“…Il n’y a pas une tête lucide entre deux termes d’un choix. Il y a une nature étrange, en détresse de n’être pas les deux. » Cheikh Hamidou Kane
Le 31 janvier 2019, une assemblée générale de la Fédération départementale de Kaffrine élargie aux autres fédérations de la région a adopté une résolution de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Convaincue qu’en dépit de la volonté du pouvoir de confisquer le suffrage universel par des manipulations multiformes qui entachent gravement la sincérité du scrutin, la Fédération de Kaffrine estime que les sénégalais doivent participer aux élections par un vote massif afin de noyer les velléités de fraude de Macky Sall.
En outre, la Federation de Kaffrine considère que les enjeux des prochaines élections locales constituent une raison supplémentaire de participer à cette élection pour ne pas hypothéquer les chances des leaders locaux qui souhaitent garder ou conquérir leur commune respective.
Enfin, elle est persuadée qu’un boycott serait le moyen le plus sûr d’une part, de créer un boulevard à Macky Sall et de l’autre, laisser nos bases à la merci des autres candidats en lice et principalement des sergents recruteurs de BBY.
C’est pourquoi, la Fédération de Kaffrine avait souhaité que le Parti, à la suite d’un débat démocratique à travers ses instances régulières et souveraines, soutînt l’un des candidats libéraux en lice: Idrissa Seck ou Madicke Niang. C’était le mandat que je devais défendre et on ne m’a pas donné l’opportunité de m’acquitter de cette tâche.
In fine, une communication faite devant le Comité Directeur réuni le 13 février au Terrou Bi, et complétée par le Secrétaire général National du parti Me Abdoulaye Wade, articulée autour d’une position devenue caduque de la Coalition Mankoo Wattu Senegaal dont tous les membres participent activement à la Présidentielle sauf le Pds, a confirmé la déclaration de Versailles.
N’ayant pas été associé à aucun processus de décision relative à la position actuelle du Pds, j’ai décidé de mettre en oeuvre, après de larges concertations avec mes mandants et en toute responsabilité, la résolution issue de nos assises du 31 janvier 2019.
L’analyse approfondie de la campagne électorale et du contexte politique, laisse apparaître le triptyque suivant:
La Coalition Idy2019 a le momentum. Elle peut battre Macky si le maximum de ceux qui veulent le changement se mobilisent. Elle mérite un soutien ne serait-ce que par réalisme politique.
La Coalition Madicke2019, malgré un handicap congénital, a révélé un homme plein de qualités humaines et qui parle le langage du peuple. Qui plus est, je partage avec Madicke, les mêmes convictions politiques et une amitié réciproquement assumée. Par cohérence et par l’éthique, il eût été plus juste que je l’accompagnasse.
Par contre, il m’est insupportable de prendre une décision qui, au delà du raisonnable, pourrait contrarier Me Wade, qui heureux comme Sisyphe, mais seul, arpente la montagne depuis 44 ans pour sauver son peuple. Mais rien dans ce bas monde ne pourrait me contraindre à renier nos 40 ans de compagnonnage politique. Je préférerais quitter le champ partisan, privilégier un engagement strictement citoyen au service du #Sénégal et me consacrer davantage à ma famille.
Alors, une telle situation ne me laisse pas beaucoup de marges de manoeuvre. Comme Samba Diallo, le héros de Cheikh Hamidou Kane dans “l’Aventure ambiguë”, je suis écartelé même s’il est arrivé l’heure de plus me mentir.
En Conclusion, pour garder intacte la cohésion du groupe que constitue notre fédération, la pluralité des choix impose que les uns votent Idrissa Seck et les autres Madicke Niang en fonction de leurs contraintes locales spécifiques.
Personnellement, je délivrerai mon choix dans le secret de l’isoloir avec Allah comme unique témoin.
Vive le Pds
Vive la République
Vive le Sénégal
j’appelle les sénégalais à ne pas voter macky sall.
pour avoir pratiqué macky sall de 2010 à 2014, je ne peux pas me taire.
en 2011 alors que beaucoup d’entre nous étaient persuadés de la victoire prochaine de macky sall en 2012 grâce à la voyance qui est le jeu favori des politiciens, j’avais attiré l’attention de mes amis de l’apr sur la nécessite de redresser le sénégal sur le plan institutionnel au lieu d’un partage de butin que les arguments de certains laissaient poindre.
macky sall lui-même disait à qui voulait l’entendre que sa priorité ne serait pas de construire des ponts mais de doter le senegal d’institutions fortes. macky répétait tellement cette phrase qu’il nous arrivait de lui demander de parler aussi d’infrastructures histoire de faire rêver les sénégalais un peu.
aujourd’hui quand j’entends les militants de bbyakar défendre leur candidat en ne parlant que d’infrastructures, je ne peux m’empêcher de secouer ma tête. je suis presque persuadé que si on avait permis à wade de faire un troisième mandat, il aurait certainement réalisé entre 2012 et 2019 beaucoup plus de choses que macky. parce que niveau infrastructures, wade commençait à atteindre sa vitesse de croisière, et puis malgré un prix du baril du pétrole qui avait atteint des records historiques, wade courageusement continuait tant bien que mal à changer le visage du sénégal. vous est-il arrivé d’imaginer ce que wade aurait réalisé entre 2012 et 2019 avec un contexte économique aussi favorable ?
je rappelle donc à mes amis de l’apr que la promesse de macky ce n’était pas de réaliser des infrastructures. parce qu’il ne s’agissait pas de remplacer le bâtisseur wade par un prétendu bâtisseur, mais de doter notre pays d’institutions fortes articulées autour de la démocratie, de la justice, de la bonne gouvernance, du mérite …etc.
le fait donc que macky et ses acolytes nous tympanisent avec des infrastructures, est un aveu d’échec. parce que depuis maintenant 20 ans, toute l’afrique, d’alger au cap, de dakar à djibouti est en chantier. le vrai baromètre d’un pays émergeant n’est donc plus à chercher du coté des infrastructures mais des institutions fortes. c’est d’autant plus vrai que les 3 pays (cap vert, île maurice, bénin) qui ont les démocraties les plus apaisées, les plus stables du continent, sont les pays avec les institutions les plus fortes.
alors que macky avait lui aussi toutes les cartes en main pour intégrer ce trio, comme promis, il a préféré cracher dans la soupe au point qu’il est obligé aujourd’hui de s’accrocher à de banales infrastructures pour masquer son échec à la tête du senegal.
au lieu de nous faire faire des bonds dans des domaines comme la démocratie, la justice, la bonne gouvernance, le mérite …etc, macky en plus de nous y avoir fait beaucoup reculer, nous a même fait découvrir un nouveau mot. le mot ‘ethnicisme’ qu’on croyait être digne de pays comme ceux de l’afrique centrale.
je suis de ceux qui pensent que c’est à cause de ses pratiques ethnicistes que macky sall a du mal à réussir à la tete du senegal. parce que au lieu de penser strictement sénégalais, macky qui est certainement influencé par ses frères d’ethnie, pense plutôt diaspora peul/toucouleurs. une ethnie tellement éclatée en afrique de l’ouest qu’on la trouve au niger, au tchad, au burkina, au mali, en guinée, en mauritanie et au sénégal sans parler des pays du golf de guinée. je ne suis pas loin de penser que macky détourne les milliards du sénégal au profit de son ethnie. parce qu’en plus des nominations ethnicistes au sénégal, on tient de sources sûres que beaucoup d’autres communautés peuls basées dans d’autres pays de la sous-région, reçoivent des aides de toutes sortes en provenance de macky sall.
est- ce que les sénégalais savent que la dette du senegal pendant les 7 ans de macky dépasse le cumul des dettes de senghor, diouf, wade soit (20 ans +20 ans +12 ans). oui au terme des 7 années de son mandat, macky sall aura contracté une dette qui dépasse le cumul de notre dette sur ces 52 années ! pourquoi avec une aussi énorme dette qui est inédite, les sénégalais continuent-ils de dire que les choses vont de mal en pis ? il y a beaucoup beaucoup d’argent, un record qui est entré au sénégal pendant ces 7 dernières années mais si la pauvreté continue d’augmenter de manière exponentielle , c’est parce que nos fonds ne sont pas exclusivement destinés aux sénégalais !
avec macky sall le sénégal n’ira nulle part. c’est du moins ce qu’un cap-verdien m’a dit. parce que d’après ce voisin, pour une émergence certaine, le sénégal doit être irréprochable en matière de démocratie, irréprochable en matière de justice, irréprochable en matière de bonne gouvernance, irréprochable en matière de corruption. alors que sur ces points, il n’est pas dans les gênes de macky de faire des progrès. quand les cap-verdiens se sont résolus à être irréprochables dans ces domaines, leur pays a atteint en un laps de temps des sommets qu’ils se fixaient comme objectif aux environs de 2030… pouvez-vous imaginer un directeur général de la rts nommé suite à un appel à candidature ? pouvez-vous imaginer un conseil constitutionnel dont les membres ont été choisis de manière équitable sur proposition du président sall, de l’assemblée, de l’opposition et de la société ? pouvez-vous imaginer macky sall qui se plie, sans la moindre hésitation, aux décisions de la cour de la cedeao ? pouvez-vous imaginer macky sall demander à certains de ses ministres ou à certains de ses directeurs généraux de ne pas faire de la politique du fait de la sensibilité des postes qu’ils occupent ? pouvez-vous imaginer macky sall arrêter les pratiques ethnicistes au profit du mérite ? voilà des types de question pour comprendre que ce n’est pas macky sall qui va mettre le sénégal sur la voie de l’émergence. ce n’est pas dans les gênes de macky d’avoir un comportement digne. ce n’est pas dans les intentions de macky de faire mieux en démocratie que ses prédécesseurs…
mes frères, mes sœurs ce n’est tout bonnement pas dans les gênes de macky de nous faire faire ces bonds qualitatifs institutionnels qui nous feraient entrer dans le cercle des grandes et honnêtes démocraties du continent. macky s’est lancé dans des tricheries, dans des magouilles telles qu’il ne peut plus être l’homme de la réforme de nos institutions. parce que dans le cas échéant, la lumière serait tellement faite sur ses magouilles que macky pourrait être le premier président du sénégal à aller en prison avant le terme de son mandat.
si vous voulez que l’éthnicisme, la corruption, la mal gouvernance, la politisation tout azimut de notre espace public, le recul démocratique et le piétinement de la justice aillent de plus belle, votez macky sinon sanctionnez-le avec une sévérité telle que ses suppôts tapis dans l’ombre et qui guettent la moindre occasion pour truquer les élections, se décourageront.
votez contre macky sall pour regler le probleme de 3eme mandat une bonne fois pour toutte.
Rien dans la constitution ne lempeche de briguer un 3eme mandat. Et que vaut la parole de macky sall.
sanctionnez le non respect de la parole donnee(5ans 7ans). tripataouillage de la constitution et du fichier electorale.
Que Dieu separe macky du senegal
C est une position courageuse et lucide . Courageuse , car tu vas t exposer aux insultes et insinuations de toutes sortes des jusqu au boutistes ,incultes du PDS. Lucide , car certains citoyens qui votent PDS depuis des années ne sont pas que du bétail électoral . On ne peut rendre une décision aussi importante sans les consulter un tant soit peu . Ils finiront par se dire que le Parti ne les considérent pas . Ils finiront par aller ailleurs où ils se sentiront mieux pris en considération , mieux respectéS . Il te faudra tout en assumant ton choix que les Sénégalais avertis comprennent ,leur proposer une autre offre politique qui les réconcilie avec eux mémes .
Dieu ne vous entendra pas car deja il sait qui vous êtes et ce que vous voulez dans votre fort intérieur. Vous ressemblez a cette racaille d’affairistes et d’affamés qui avait réussi a séparé Dia et Senghor just pour leur intérêt personnel . Leur effort avait reussi et ils ont bloqué le Senegal pendant 45 ans .
Dommage pour eleve de Satan
Dieu ne vous entendra pas cette fois ci.
Présidentielle 2019 : Wade a pris sa décision finale
Dans une déclaration que nous vous proposons en intégralité ci-dessous, Abdoulaye Wade demande à Karim Wade et aux militants et sympathisants de son parti, le Pds, de poursuivre le combat « pour le report du scrutin de dimanche prochain ». Dans la foulée, il indique qu’il n’ira pas voter. Il ne veut pas, dit-il, se rendre « complice d’un viol du suffrage des citoyens dont le ‘président’ qui en sera issu n’aura assurément aucune légitimité et ne pourra jamais être reconnu ».
Déclaration du Président Abdoulaye Wade
L’élection du 24 février 2019 est assurément une mascarade électorale. Elle est planifiée de longue date par Macky SALL qui, pour obtenir sa réélection, a modifié la constitution, la loi électorale, condamné, emprisonné et exilé des leaders politiques qui pouvaient valablement lui faire face et le battre dans une élection digne de ce nom. Le parrainage que Macky SALL a introduit dans le processus électoral apparait maintenant aux yeux de tous comme une opération machiavélique pour choisir les candidats qu’il pourrait accepter dans une élection qu’il a déjà gagnée.
J’avais, dès mon retour à Dakar, demandé aux Sénégalais de s’opposer à la tenue de cette élection. J’ai parcouru le pays et partout les Sénégalais, mobilisés comme jamais, m’ont montré leur affection et leur détermination à combattre Macky SALL.
J’ai fait la concession, à la suite de la demande pressante de chefs religieux et de chefs d’états voisins, d’opposer une résistance, somme toute ferme mais pacifique, à ce qui apparait comme une élection truquée dès le départ. Mais personne ne doit douter que lorsque tous les Sénégalais comprendront que cette élection mascarade n’est qu’une énorme farce de mauvais goût de Macky SALL pour organiser sa réélection, le peuple souverain se dressera pour organiser une véritable élection présidentielle.
Je rappelle que depuis deux ans déjà, le PDS et ses alliés avaient exprimé dans un livre blanc portant sur le bilan des élections législatives de juillet 2017, en décidant de ne plus participer « …à l’avenir à aucune élection ou consultation (…) organisée et supervisée par un gouvernement de Macky SALL ; à tout le moins, (ils s’opposeront) par tous les moyens à toute tentative de Macky SALL d’organiser sur le territoire national une semblable mascarade ».
Cet engagement du PDS et ses alliés a été repris par toute l’opposition regroupée au sein du Front de Résistance Nationale et du C25 qui s’est engagée non seulement à s’opposer à tout scrutin organisée par un ministre de l’intérieur partisan, mais aussi à mettre en place dans tous les quartiers et villages des comités de résistance populaire chargés de défendre la démocratie et la liberté du citoyen de choisir ses représentants à l’issue de scrutins transparents.
Le PDS n’a pas changé d’options et reste fidèle à une position qu’il s’est évertué à expliquer et faire partager par le plus grand nombre.
Aujourd’hui, personne ne doute qu’un scrutin organisé par le gouvernement de Macky SALL, qui s’est évertué à en exclure 22 des 27 candidats sélectionnés, manque totalement de sérieux tant les manquements et violations des droits et libertés sont manifestes.
Notre candidat, Karim WADE librement choisi à l’issue d’un congrès a été empêché par Macky SALL de se présenter au scrutin de ce dimanche 24 février alors qu’il a gagné toutes ses procédures à l’international. Nous attendons avec confiance et sérénité le délibéré de la Cour de Justice de la CEDEAO.
Le PDS n’a pas changé d’option et il ne saurait accorder quelque crédit à un scrutin organisé dans ces conditions et ne se rendra pas complice d’un viol du suffrage des citoyens dont le « président » qui en sera issu n’aura assurément aucune légitimité et ne pourra jamais être reconnu. Il lance un appel solennel pour arrêter un processus qui ne peut que mener le Sénégal vers le chaos.
Il est encore temps d’entreprendre de larges consultations pour réinstaurer la nécessaire confiance préalable à l’organisation d’une élection ouverte, juste, transparente et incontestable susceptible de permettre aux citoyens d’exprimer librement leurs choix.
Dans ces conditions, il va de soi que je ne voterai pas le 24 février 2019 et je demande aux militantes et militants de notre parti, aux sympathisants, de ne pas participer à ce simulacre d’élection. Je peux comprendre tous ceux qui parmi nous pensent qu’ils pourront défaire Macky SALL en soutenant un des candidats de l’opposition (Idrissa SECK, Ousmane SONKO ou Issa SALL), même si ce n’est pas la position du parti. Nous nous retrouverons après l’élection pour en faire le bilan et mieux armer notre parti.
Avec le parti, je demande au candidat du PDS, Karim WADE librement choisi à l’issue d’un congrès de continuer le combat, avec les militants, les sympathisants et les mouvements de soutien pour le report du scrutin de dimanche prochain et qu’il soit rétabli dans ses droits pour participer à l’élection présidentielle et se faire élire si les citoyens lui accordent leur confiance.
Fait à Dakar le 21 février 2019
Maitre Abdoulaye WADE
Ancien Président de la République
Secrétaire Général National
Après avoir refusé la prérogative du Comité directeur, il ne faudrait pas nous tympaniser lorsque des militants vous refuseront votre autorité dans le PDS.
Vous pourrez inciter à la désobéissance et vouloir que les gens vous obéissent après.
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