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L’aménagement de la Place de l’Indépendance se fera en 11 mois

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LE FINANCEMENT DU PROJET DE 4 MILLIARDS ACQUIS

L’aménagement de la Place de l’Indépendance se fera en 11 mois

Le Conseil municipal de Dakar était en session ordinaire, hier, pour examiner plusieurs points, notamment l’aménagement de la Place de l’Indépendance et la construction d’un parking souterrain. Le maire de Dakar Khalifa Sall, qui a présidé la séance, a soutenu que pour le financement du projet de 4 milliards, un prêt à la Banque Islamique est acquis depuis janvier, mais il fallait une autorisation spéciale. Khalifa Sall s’est gardé de se prononcer sur le blocage de l’emprunt obligataire de la Ville.

Le projet d’aménagement de la Place de l’Indépendance qui avait occasionné un bras de fer entre l’Etat et la Ville de Dakar est en train de prendre forme. Ceux qui avaient qualifié le projet de chimère vont devoir déchanter. Car, le Conseil municipal de la Ville de Dakar, qui s’est réuni hier en session ordinaire, a examiné sept points qui étaient inscrits à l’ordre du jour. Parmi ces points, figure l’autorisation spéciale de recettes et de dépenses d’un montant de 4 milliards de F Cfa relative au prêt de la Banque islamique du Sénégal pour le financement des travaux d’aménagement de la Place de l’Indépendance et de la construction d’un parking souterrain. Désormais le financement du projet est acquis et il ne reste que le démarrage des travaux. A la fin de la session, le maire de Dakar a confié : «Nous avons les 4 milliards que nous avons obtenus depuis trois mois pour l’aménagement de la Place de l’Indépendance. Nous ne pouvions pas les dépenser, si nous n’avions pas une autorisation spéciale. L’autorisation de prêt a été accordée par le Conseil municipal depuis janvier-février lors de la session budgétaire». Selon Khalifa Sall, l’entreprise en charge de l’aménagement et de la construction du parking souterrain s’est engagée à réaliser le projet dans un délai de onze mois. «Le maire du Plateau, Alioune Ndoye, à qui nous avons confié la gestion de ce projet, a fini toute la procédure administrative. Il est en train de finaliser des choses qu’il juge utiles de refaire. Ce que la Ville de Dakar devait faire dans ce projet, c’est faire avec lui (Ndlr, Alioune Ndoye) toute la procédure administrative et mettre en place l’argent. Le reste, c’est lui qui va le faire, c’est-à-dire donner l’autorisation de construire et conduire le projet avec les partenaires techniques et financiers», a indiqué l’édile de la capitale, qui pense que la place de l’Indépendance doit changer de visage parce que c’est un lieu de commémoration et de mémoires.

Khalifa Sall a été interpellé par les journalistes sur le blocage de l’emprunt obligataire que voulait lancer la Ville de Dakar. «Je ne veux plus parler de ces choses-là. Parce que lors du séminaire que nous avons organisé sur l’emprunt obligataire pour toutes les villes d’Afrique, tout ce que la presse a retenu et relayé, c’est comme si nous avons reposé le problème de l’emprunt obligataire de Dakar. Nous avions beaucoup apprécié la présence du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, représenté par le secrétaire général. Nous avons fait un débat fructueux», esquive-t-il. Khalifa Sall se garde de tout commentaire sur la question, parce qu’elle est devant la Cour suprême. «Donc c’est une affaire en justice. Ni moi, ni quelqu’un d’autre n’a plus le droit d’en parler. Nous allons faire confiance à la justice qui va trancher», se justifie le premier magistrat de Dakar.

L’ouverture de la première session ordinaire de l’année va permettre également au Conseil municipal de valider le compte administratif 2015 et le compte de gestion. Aussi, l’inter-commission devra procéder à accepter un certain nombre de dons de villes jumelles ou partenaires dans le cadre d’activités comme la Biennale des arts. L’Agglomération Grand Paris-Sud a subventionné à hauteur de 20.000 euros dans le cadre de la 12e édition de la Biennale de l’Art africain contemporain de Dakar, pour l’organisation de l’exposition d’arts visuels et le séminaire international sur le thème : «Cités, coopération culturelle et économie créative». A cela s’ajoute l’accompagnement de la Fondation de Bel Air à la ville, dans le cadre des villes résilientes, qui fait des versements successifs. «Parce que nous dépensons l’argent, nous donnons des justificatifs et nous avons des versements. C’est pourquoi, il faut avoir des autorisations spéciales que nous sollicitions du Conseil municipal», dit-il.

Les travailleurs de la Ville de Dakar redéployés confrontés à des difficultés

Par ailleurs, le conseiller Doudou Issa Niasse a sollicité l’examen de la situation des anciens travailleurs de la Ville qui ont été redéployés dans les communes. «Ils sont confrontés à beaucoup de difficultés. Ils veulent qu’on en débatte, mais nous allons les écouter. Et vous savez bien que ce redéploiement relève d’un arrêté préfectoral. Nous allons discuter avec les collègues pour voir la meilleure solution en présence du préfet», a soutenu Khalifa Sall.

lasquotidien

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