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Le directeur de Jeune Afrique pour trancher un débat politique au Sénégal : c’est l’autre histoire du corbeau et du rossignol par Ndiaga Loum

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Changer l’acteur et reprenez le scénario, la fin du film imaginée sera toujours la même : faire la
promotion d’un « bienfaiteur » enlisé dans le courage de l’anonymat et « tuer » son adversaire
supposé le plus redoutable. Si ce n’est le « violeur » déjà condamné qui se plait à reprocher
moralement à l’ennemi désigné ses « escapades nocturnes » (leçon du vice à la vertu), c’est
l’autre visage assumé de la Françafrique qui court au secours de l’adepte discrédité de la même
secte pour nous dresser, sous les oripeaux de l’arbitre connaisseur ou plutôt acteur de la récente
histoire de l’Afrique néo-coloniale, le portrait du futur bon chef pour le Sénégal. Le « coursier »,
le « courtier », l’ « envoyé spécial », le « haut-parleur », le « commis de service » de Jeune
Afrique, en mission commandée et commanditée comme toujours lorsqu’il est question de
politique africaine dans cet hebdomadaire, commence par parler des qualités de l’émetteur, de son
message, de sa portée (phase 1 du raisonnement primaire apprécié que par ceux qui sous-estiment
leur intelligence au point de penser, comme le dénonçait Cheikh Anta Diop, que pour qu’une
vérité soit scientifique, il faut qu’elle soit validée par l’extérieur). Puis, il passe à la phase 2 du
raisonnement qui consiste cette fois-ci à dépeindre sous les traits les plus négatifs l’adversaire
désigné : « radical », « violent », « coupable », « esseulé ». Conclusion de l’analyse, pardon, de sa
parodie, je voulais dire, son souhait : « il ne sera pas candidat ». Si je n’étais pas poli et trop
respectueux de mon statut, je resterais sur ce ton connu de tous les observateurs de la trajectoire
de Jeune Afrique (du père au fils), habitué de ce procédé qui ne relève plus que d’une manie,
mais d’un culte qui du haut du piédestal de sa condescendance, agite des épouvantails, use
d’amalgames et de caricatures pour appuyer ses dires et ensuite les faire « gober » à des
populations africaines que l’on s’imagine encore si complexées pour attendre la vérité sur leur
propre destinée des autres. Les temps ont bien changé. Les jeunes Africains, plus nombreux,
mieux informés et décomplexés, dotés de réseaux et autres plateformes d’expression multiples
pour dire leurs points de vue automnes, fruits de réflexions souveraines et renseignées, répondent
ceci à ceux qui ne l’ont pas encore compris : ON A TOUT COMPRIS. Et puisque vous êtes
supposés plus intelligents que les autres (tiens, c’est le titre que vous vous étiez « modestement »
donné dans le passé : « Jeune Afrique L’Intelligent »), ressassez-vous aussi la fable d’un auteur
bien de chez vous : Il s’agissait de l’histoire du corbeau et du rossignol :
« Un corbeau, par ses croassements se croyait le premier chantre des bois. Enorgueilli de son
prétendu mérite, il dédaignait un rossignol qui faisait retentir les échos d’alentour de ses chants
harmonieux.
Un jour ce corbeau présomptueux lui tint ce langage : ‘’Camarade, ton chant que tu trouves si
merveilleux, surpasserait peut-être celui des hôtes de ce bois, si je n’étais pas là, pour te ravir une
telle gloire ; si tu en doutes choisis un juge’’.
Un cochon qui passait par là se proposa de départager le corbeau et le rossignol. Les deux
volatiles entonnèrent alors leurs plus belles mélodies. Le cochon réfléchit et choisit le corbeau
comme meilleur chanteur. Le rossignol se mit alors à pleurer.
Le cochon voyant cela dit au rossignol : ‘’Alors ? Vous pleurez parce que vous avez perdu ?’’.
Et le rossignol lui répondit alors : ‘’Non, je pleure parce que j’ai été jugé par un porc’’ ».
Ndiaga Loum, professeur titulaire, Titulaire de la Chaire de la Francophonie, UQO

4 Commentaires

  1. Marwane Ben Yahmed sait que le torchon corrompu mis en place par son pere (avec l’aide de la cellule criminelle qu’on appelee France Afrique logee a l’Elysee qui a organise plus de 50 coups d’Etat et tue plus de 10 chefs d’Etat africains dont Thomas Sankara Amani Diori ect….) est en voie de disparution personne ne jette plus un regard au torchon corrompu qui se fait appeler Jeune Afrique c’est fini cette manipulation monstrueuse
    Amadou Ba sur les conseils du grand malade mental Cheikh Yerim Seck a cru que mettant sur la table des centaines de millions pour faire venir Marwane Ben Yahmed avec la complicite de TFM encore eux il peut comme celait se faisait dans les 70 et 80 manipuler les senegalais peu enclins a sa candidature quelle idiotie !!!!
    Quel jeune senegalais a le temps d’ecouter Marwane Ben Yahmed avec tout ce qu’il represente de hideux ?
    Vous croyez Marwane Ben Yahmed aurait le toupet d’aller en Algerie ou en Tunisie pour tenir un pareil discours a 6 mois des presidentielles ?
    Pourquoi TFM manque de dignite ? Pour ce groupe de medias il y a que l’argent qui compte l’honneur la fierte c’est apres

  2. jeune afrique ne condamne nullement la discrimination raciale envers les noirs sud sahariens à tunis, le discours raciste du président tunisien aucune page dans le journal quand à tfm ils sont frustrés depuis la chute du tyran pas de 3ème mandat.

  3. Mon cher,
    Lorsque France 24, RFI et TV5 s’immiscent dans la vie politique sénégalaise en donnant la part belle à ton candidat tu t’en offusque pas. Et lorsque le responsable d’un autre média en l’occurrence Jeune Afrique fait une analyse objective et réelle de la situation politique ton cœur est meurtri. Why?
    Ce responsable n’a rien dit de nouveau et n’a pas inventé les faits. Tout ce qu’il a dit est de notoriété publique. Vous êtes le seul à croire et penser que votre candidat va faire parti de la course en 2024. Ses plus proches collaborateurs que sont Alé Niang et Alioune Tine savent que les patates sont cuites pour lui. Alors continuez de rêvez car c’est votre droit mais delà à charger jeune Afrique est inacceptable. Un bon intellectuel doit apprendre à considérer les positions des uns et des autres mêmes si elles sont à ta défaveur.
    Merci cher ami

    • la participation ou la non participation de Sonko aux prochaines élections prèsidentielles pourquoi vous inquéte t elle ? Vous avez peur de lui ? Ou votre candidat si vous en avez un ce que j’en doute n’est pas capable de rivaliser avec Sonko ? Pourquoi ramenez des faits de justice à une participation à un scrutin présidentiel ? Donc l’objectif était d’utiliser la justice pour empecher un citoyen d’etre candidat ?
      Sonko ou non candidat est votre espoir d’echapper à la prison et aux représailles qui vous attendent après votre echec lamentable et honteux d’une tentative de violer la constitution en voulant se présenter pour une troisième fois de suite au scrutin prèsidentiel la mort des 50 jeunes combattants de la liberté tombés sous les balles laches des nervis de votre parti sera vengée chaque goutte de sang des 50 martyrs tombés entre mars 2021 et juin 2023 vous aller le payer très cher devant la justice c’est ce qui vous empeche de dormir
      Calmez vous meme un mouton comme candidat va gagner votre candidat car le peuple vous a vomi

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