Le Sénégal : Histoire Bourrée de Mensonges, le sud du pays à l’oubli. Nos vrais Héros sont inconnus par nos enfants. La ré-écriture de notre Histoire Ibe Der Thiam n’est pas le bon choix. Ousmane Drame NYC USA.

Le Sénégal : Histoire Bourrée de Mensonges, le sud du pays à l’oubli.
Nos vrais Héros sont inconnus par nos enfants. La ré-écriture de notre Histoire Ibe Der Thiam n’est pas le bon choix. Ousmane Drame NYC USA.
L’histoire de notre pays a été falsifiée d’une façon insolente et brutale, par des hommes venus de nulle part: le blanc colonisateur, le griot égaré, et le complexé élu ou riche. L’histoire joue un rôle très important dans un pays. Par cette discipline, les peuples et les nations s’identifient. Malheureusement, l’histoire du Sénégal est teintée de mensonges, juste pour glorifier certaines grandes familles. Même dans la partie religieuse, nous trouvons du maquillage; exemple l’intégration de l’Islam et l’origine des confréries au Sénégal.
Le théâtre de classe est devenu un grand business pour les griots oisifs, une affaire ridicule qui déshonore toute la nation sénégalaise. Plusieurs de ces malades se sentent inconfortables avec leur origine. Même les grandes familles s’identifient par la branche paternelle, la maternelle est moins considérée. Les arrivistes veulent coûte que coûte appartenir à une grande famille maraboutique, aristocrate ou royale, pour une affaire de noblesse. Vraiment, je ne vois pas l’importance d’être un descendant d’une famille royale ou maraboutique, pour être un bon musulman ou citoyen.
Ces retardés mentaux dépensent d’énormes sommes d’argent pour des chansons inutiles dans les boites de nuits ou cérémonies traditionnelles. Ils arrivent à prendre femmes dans les familles célèbres, pour une renaissance plus digne. Dans les grandes cérémonies, ils se font remarquer par les habits et les habitudes, croyant à des rêves sans fondement.
Pour eux l’argent et le pouvoir conditionnent la raison, parfois, ils sont généreux avec les oisifs qui les caressent. Le Grand Théâtre national est devenu une foire d’expression de la vanité et du « voyez-moi ». Chaque fin de semaine, les griots organisent des soirées spéciales pour ces malades. Les élus de la République se donnent rendez-vous dans ces mêmes nuits de classes, pour gaspiller l’argent du contribuable. Ils arrivent parfois à offrir des véhicules ou des bijoux en or, pour des louanges remplies de mensonges. Le complexé a toujours besoin d’un plus ou des pilules pour cirer ou droguer sa personnalité.
Iba DerThiam n’est pas le bon choix : Je pense que le Président Macky Sall cherche une porte de sortie politique pour le Professeur Iba Der Thiam malheureusement, il crée un scandale très dangereux pour le Sénégal de demain. Un homme que nous connaissons tous de par ses troubles de la personnalité. Je pense qu’il ne détient aucune crédibilité devant le peuple sénégalais surtout à la tête d’un si importante commission scientifique surtout agrémentée pour la réécriture de l’histoire de notre pays.
« Abdoo nu dooy ! Waddaii kii maan ! Macki ma saaf ! » Une turbulence de personnalité catastrophique qui fait vomir les Sénégalais. Je pense qu’aucun parmi nous n’apprécie le caractère habituel d’Iba Der Thiam. Monsieur Thiam avait bien rejeté les Assises nationales pour des intérêts personnels et politiques. Je trouve inadmissible que cet homme se retrouve à la tête de la commission chargée pour la réécriture de l’Histoire de notre pays, un projet très utile dans le cœur de tous les participants. Tous ces historiens sénégalais dont il partage la table sont tous des membres fondateurs des Assisse nationales ; vraiment c’est triste pour un peuple qui mériterait mieux.
Iba Der fut un universitaire proche du camp des marxistes, très redoutable dans le débat politique ; quand il parlait le peuple sénégalais croyait avoir l’homme qui allait tenir une révolution culturelle au Sénégal et dans le monde noir. Je me rappelle de sa thèse d’histoire, un document de plus de 1000 pages.
Ce professeur d’histoire travesti en politicien de métier serait très limité devant les grands chercheurs de l IFAN et de nos Universités. Ces chercheurs ont toujours reste fidèle à Cheikh Anta Diop et la profession. En compagnie avec Docteur Diop, ils ont combattu pour remettre à l’humanité, l’Afrique et l’homme noir une dignité et vérité historique.
Je pense qu’il serait plus avantageux d’améliorer le budget de l IFAN pour vraiment rendre possible notre souhait. L’argent récupéré des voleurs du règne de maitre Wade pourrait bien combler quelques dépenses ou même d’annuler l’ARENE de lutte cette recherche.
L’histoire d’un peuple ou d’une nation n’est pas un instrument politique ou une pâte de farine à manipuler mais une discipline très sérieuse que tout Etat doit prendre en considération. Un peuple s’identifie de par son histoire, l’homme doit avoir une maitrise de ses origines pour mieux intégrer sa nation, sa famille et même sa société. Partout dans le monde, les peuples cherchent à remettre en question l’histoire de leur nation ; des facultés sont construites dans les plus grandes Universités destinées à l’enseignement de l’histoire. Cheikh Anta Diop à tout fait pour rendre à l’homme noir sa dignité historique mais malheureusement les intellectuels de sa génération s’intéressaient davantage à la culture française.
Le Président Macky Sall devrait avoir au moins du respect aux chercheurs de l IFAN et l’Honorable Docteur Cheikh Anta Diop, l’homme qui s’est sacrifié pour remettre en question l’histoire de l’humanité, de l’Afrique et du monde noir. Les patriotes de l IFAN n’ont jamais abandonné le docteur Diop, ils l’ont accompagné partout dans le monde pour défendre scientifiquement l’origine des hommes et des peuples. J’ai interrogé un intellectuel de sa génération qui m’a dit avoir été déçu par Iba Der Thiam par la façon dont il a trahi sa profession pour des avantages politiques.
Selon un conseiller du Président de la République, il y a des choses qui ne se mélangent pas surtout avec la politique. Pour la réécriture de l’Histoire de notre pays, mieux vaudrait proposer le Professeur Bathilly comme représentant du peuple sénégalais en compagnie des chercheurs de l IFAN et des Universités pour aboutir à un résultat satisfaisant. Encore croyez-moi Monsieur le Président, le Docteur Cheikh Anta n’accepterait jamais ta proposition en la personne du Professeur Thiam.
L’histoire du Sud Sénégal a l’oubli, La zone sud de notre pays ne suscite aucune importance pourtant ces peuples sont les fondateurs de l’Empire du Ghana. Nos enfants ne connaissent que nos dernier héros : Serigne Touba, El Hadji Malik Sy, Cheikou Oumar, Lat Doir et Diadiane Ndiaye. Je pense que ce sujet de recherche, s’il eut été exploité et diffusé, l’on pourrait apporter quelques preuves à ceux qui ignorent le rôle du sud dans l’actuel Sénégal.
L’histoire des empires du songhaï, du mandingue du fouladou souffre d’une large diffusion quoique quelques études soient menées par les universitaires ; les soninké, les diakhankés sont les premiers musulmans de l’Afrique noir et du Sénégal. Nos enfants ignorent de grands Héros du Sud au détriment de certaines grandes familles. Personne ne parle au Sénégal de Kanka Moussa le premier à avoir un livre de coran complet et sans rature. On peut citer Amadou Lamine Drame qui a mené une forte résistance aux colonisateurs français avec une armée composée de grands guerriers, le Tandia de Bakel, Karamba Diaby Touba, et Bakami Diaby de Tayibatou en Gambie, Moussa Mollo tué par l’occupant français juste après la défaite d’Amadou Lamine.
L’Empire Soninké. Cette partie du monde qu’on appelait Bilâdi Soudan qui signifie « pays des noirs », était délimitée au Nord par le grand Sahara, à l’est par le lac Tchad et au sud par les sources des fleuves Sénégal et Niger et à l’ouest par l’Océan Atlantique. On y trouvait les cours d’eau comme le fleuve Gambie, le fleuve Sénégal et le Djoliba qu’on appelle fleuve Niger.
La dynastie soninké D’après le « Tarikh es Soudan », « histoire du Soudan » en français. Le Ghana aurait été fondé au IVe siècle par le peuple noir de cultivateurs, les Soninkés. Au VIIe siècle, l’astronome arabe Al Farazi cite en premier le « Ghâna, pays de l’or ». En 734, les premiers arabo-berbères pénètrent au Ghana, où les souverains soninkés sont au pouvoir. L’occupation du Maghreb par les Arabes favorise le trafic de l’or et des esclaves entre le Ghana et le Sijilmassa, et du même coup, son expansion et sa richesse. Le Royaume du Ghana se trouve affaibli par la poussée des musulmans Sahariens Almoravides (XIe siècle) et la destruction partielle de Koumbi Saleh (1076) mais c’est surtout la sécheresse liée à une exploitation intensive des ressources forestières qui conduit à la dispersion des Soninkés Selon Tidiane N’Diaye, « Empire du Ghana, 1998 ».
Les Diakhankés ou Jakhankes plusieurs de ces musulmans portaient le nom de famille laye « Allah », pour dire comment, ils étaient attachés à l’Islam. Ils sont un groupe ethnique établi en Guinée, au Mali, en Gambie et dans le sud-est du Sénégal. Les Diakhankés sont membres d’une communauté d’origine SONINKE. Cette communauté a été fondée par le grand patriarche El Hadj Salim SOUARE, plus couramment appelé DIAKHA SOUARE LAYE ou M’bemba Laye.
Le Mouvement Diakhanké basé sur l’expansion pacifiste de l’islam, est apparu au 14 ème siècle et s’est développé surtout pendant le règne du célèbre Kankan Moussa, empereur du Manding. Diakha Laye est originaire de la vallée du Diaka dans le Macina. Après de longues pérégrinations, il est passé par le Diafounou, le Saloum (du nom de Salim Laye) (Sénégal) pour enfin s’installer dans le Bambouck, sur la rive du fleuve Bafing. La communauté Diakhankés s’articule à l’origine sur quatre clans soninkés: Souaré (Tandia-Sambakhès), Dramé-Kandji, (Kanji excellence) Fofana, Fadiga. A ces quatre clans se sont ajoutés entre autres les Diakhité-Kaba, les Sylla, les Gassama-Diaby, les Dansokho, les Diakhaby, les Savané, les Badio, Cisse, Diakhate etc.
Vive le Sénégal dans l’unité Africaine.
Prêt pour la Révolution des Mentalités et la Refondation Nationale.
Prêt pour l’Unité fédérale et Révolutionnaire des Etats d’Afrique.
Ousmane Drame NYC USA.
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