LA SENELEC ENTRE MAUVAISE GESTION ET CORRUPTION Otage des milieux affairistes

Date:

L’Alliance des forces de progrès (Afp) est catégorique : la situation catastrophique que vit la Senelec est la « conséquence d’une mauvaise gestion administrative et d’une corruption organisée ». Pour le leader de l’Afp, Moustapha Niasse, « les pratiques de mauvaise administration et de corruption, plombent le développement du secteur énergie au Sénégal ». La déclaration est contenue dans un communiqué daté du 19 juillet.

« La politique catastrophique de l’énergie au Sénégal est la conséquence d’une mauvaise gestion administrative et d’une corruption organisée ». C’est du moins ce qu’affirme l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse dans un communiqué daté du 19 juillet. Et malgré cette tragédie interminable, dit-elle, le « gouvernement de Me Wade, par des communications mensongères, continue d’essayer de tromper le peuple ».

Si des mesures ne sont pas prises…

Pour les camarades de Moustapha Niasse, « si des mesures radicales ne sont pas prises dans l’immédiat pour régler définitivement le problème de l’électricité dans notre pays, toute notre économie s’effondrera, notre système de santé sera paralysé, sans oublier d’autres conséquences prévisibles, comme l’isolement de notre pays, que continueront de fuir les investisseurs ».

Pratiques de mauvaises gestions et de corruption

L’Afp a rappelé le diagnostic de son Secrétaire général lors d’une conférence de presse sur la situation du pays. Moustapha Niasse déclarait :  » Je voudrais évoquer avec vous les raisons qui fondent l’arriération du Sénégal dans le domaine de l’énergie, pour expliquer les mécanismes par lesquels des comportements et des mesures exclusivement au service de pratiques de mauvaise administration et de corruption, plombent le développement du secteur énergie au Sénégal ». Le leader des « Progressistes » poursuit : « En 1996, à la suite d’un appel d’offre international lancé par le Gouvernement sénégalais, la Société GTI avait signé avec les autorités de notre pays un contrat B.O.T., sur la période 1996 – 2015, dans le but de prendre en charge la production, le transport et la distribution de l’électricité au Sénégal ».

Le volet approvisionnement distrait du contrat avec GTI

A cet effet, dit-il, la Société GTI a construit des bâtiments et a installé des équipements destinés à remplir cette mission, moyennant une rémunération mensuelle de 800 millions de francs cfa. Moustapha Niasse indique de « 1996 à 2000, ce contrat a fonctionné et même conduit à de nouvelles perspectives vers la maîtrise progressive de la production et la fourniture d’énergie électrique dans notre pays ». Mais « Par le fait d’actes hasardeux et en porte-à-faux avec les dispositions contractuelles posées dans l’Accord GTI-Gouvernement du Sénégal, le volet approvisionnement en combustibles a été distrait du contrat et géré, non pas par la Sénélec directement, mais par des manipulations parallèles, pour des raisons que l’on devine aisément ». Au point que, « depuis plusieurs années et bien que GTI perçoive mensuellement les 800 millions prévus, cette société ne participe plus, comme il se devait, à la production et à la distribution de l’électricité dans le pays ».

Le voile noir qui couvre la Senelec

De même, dit-il, les approvisionnements dont le volume est passé de 15.000 tonnes/mois à 30.000 tonnes/mois, d’une valeur de 7 milliards/mois à 14 milliards/mois présentement, ne se font que de manière irrégulière, pour des raisons opaques, du fait que la Sénélec ne semble avoir aucune prise sur cet espace de décision concernant son fonctionnement et sa survie, les décisions se prenant en amont au niveau des services de tutelle. Ainsi, le « manque de fuel, en volume suffisant et de manière régulière, se trouve à l’origine des délestages fréquents qui hantent la vie des populations, de manière presque permanente. La hausse du prix de l’électricité liée à ce phénomène d’un service non satisfaisant en qualité et discontinu quand la mauvaise gestion financière des circuits d’approvisionnement en combustibles permet tous les abus et tous les détournements dans une totale opacité. », souligne le leader de l’Afp.

Le monde rural sur un volcan

Par ailleurs, l’Afp s’est préoccupée du monde rural, qui est lui aussi, dit-elle, assis sur un volcan dont l’éruption sera proportionnelle à la profondeur de ses frustrations consécutives aux choix erratiques et nébuleux, rumine une misère incommensurable. Pour tout « gouvernement responsable, les vivres de soudure suivraient avec diligence, dans cette période ci, pour éviter la famine et la disette qui guettent nombre de paysans, restés dignes dans l’isolement où les ont confinés Wade et son régime », renseigne le communiqué.

Les « Progressistes » engagent donc « les pseudo-libéraux à mettre fin immédiatement à la corruption systémique dont les conséquences ne sont plus supportées par les populations ». Et soulignent que dans « ce contexte où la montée des périls est de plus en plus visible, la sagesse élémentaire commande de tirer les conséquences qui s’imposent, en mettant fin à un système mafieux où le mensonge d’Etat est au début et à la fin de tous les actes posés, sans exception aucune ».

sudonline.sn

1 COMMENTAIRE

  1. des centaines de millirads se sont envoles vers des paradis fiscaux…………….au deprimant des pauvres du senegal………………samuel et wade les deux voyous…………..ont pilles la senelec…………………….a jamais……………

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Tragédie à Koungheul : 13 morts dans un accident de la route

XALIMANES-Un accident tragique de la route survenu à Koungheul...

Pape Alé Niang prend la direction de la RTS, Fadilou Keita à la Caisse des dépôts et Consignations

MESURES INDIVIDUELLES DU CONSEIL DES MINISTRESDU MERCREDI 24 AVRIL...

Afrique-Togo : en pleine campagne des législatives, les cultes ne sont pas oubliés

XALIMANEWS-Selon RFI qui se base sur les données officielles...