La star du hip-hop a annoncé dimanche sur Twitter qu’il faisait appel du rejet par les autorités électorales d’Haïti de sa candidature à la présidence de ce pays, estimant qu’il répondait à tous les critères d’admissibilité.
Il estime qu’il répond à tous les critères d’admissibilité « et la loi doit être ‘Respectée’« . Au surlendemain du rejet par les autorités électorales d’Haïti de sa candidature pour se présenter le 28 novembre pour succéder à René Préval, l’ex membre des Fugees Wyclef Jean, 40 ans, très populaire auprès des jeunes du pays, a annoncé dimanche sur son profil Twitter (cliquer ici pour voir le message) que ses avocats allaient faire appel lundi de cette décision.
L’annonce vendredi du rejet de sa candidature par le Conseil électoral provisoire à Port-au-Prince avait été faite après de longues heures d’attente sans explication. Wyclef Jean « représentait une menace pour le candidat au pouvoir mais plus largement aussi, une menace pour toute la classe politique parce que sa candidature avait suscité beaucoup de réactions de la part de la population », avait pour sa part réagi un ancien parlementaire, Emmanuel Wesner.
Dans un communiqué, Wyclef Jean avait alors indiqué qu’il acceptait la décision du Conseil et appelé ses partisans au calme. Il avait alors précisé que le Conseil avait estimé qu’il n’était pas un résident de Haïti. « Bien que je ne sois pas d’accord avec la décision (du Conseil), j’accepte respectueusement la décision finale de la commission et j’exhorte mes partisans à faire de même », avait déclaré le chanteur. Le rejet de la candidature de Wyclef Jean a causé samedi le mécontentement d’habitants de Port-au-Prince où l’ONU avait appelé à la « sérénité » dans l’organisation d’élections « libres, transparentes et équitables ».
Outre la star du hip-hop, de loin le plus connu des candidats et très populaire parmi la jeunesse, 33 autres personnalités étaient sur les rangs. Au total 15 noms ont été rejetées, notamment les six candidats de la diaspora haïtienne, et 19 acceptés. Le scrutin pour élire le prochain président d’Haïti, ravagé par le séisme du 12 janvier, est prévu le 28 novembre mais des doutes persistent sur la capacité des autorités à maintenir cette échéance.
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