Handball-Championnat Élite Dames : l’ogre Disso, l’outsider Diamono et les autres, dont un DUC amoindri et les ambitieux ISEG et Golf HBC

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XALIMANEWS-A veille du Championnat Élite Dames qui démarre ce samedi 29 janvier 2022, sur toute l’etendue du territoire national, voici la presentation des forces qui se dégagent sur le papier en attendant les réalités du terrain.

Pour le championnat Élite féminin qui commence ce samedi, les différentes écuries se sont renforcées en vue de réussir une bonne saison. Pour certaines, la saison 2022 doit être celle de la confirmation, et pour d’autres, tellement ambitieuses, elles cherchent à bousculer la hiérarchie et jouer les premières rôles. Dans cette optique, le Disso de Guediawaye champion en titre, l’ISEG qui s’est maintenu dans l’Élite grâce aux Barrages, le promu Golf HBC, voire le vice tenant le Diamono de Guediawaye, sont les équipes les plus actives sur le marché des transferts.

La formation du quartier Wakhinane Nimzatt de Guediawaye championne en titre, rêve plus grand pour cette saison sportive 2021/2022. Devant prendre part à la prochaine Coupe d’Afrique féminine des clubs, le Disso de Guédiawaye s’est renforcé en recrutant de grands noms du handball local. Ainsi, 3 joueuses du DUC et non des moindres, Bineta Cissé (Demi-centre), Mame Diarra Ndiaye (Pivot), Gnilane Sarr (Arrière) sont enrolées par la formation dirigée par l’experimenté coach Chérif Tall. Ne s’arrêtant pas là, les Championnes en titre sont allées débaucher Ndeye Faye, la demi-centre de la Renaissance de Tivaouane. Ces arrivées vont combler le départ de l’excellente Astou Ndiaye partie rejoindre l’ISEG et feront du Disso le favori légitime pour sa propre succession. Avec son effectif XXL, le club cher au président de la Ligue Demba Baldé, fera fureur cette année. Derrière cet ogre du handball féminin, la formation de Diamono de Guédiawaye vice-championne du Sénégal n’est pas restée les bras croisés. Le club du quartier Cheikh Wade de Guédiawaye qui a perdu un élément de sa base arrière Marième Diène partie à l’ISEG et Murielle Diogbo la gardienne doublure d’Awa Cissé partie au Golf HBC, s’est attaché les services de Sokhna Tall de Djadji Sarr (Pivot), Mama Gaye (ex R Tivaouane, Arrière), Yande Faye (ISEG) et Haby Diop (Stade de Mbour). Avec ces recrues associées aux Sokhna Ndoye, Awa Cissé, Maimouna Dia et Mame Seye Dione, le méthodique et passionné coach Moussa Sy peut concocter un cocktail détonant et répéter les performances de la saison écoulée. Après ces 2 clubs issus de la grande mégapole de Guediawaye, l’ambitieux ISEG fait partie des outsiders et peut bousculer l’ordre pré-établi. Avec son recrutement dantesque, constitué de Marième Diène « Bébé » (Arrière-Diamono), Ndeye Sokhna Sene (Gardienne-DUC), Mame Anta Bathily (Pivot-DUC), Astou Ndiaye (Disso Arrière), Adja Maimouna Gueye « Nani’ (R. Tivaouane-Arrière), Fatou Goudiaby (Saltigué-Arriere), la formation chère à Mamadou Diop ISEG et la passionné dirigeante Bineta Ndoye, dirigée par le Serbe Zoran Batinic l’ex coach du Widad Smara (Maroc) devrait pouvoir jouer les premières rôles cette année en voyant ses ambitions à la hausse. Avec l’effectif de la saison écoulée composé des Mame Diarra Diagne, Mame Diarra Lo, Khady Segnane, mixé avec les nouvelles venues, la formation estudiantine peut séduire et s’habituer à gagner si la mayonnaise prend vite. On ne peut pas de recrutement sans évoquer celui du Golf HBC promu cette saison en D1 après un très long bail au purgatoire. Le club du premier vice président de la Fédération sénégalaise de Handball Chérif Ndiaye, veut rêver grand. Après avoir accéder dans l’Élite lors du tournoi de Montée au dépens de Medinatoul, les coéquipières de Nafissatou Thiandoum Gueye « Mamy » comptent durer en D1, voire surprendre. Au vu du recrutement procédé par le troisième club de la banlieue de Guediawaye, on peut dire sans se tromper que le Golf HBC est un promu aux dents longues. Quand une formation peut se permettre d’enroler des joueuses de la trempe de la Lionne Awa Diop qui vient de la France (ATH Handball), l’internationale U20 Thiaba Ndiaye (Maroc-Arrière), Murielle Diogbo (Diamono-Gardienne), Salemata Camara (Meilleure joueuse championnat Guinée), Sira Kanouté (Mali), Fatou Coundoul (DUC-Demi-centre), Diakhere Coundoul (ex R Tivaouane-Arriere et demi centre), Sadio Gueye (Djadji Sarr-Demi-centre), Mama Diouldé Ba (El Hadj Badiane-Gardienne), Awa Gueye (Richard Toll-Arriere), elle peut fièrement décliner ses ambitions. Avec ce groupe, le coach Alioune Ndour, qui travaillera en collaboration avec le nouveau Directeur technique Mame Ngor Seck, peut avoir son mot à dire dans l’Élite féminine malgré son statut de promu. Dans l’effectif des coéquipières de Marietou Wade, il y’a matière à espérer réussir un bon parcours.

On ne peut évoquer les mouvements dans les clubs sans faire l’état des lieux, chez le club pensionnaire de l’UCAD, le DUC. Championnes du Sénégal en 2019, les Étudiantes demi-finalistes des Play-Offs battues par le finaliste Diamono et finalistes de la Coupe du Sénégal, ont subi une grosse saignée à l’entame de la nouvelle saison. Le DUC a perdu sa colonne vertébrale, avec les départs de 6 joueuses cadres, dont Mame Diarra Ndiaye, Bineta Cissé, Gnilane Sarr, parties chez le champion en titre Disso, Ndeye Sokhna Sène, Mame Anta Bathily enrolées par l’ISEG et Fatou Coundoul chez le promu Golf HBC. Avec de telles pertes, il sera difficile pour le club cher à Bodo Sow de contester la suprématie des coéquipières de Ndawa Dièye. Cependant, les Jaune-noire ont enrôlé 2 joueuses de la Renaissance de Tivaouane, la gardienne Fina et l’Ailière droite Mame Diarra Sagna, en plus de Mama Gueye (Saltigué-Aillière-arrière). Un recrutement qui ne peut combler la saignée subie durant l’inter-saison. A Sofiatou Diatta, Coumba Sy de porter l’équipe et peut être que dans leur sillage, elles vont amener le groupe à se surpasser. La Renaissance de Tivaouane et le formation du Saltigué de Rufisque en perte de vitesse ces dernières années, ne semblent pas en mesure de briguer les places aux accessits cette année. Le club ?e la cité réligieuse a vu plusieurs de ses joueuses quitter la barque alors que chez les Rufisquoises anciennes terreurs du handball féminin, l’effectif n’est pas outillé pour contester la suprématie des Disso, Diamono et autres.

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