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FIN DE GREVE DANS LES UNIVERSITES DU SENEGAL Les enseignants du Supérieur rejoignent les amphis, demain

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Les perturbations notées ces derniers temps-ci dans les universités du Sénégal, du fait de la grève des enseignants du Supérieur, vont dès demain relever du passé. Pour cause, le Saes suspend son mot d’ordre de grève et demande à ses militants de rejoindre les amphithéâtres ce mercredi. Avant d’appeler au sauvetage du système et à … la convocation d’un Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation.

Après plus d’un mois de paralysie des établissements d’enseignement universitaire, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) a décidé hier, lundi 21 mars, de suspendre le mot d’ordre de grève qui avait conduit ses militants à dérouler un plan d’action de grève ayant durement perturbé le fonctionnement des structures universitaires. Les compagnons de Seydi Ababacar Ndiaye, le secrétaire général du Saes, mettent par là fin au bras de fer qui les opposait aux pouvoirs publics et s’accordent pour  rejoindre les amphithéâtres dès demain, mercredi 23 mars.

Cette suspension de la grève des enseignants du Supérieur intervient, indique un communiqué dont nous avons reçu copie, dans le sillage de la bonne volonté manifestée par les membres du Saes et des « engagements pris par le Gouvernement », Ce faisant, indique-t-on, «Non seulement, le Saes tient à sauver l’année académique, mais encore voudrait aussi donner au Gouvernement l’opportunité et le temps nécessaire à l’étude et la prise en charge complète de sa plateforme revendicative ». Prenant dès lors à témoin la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Fenapes) et l’opinion publique, les enseignants décident de suspendre leur mot d’ordre de grève et de reprendre les enseignements, ce mercredi 23 mars, à partir de 08H.

Concernant les gaps notés dans le fonctionnement des universités, le Saes tient cependant à préciser qu’il ne ménagera aucun effort pour que « l’Université sénégalaise soit à même d’accueillir tous ses bacheliers, de faire réussir la majorité de ses étudiants et de prendre en charge les besoins scientifiques de la société ». Dans la foulée, les compagnons de Seydi Ababacar Ndiaye réaffirment qu’ils ne laisseront pas aussi « le vacatariat y prospérer et des campus virtuels y demeurer ».

Au regard de la « gravité de la situation » et des handicaps de tous ordres que rencontrent les universités sénégalaises, le Saes invite enfin le Président de la République à convoquer un Conseil présidentiel sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation pour permettre au Sénégal de jeter de manière structurelle les bases réelles de son « essor scientifique du Sénégal et de sa compétitivité académique ».

Pour rappel, le Saes a déposé le 12 janvier 2011 un préavis de grève assorti d’une plateforme relative à diverses revendications. Parmi celles-ci, on relève la  finition des logements administratifs et blocs scientifiques ou pédagogiques entamés dans  tous les établissements du supérieur, l’augmentation conséquente des budgets des universités, la  réforme des grades ou titres universitaires, la sécurisation des campus et le respect de tous les accords conclus.

Ces points de revendication, déclinés en dix-sept modalités par le Saes, avaient pour objet l’amélioration des conditions de travail dans l’enseignement supérieur, la mise à jour des titres et fonctions universitaires et la meilleure prise en charge du sous-secteur de l’Enseignement supérieur.

sudonline.sn

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