-Au Cameroun, l’homosexualité est passible de cinq ans de prison. Mais pour certains, se battre pour les droits des minorités sexuelles peut coûter encore plus cher. Lundi 15 juillet, Éric Lembembe, militant de la cause homosexuelle et journaliste, a été retrouvé mort à son domicile de Yaoundé. Il avait auparavant été torturé.
Le cou et les pieds brisés. Le visage et les mains brûlés par un fer à repasser. Lundi 15 juillet, le militant pour les droits des homosexuels au Cameroun, Éric Lembembe, a été retrouvé mort à son domicile de Yaoundé. Proche collaborateur de Human Rights Watch, qui a annoncé son décès, il était reconnu au Cameroun pour son combat en faveur des minorités sexuelles et présidait la Fondation camerounaise pour le Sida, organisation qui luttait contre le VIH et pour les droits LGBT.
« Nous condamnons cet acte terrible et encourageons les autorités camerounaises à diligenter rapidement une enquête et à poursuivre les responsables de sa mort », a aussitôt réagi Marie Harf, porte-parole du département d’État américain. Neela Ghoshal, chercheur sur les droits des minorités sexuelles à Human Rights Watch, a quant à elle souhaité que la police n’ait « pas de repos tant que les coupables de cet horrible crime ne seront pas face à la justice ». « Le président Biya doit sortir de son silence au sujet des violentes homophobes au Cameroun et condamner publiquement cette attaque », a-t-elle ajouté.
Jeuneafrique.com
fèlicitations ,que Dieu vous bènisse.
La nature maudit la ou les gens n’ont aucun respect de la dignité humaine.