ne va pas vous laisser flâner en France les mains dans les poches ! » Je lui ai calmement expliqué qu’il ne s’agissait pas d’imposer un RV mais d’en proposer un, pour les aider. Ensuite, la France n’était pas un mirage pour moi, alors que ce “beau” voyage ne la dispense pas de me parler correctement. Elle a changé de ton par la suite.

Une fois qu’elles ont difficilement calé la réunion, la seconde dame nous a servi des recommandations infantilisantes: « Gardez-vous de dépenser votre généreux per diem en shopping et de laisser une note impayée à l’auberge de jeunesse. Il faudra régler votre note sinon vous empêcheriez les futurs candidats de bénéficier de cette opportunité ! ». Son insistance sur cette histoire de note d’hébergement impayée m’a fait réagir et je lui ai demandé si mon co-lauréat et moi avions le profil de voleurs et de resquilleurs? Elle a répondu: « On doit traiter tout le monde de la même façon, personne n’a le profil-type du resquilleur jusqu’à ce qu’il resquille. » Je ne pense pas que de tels propos seraient tenus à l’endroit d’un lauréat canadien. Alors, pourquoi à nous?

Parce que le voyage était organisé par l’Institut Français, mes interlocutrices devaient envoyer une « Note d’Attention Favorable » au Consulat sollicitant l’octroi du visa pour une durée précisée. J’ai, alors, exprimé le souhait que ma Note d’Attention Favorable s’étende de 3 jours après le 11 juillet – fin de la formation – afin de passer du temps avec mes amis et anciens promotionnaires, à mes frais bien entendu. Je les ai senties réticentes soit-disant parce que l’Ambassade me soupçonnerait de vouloir rester en France illégalement. Son argument ? « Personne n’a le profil-type d’un immigré clandestin ». Apparemment, à leurs yeux, le seul fait d’être Africain vous rend suspect a priori de vouloir émigrer clandestinement en France. Il m’a fallu expliquer par écrit que j’étais prête à renoncer au voyage pour qu’ils acceptent de me prolonger mon séjour des 3 jours demandés.

 

«  Non merci », ainsi que vous avez renoncé à un visa pour la France . Qu’est ce qui s’est réellement  passé  entre vous et les services consulaires français à Dakar ?

Quand je suis allée au Consulat de France pour déposer mon dossier de demande de visa, j’ai été reçue par une guichetière extrêmement désagréable. D’ailleurs, avant de rentrer dans la cabine je l’entendais hausser le ton avec les demandeurs passés avant moi.  Je lui ai dit « bonjour », elle ne m’a pas répondu. Elle s’adressait à moi en criant pour tout comme si je devais payer pour ses frustrations. Et parce que deux de mes documents étaient malencontreusement intervertis, elle ne s’est pas privée de m’engueuler comme un enfant pris en faute. Idem au moment de prendre mes empreintes digitales, comme si je ne savais pas ce qu’était un pouce ou un index…

La veille du retrait de mon visa, mon co-lauréat, convoqué un jour avant moi, m’informe que l’Institut Français avait oublié de joindre à nos « Notes d’Attention Favorable », l’assurance voyage-groupe du Centre Albert Schweitzer. Je contacte alors le Centre qui m’envoie le document manquant que j’ai sur moi au moment de retirer mon passeport. J’ai été reçue par la même dame qui s’est encore comportée de la même manière. C’est là que je lui ai fait remarquer qu’elle ne respectait pas la plus élémentaire courtoisie. Elle m’a alors répondu qu’elle n’était pas payée pour être courtoise ni pour distribuer des sourires. Je lui ai  dit qu’à cause de ce genre d’attitudes, l’image de la France était écornée en Afrique, particulièrement chez nous.

Ensuite, elle me remet un bordereau et me demande de revenir le lendemain déposer l’Assurance du centre de formation manquant. Quand je le lui tends, elle refuse de le prendre. Sur un ton discourtois, elle me demande de revenir le lendemain entre 7h et 9h pour lui déposer ce document qu’elle pouvait prendre de suite puisque je l’avais! Etes-vous obligée d’être désagréable et de mal me parler? Lui ai-je demandé. « Que vous me trouviez désagréable ou pas, cela importe très peu. », m’a-t-elle répondu. Là, je lui ai répondu : « Madame, vous vous trompez. Ce que je pense compte car je suis une citoyenne de ce pays. Vous venez sur nos terres et vous nous traitez comme des moins que rien ! Cette histoire ne s’arrêtera pas là». J’étais franchement énervée et un garde m’a extirpée de la cabine. En quittant le Consulat, j’ai décidé, le cœur lourd de renoncer à ce voyage, qui n’était qu’un concentré de condescendance et de mépris du début jusqu’à la fin. En tant qu’être humain, j’ai une dignité intrinsèque que je n’autorise personne à bafouer.

Il parait que vous vouliez prolonger de trois jours votre séjour en France après la fin de votre formation. Ce que le consulat a refusé. Est-ce que  ce n’est pas ça l’objet de votre courroux et du refus ?

Vous savez, au final, j’ai pu obtenir le visa pour la période demandée, extension comprise. L’objet de mon courroux, ce sont les préjugés tenaces à notre sujet et le fait que dans le cadre de certaines démarches, on nous demande de nous écraser et d’endurer l’inacceptable en silence… pour un papier ou que sais-je-encore. Notre dignité vaut plus que tout cela et aucun honneur ni privilège ne saurait l’acheter. Tel est un des messages que j’ai voulu faire passer par cet acte de renoncement.

Pour certains commentaires, vous avez refusé ce visa pour faire du  buzz et exposer vos diplômes. Apparemment vous avez un beau parcours.

Merci pour le compliment. Vous savez, je n’ai pas honte de mon parcours car j’ai travaillé très dur pour le construire et il ne m’a été fait aucun cadeau. Je n’ai rien volé à personne. En plus des bourses de mérite, j’ai auto-financé mes études par des prêts et des petits boulots. Pour ce qui est d’exposer mes diplômes, c’est un faux-procès pour trois raisons. Premièrement, lorsque l’on rend public un écrit non-anonyme, c’est tout à fait normal de contextualiser le propos par quelques éléments biographiques. D’ailleurs, l’expression consacrée « dire  d’où l’on parle » vient de cette exigence. Je ne vais quand même pas ternir mon parcours pour ménager ceux que le parcours d’une personne battante dérange. Deuxièmement, si je cherchais à faire le buzz, j’aurais commencé il y a plusieurs années quand beaucoup d’occasions se sont présentées. Un exemple que j’ai donné lors de mon interview en wolof à Radio Sénégal: le Forum Afrique Avenir, présidé à Paris par Jacques Chirac et dont j’étais un des Rapporteurs m’avait valu, en 2007, d’être interviewée par plusieurs media et invitée d’honneur sur un plateau télé. J’ai toujours œuvré dans la discrétion, à tel point que beaucoup de mes amis n’ont connu ces éléments de parcours qu’à la publication de ma lettre ouverte. La cause défendue vaut bien ce sacrifice. Troisièmement, ces arguments légers me font rire, parce que j’ai volontairement choisi de ne mentionner qu’une partie de mes diplômes; j’en ai d’autres mais là n’est pas l’essentiel…

 

Revenons à votre lettre, vous parlez de  « fierté d’être noire et africaine », « ma chère Afrique »,  « préjugés qui ont prévalu au sujet des Africains et de l’Afrique », « du passé colonial ». Est-ce que là vous n’exagérez pas, vous ne sortez pas des clous? Vous voulez accuser de quoi en fait le consulat de France  ?

Honnêtement, j’ai du mal à comprendre la question. Qui oserait nier la réalité du fait colonial ? Qui oserait nier le néocolonialisme et son lot de préjuges tenaces ? Je ne vous apprends rien en vous disant que les media occidentaux dépeignent souvent l’Afrique comme un continent perdu où règnent tribalisme, coups d’état, famines guerres, génocides etc. Et quid de l’autre Afrique qui se bat, qui gagne, qui crée de la valeur, qui enrichit le monde de sa sagesse tutélaire ? Cette Afrique là on préfère l’ignorer parce qu’elle remet en cause les préjugés. Heureusement que cela commence à changer peu à peu. Là où certains préfèrent fuir l’Afrique, l’aimer de loin, moi je l’étreins et j’agis concrètement. Mon destin est Africain et je sais que notre génération n’a pas le choix. Je n’y peux rien si je vibre pour l’Afrique, c’est ainsi et pas autrement.

Toujours dans votre lettre, vous écrivez, que si vous aviez renoncé à ce visa, c’est au nom des milliers de Sénégalais à qui on a refuse le sésame. Mais le problème est, qu’on ne  vous  l’a pas refusé . Et des sénégalais, à votre place,  auraient accepté avec plaisir.

Comme je vous disais plus tôt, le visa ne m’a jamais été refusé. Je l’ai obtenu et j’ai pris la décision volontaire d’y renoncer en ne voyageant pas. C’est un choix personnel que j’assume pleinement.

Je n’ai pas tenu les propos que vous rapportez. Ma lettre dit en substance : « Renoncer au nom de tous ces milliers de Sénégalais qui méritent le respect, un respect qu’on leur refuse au sein de ces représentations de la France, en terre sénégalaise, qui plus est ». Ce que je ne cautionne pas ce sont ces sous-entendus, ces brimades, ces humiliations… J’ai reçu tellement de messages de témoignages qui m’ont touchée et qui vont dans ce sens. Prenez l’exemple de ce monsieur qui, il y a quelques années, a demandé un visa pour ramener la dépouille mortelle de son épouse et que le Consulat de France à Dakar a suspecté de vouloir émigrer illégalement… Où se trouve l’empathie dans tout cela ? Vous trouvez normal ce sentiment de toute-puissance ? Eh bien, pas moi. Comme je le dis dans « Semer la Graine et faire réfléchir » – la deuxième contribution que j’ai publiée après la lettre ouverte – les administrations ne doivent pas asservir l’homme. Elles sont crées pour le servir. Il est impératif de remettre l’humain au cœur de ces processus administratifs froids. Cela vaut pour toutes les administrations, d’ailleurs et pas seulement les Consulats.                                                    

Vous êtes d’accord avec des chroniqueuses d’Africa Numéro 1, très contentes de vous d’ailleurs , quand elles affirment que vous « avez fait un gros doigt d’honneur à la France » ?

Tout d’abord, je profite de cette tribune pour remercier à nouveau Fatou Biramah, Neega Mass et Aissa pour leur hommage tout en humour. J’ai eu un beau moment de grand fou-rire! Ce que j’ai apprécié, c’est qu’avec des expressions drôles, elles ont explicité ma lettre aux Africains. Beaucoup d’autres personnes à sensibilité artistique m’ont manifesté un soutien avec leur talent. Certains ont écrit des contributions ou des poèmes qu’ils ont publiés sur la toile. D’autres, ont utilisé le rap, comme Keyti et Xuman qui, au cours du JT rappé ont eu l’amabilité de parler de ma lettre ouverte. J’ai beaucoup de respect pour ces formes d’expression. A partir du moment où ma lettre ouverte est devenue publique, elle ne m’appartient plus et chacun se l’approprie  à sa manière.

Vous êtes devenue l’ icône continentale, la figure de proue, la chantre de la contestation contre la politique française en matière de visa. De surcroît vous avez contraint le consul à réagir. Donc, criez -vous victoire ?

Je ne considère pas que faire réagir le Consul soit une victoire en soi.  La victoire c’est de voir germer cette graine que j’ai voulu semer pour que l’arbre du respect et de la dignité étende ses branches. Nous pouvons tous, à notre manière, perpétuer le combat, et ne plus accepter de négocier notre dignité. Et je ne parle pas seulement de consulat, mais dans toutes les situations de la vie. J’ai d’ailleurs reçu beaucoup de témoignages de gens me disant qu’ils avaient été inspirés par mon acte et ne laisseraient plus passer certaines choses dans leur vie.

La victoire c’est aussi voir ces attitudes que je dénonce appartenir au passé et qu’il y ait une amélioration de la qualité de l’accueil au niveau du Consulat de France. On peut refuser un visa à quelqu’un mais le faire avec respect. « Bonjour », « merci », « au revoir » c’est le minimum. J’ai bon espoir, car j’ai reçu des retours de personnes qui sont allées au Consulat après la publication de ma lettre, et qui disent avoir été accueillies avec plus d’égards qu’auparavant. Mais il y a mieux encore. Interpellé sur cette affaire, l’Ambassadeur de France au Sénégal sortant, M. Nicolas Normand a reconnu dans une interview “Grand Jury” accordée le 14 Juillet 2013 au Groupe Futurs Media qu’il se posait un problème au niveau de l’accueil et que des mesures seraient prises. Je me réjouis de cette déclaration, tout en espérant qu’elle s’inscrive dans la durée.

Vous êtes une activiste ou une militante ?

Cela dépend de ce que vous entendez par là. Si « militant » veut dire membre d’un parti politique, d’un syndicat ou d’une doctrine, je vous dirai non. Je ne suis affiliée à aucun parti et je ne représente aucun intérêt particulariste, qu’il soit économique, politique ou autre. Je parle en mon nom seul et au nom de mes concitoyens, des Africains et de ceux, qui à travers le monde sont épris de justice.

Par contre, si par « activiste » vous entendez un « partisan de l’action directe », l’acte que j’ai posé entre totalement dans cette ligne. Parler c’est bien, mais agir c’est encore mieux et il faut dans certaines situations le faire pour que les choses avancent, comme ce fut le cas avec cette affaire de visa. Il y a un temps pour parler et un temps pour agir.

Est-ce que depuis cette affaire, avez-vous  été reçue par le consul de le  France, ou par les  autorités diplomatiques du Sénégal ?

Non je n’ai été reçue ni par le Consul ni par les autorités sénégalaises. A vrai dire, je ne suis demandeuse de rien du tout. J’ai agi comme me le dictait ma conscience et je n’attends absolument rien en retour. Par contre, j’ai reçu beaucoup de messages de soutien de la part de personnalités sénégalaises comme françaises, appartenant notamment au milieu politique, syndical, aux media, au monde des affaires, de l’art et de l’activisme. Je profite de cette opportunité pour les remercier de leurs mots d’encouragement et de soutien. Surtout et pour terminer, un grand merci à ceux qui m’ont apporté leur soutien sur ma page Facebook, sur mon compte Twitter, sur les forums en ligne et qui m’ont envoyé des milliers de messages. J’aurais aimé répondre à chacun mais cela m’est malheureusement impossible. Qu’ils trouvent ici, l’expression de ma profonde gratitude.

Merci

Entretien réalisé par Adama Diouf

 

12 Commentaires

  1. Une interview de haute facture aussi bien dans la formulation des questions que dans les réponses apportées. Y a pas de question idiote à la presse sénégalaise: tu es né où? Etes vous au coeur à prendre? Avez vous un petit copain. Bravo Adama

  2. L’interview a permis d’éclairer beaucoup de choses. Elle a montré qu’il y a aucun lobby dernière la fille. La fille a agi seule pour défendre des intérêts communs et pas personnels. Boussou je t’admire pour ce que tu as fait: résister à un visa que tout le monde rêve.

  3. jeune fille, à travers vos réponses, vous dégagez une maturité impressionnante. Vous maîtrisez bien la langue de Molière. Vous avez posé un acte qui a une haute portée historiques. je pense que Adama qui vous a interviewé et qui est historien de formation, l’apprendra dans quelques années à ses futurs étudiants

  4. Des réponses claires et nettes avec une bonne maîtrise de la langue française. Félicitation pour avoir « fait un gros doigt d’honneur à la France ». Je ne pense pas que vous exagériez comme veut le faire comprendre Adama. Je comprends qu’il soit dans un rôle d’interviewer

  5. Adama, j’aimerai bien avoir ta propre opinion sur l’acte posé par Bousso Dramé. Toi qui est chroniqueur qui aime décortiquer l’actualité, « défenseur » des interêt du peuple. Pas un seul mot sur cette affaire. Pire , tu as voulu piéger la fille en voulant lui dire des bêtises comme quoi que la France est raciste. C’est le sens de ta question quand tu lui dis qu’est qu’elle accuse en fait la France? Heureusement elle est intelligente.

  6. Arretez de faire passer Adama ce qu’il n’est pas. C’est un gas bien, un gentleman, un vrai patriote. Ca fait longtemps qu’il n’intervient plus ou rarement dans le débat national par manque de temps. Il a même suspendu son émission qu’on aimait tant. C’est un vrai patriote et je suis sûr , il est sur la même ligne que Boussou Dramé. Mais il est dans une position d’interviewer. Il est obligé de poser les questions que nous avons envie de poser à Bousso.
    Adama est un vrai patriote, j’ai lu sa thèse, il a été trop dur avec le systéme colonial français

  7. Bravo à Bousso ! Il faut le dire que l’ambassade de France à Dakar est un habituè des faits.En 1992 devant l’indiscipline des Commis j’avais organisè un sit-in dans l’ambasade à Dakar….C’est depuis lors mon choix ètait fait.Tout sauf la France des -Votants- lepenistes de Dakar…ingrates et de courte mèmoire…J’ai optè finalement pour le Canada à cause du racisme de l’Ambassade de France à Dakar,etc

  8. Désolé de devoir faire mon commentaire à contre courant de ce que j’ai lu dans vos commentaires !
    Cela fait beaucoup quand même (le personnel du centre culturel-le presonnel du consulat)comme si toutes ces personnes s’étaient données le mot d’ordre. On est nombreux à avoir le sentiment que l’on nous parle comme ci ou comme cela par que l’on est noir ou Africain et on est aussi nombreux à se présenter devant certaines personnes avec un jugement tout fait. J’ai l’impression que l’Afrique ne va pas de l’avant et reste liée à un fil sentimental de susceptibilité qui le prive d’avancer.
    Mon avis sur cette affaire est que vous faites trop de bruit pour cette histoirette.

  9. Cette dame commence à me souler avec son histoire, si elle n’est pas contente des français qu’elle reste à Dakar, merde à la fin, depuis plusieurs mois elle nous pompe l’air.

  10. je suis trés fière de toi et je pense k si tous les africains étaient comme toi les francais nous respecteraient davantange .On doit avoir la dignité et croire en soi merci madame tu es grande je t adore

  11. MMG C’est simple! Si elle te pompe l’air, ne lis pas les posts sur elle et c’est mieux pour nous. On a marre des aigris et mecontents qui POLLUENT les debats et les forum.On est de tous coeur avec toi Bousso. N’ecoutes pas ce jaloux et niak fayda. Toute personne digne est avec toi.

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