XALIMANEWS : Si certains le qualifient le massacre des 13 personnes en Casamance comme un acte contre le processus de paix en Casamance, d’autres, comme Jean Paul Dias, considèrent que c’est un règlement de compte. Pour le secrétaire général du Bloc des centristes « Gaindé » (BCG), « égorger » n’est pas la marque de fabrique du mouvement séparatiste. Il est d’avis que c’est des gens venus d’ailleurs qui ont voulu régler des comptes.
« C’est un règlement de compte parce que, égorger ne fait pas partie de la signature du MFDC», a-t-il indiqué sur les ondes de la radio Sud Fm.
il ajoute : «Cette affaire m’a honnêtement surpris. Parce que, j’étais convaincu que le Sud (Casamance) était pacifié et tout d’un coup cette affaire surgit »,
Le secrétaire général du BCG d’informer qu’il a toujours soutenu qu’ :«Après la chute de Yaya Jammeh, il fallait que le Sénégal reste dans la zone Nord, entre le département de Bignona et la Gambie, au moins pendant deux (2) ans renouvelables».
Selon lui, « si l’armée a la certitude que certains individus se sont réfugiés en Guinée Bissau, le Droit international lui donne le droit de poursuite, elle n’a qu’à exercer ce droit de poursuite ».
Le père de Barthélémy Dias a également parlé de l’appui logistique que l’Etat doit apporter à l’armée sénégalaise : «j’ai toujours pensé qu’il nous fallait des hélicoptères de combat, des hélicoptères ambulances, qui nous permettraient d’évacuer un certain nombre de blessés, des lunettes de vision de nuit, etc.»