Sept semaines après sa déclaration dans une zone enclavée de la RD Congo, l’épidémie d’Ebola dans le pays est terminée, a annoncé samedi le ministre de la santé. Quatre personnes sont décédées.
Les autorités congolaises ont annoncé, samedi 1er juillet à Kinshasa, la fin de l’épidémie d’Ebola, sept semaines après sa déclaration dans une zone enclavée du nord-est de la République démocratique du Congo (RD Congo). Elles avaient affirmé que le pays faisait face à une épidémie le 12 mai dernier.
#RDC : La déclaration du ministre de la santé @OlyIlunga sur la fin de l’épidémie à virus #Ebola en #RDC Likati. pic.twitter.com/egLfr0sPTJ
— Pascal Mulegwa (@pascal_mulegwa) July 1, 2017
« Je déclare à partir de ce jour à minuit, la fin de l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en RD Congo, à Likati », dans la province du Bas-Uélé, a déclaré à la presse le ministre congolais de la Santé, Oly Ilunga.
Il a expliqué que depuis le 2 juin, aucun nouveau cas confirmé de fièvre hémorragique à virus Ebola n’avait été enregistré dans le Bas-Uélé. La fièvre hémorragique provoquée par ce virus est hautement contagieuse et la durée d’incubation du virus Ebola est de 21 jours.
La maladie a été détectée dans une zone isolée du Bas-Uélé, à environ 1 300 km au nord-est de Kinshasa, et a tué quatre personnes. Le ministre a indiqué que « 105 patients suspects, qui répondaient à la définition des cas, ont tous été testés négatifs ».
Oly Ilunga a cependant appelé à la « stabilisation et à la résilience du système de santé de la province du Bas-Uélé, qui a été fortement déstabilisé ».
Cette épidémie d’Ebola en RD Congo est la huitième dans le pays depuis la découverte de ce virus sur son sol en 1976. Elle est la première flambée d’Ebola depuis la terrible épidémie qui avait frappé l’Afrique de l’Ouest entre fin 2013 et 2016, causant plus de 11 300 morts, sur quelque 29 000 cas recensés à plus de 99 % en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
Avec AFP