La situation s’aggrave à l’université de Thiès. Les étudiants qui sont en grève depuis le 15 avril dernier, passent à la vitesse supérieure. Ils ont entamé ce mercredi, une grève de la faim illimitée. Ils soutiennent qu’ils sont prêts à mourir pour avoir gain de cause. Ils réclament l’achèvement des travaux des chantiers l’université qui accueille 1300 étudiants, la mise à leur disposition de bus de liaison, d’autant plus que la plupart d’entre eux sont obligés de marcher 7 km pour rejoindre le campus pédagogique qui se trouve à l’Ecole polytechnique de Thiès. Les étudiants exigent que leur soit restitué l’Hôtel du rail pour loger ceux d’entre eux qui n’ont pas de chambres.
Le mouvement de grève des étudiants à l’université de Thiès se durcit. Les étudiants sont décidés à aller jusqu’au bout de leurs actions pour la satisfaction de leurs revendications. Depuis le 15 avril qu’ils sont en grève, les étudiants soutiennent qu’aucune autorité n’est venue discuter avec eux.
Ils avaient même organisé une marche de Thiès à Dakar, mais dénoncent-ils, les autorités continuent à faire la sourde oreille. Depuis, ce mercredi, les étudiants entament une grève de la faim illimitée, jusqu’à ce que leurs doléances aboutissent.
Les étudiants déclarent qu’ils ne cessent en vain de réclamer la réception des quatre bus de liaison que leur avaient promis les autorités et qui doivent permettre nombre d’entre eux de se rendre au campus qui se trouve à l’Ecole polytechnique de Thiès distante de 7 km de l’université. La plupart des étudiants sont obligés de marcher pour s’y rendre.
Ils demandent que l’Hôtel du rail leur soit restitué pour le logement des étudiants qui n’ont pas de chambres. Les étudiants réclament enfin l’achèvement des travaux des chantiers de l’université. Pour eux, ce sont autant de problèmes qui bloquent le fonctionnement de l’université.
Très remontés, les étudiants demandent au chef de l’Etat ou au Premier ministre d’intervenir pour décanter la situation. ‘’Nous sommes prêts à rendre l’âme et obtenir gain de cause’’, prévient Mass Sèye, le porte-parole des étudiants.
