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La pauvreté des familles et des enfants: Une cause des violences sexuelles

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« La pauvreté des familles constitue un élément constitutif des violences faites aux enfants ». C‘est du moins ce qu’on peut retenir du plaidoyer du Comité des experts en droits de l’enfant à l’initiative de l’organisation Education et développement de l’enfant (Eden). Ce plaidoyer a été présenté hier mercredi 05 mai à la salle de conférence du Cdeps de Guédiawaye, lors des journées d’action contre les violences sexuelles envers les enfants dont le thème est « Lutte contre les violences sexuels en banlieue : Rôles et Responsabilités des acteurs »

« La pauvreté favorise les violences faites aux enfants. cette pauvreté (des parents) pousse les filles à se prostituer pour venir en aide à leur parent ». Et, cette prostitution des enfants devient une violence car, « les enfants qui pratiquent cet acte n’ont pas encore 18 ans ». C’est Maïmouna Faye, juriste et membre du comité des experts d’Eden (Education et développement de l’enfant) qui attire ainsi l’attention sur ce phénomène. C’est à l’occasion du comité des experts en droits de l’enfant lors des journées d’action contre les violences sexuelles envers les enfants. La manifestation, à l’initiative d’Eden, a eu pour cadre la salle de conférence du Cdeps de Guédiawaye sous le thème « Lutte contre les violences sexuels en banlieue : Rôles et Responsabilités des acteurs »

Abondant dans le même sens, le président d’Eden Mame Ngor Diouf note que « la pauvreté constitue de façon globale une violation des droits des enfants ». Les recherches d’action faites par les enfants révèle que « la pauvreté des familles fait partie des causes de la violence ». Avant d’ajouter que la violence est un phénomène tellement grave qu’aucune raison n’est en mesure de la justifier, même si une situation de pauvreté se présente.

Le président d’Eden a rappelé que les enfants doivent être protégés contre les violences physiques sexuelles et morales. « Ils doivent être protégés dans le temps et dans l’espace qu’il soit en milieu familial ou en scolaire », martèle Mame Ngor Diouf. A l’en croire, les enfants ont ont des droits. Et, l’un des droits fondamentaux de l’enfant est sa protection contre toute forme de violence pour préserver son intégrité et son épanouissement en ce sens que ces violences ont des conséquences néfastes sur la suivie de l’enfant.

C’est pourquoi il est nécessaire de « mener une campagne sur les droits des enfants. Il faut d’abord l’engagement des autorités sur le respect des lois au niveau communautaire et associatif qu’on puisse mener des actions coordonnées, mais aussi de pouvoir appliquer les lois qui existent », déclare Mamadou Yauck, le président du groupe violence du comité des experts en droit de l’enfant par ailleurs président du Parlement des enfants.

C’est dans ce cadre que le comité des experts en droit de l’enfant a décidé « de mener des actions pour lutter contre ces abus en réunissant tous les acteurs les Ong, les autorités étatiques, mais aussi les partenaires pour essayer de réfléchir sur les mécanismes et les actions qui pourraient être efficaces et efficiences pour lutter contre les phénomènes d’abus sur les enfants », ajoute le président du Parlement des enfants.

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