L’enfer, c’est souvent nous-même ! (Par Maam Cheikh)

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L »enfer, ce peut être les autres, mais aussi nous-même ! On est souvent notre propre ennemi, et le seul frein à notre évolution. Ignorer cela, c’est vivre un calvaire qui nous mène droit au mur.

 » Quand on naît pauvre, ce n’est pas de notre faute. Mais quand on meurt pauvre, c’est de notre faute « , nous confie Bill Gates, l’un des hommes les plus puissants de la planète. Comme quoi, on ne choisit pas sa famille, mais on peut se donner les moyens de persévérer au point de survivre. Après tout, l’antonyme de pauvreté n’est pas forcément la richesse ici, mais juste le fait d’avoir au moins de quoi vivre dignement.

Le Christ avait raison de prendre la peine de s’inquiéter de la survie de son peuple, souvent sous le joug d’un monarque à l’esprit rachitique et revanchard. Mahomet (psl), lui, avait même tranché en faveur de celui là qui donnait à manger à ses deux autres compagnons qui ne s’interessaient qu’au rituel. « Il est plus méritant que vous »*, leur dit-il. Bill Gates que l’on connaît avec sa révolution technologique et ses aspirations entreprenariales invite les jeunes à comprendre qu’ils ont leur destin en main.

 » En se focalisant sur son présent pour faire des choses, on crée à la fois son passé et son avenir « , précise Souleymane Bachir Diagne. Comme quoi ce qu’on fait de ses jours sera conté, plus tard, tel un passé, et justifiera aussi ce qu’on sera à l’avenir. La jeunesse sénégalaise va souvent à l’encontre de ce principe. Au pays de Senghor, c’est le salaire qui façonne l’individu. Les styles de vie et autres aspirations dépendent souvent de ce que l’on gagne.

On est souvent victime de ses propres croyances. Toute idée que l’on prend pour vrai finit par nous plonger dans une réalité qui nous empêche d’évoluer. Et il est comme banni dans la société sénégalaise le fait de remettre en cause sa propre situation, en tout cas pas avant d’avoir vieillit avec des regrets. Moustafa, salarié insatisfait, préfère « souffrir encore un peu » avant de songer, quand il sera trop tard, à trouver une issue à sa situation. Quand à Dieynaba, elle ne cesse de rétorquer : « plutôt mourir que de fermer ma boutique cosmétiques du coin, même si les affaires ne marchent plus. Ndeye Diop et ses amies, jalouses qu’elles sont, risquent de se moquer de moi si je le fais !  » Et sa boutique de devenir, avec le temps, la source de ses soucis et plus tard, la raison de son échec.

Et il y’a les « perceptions fabriquées de toutes pièces » par la société, et qui veulent nous faire croire que la réussite est l’affaire de quelques uns. Là encore, mieux vaut choisir ceux qu’on fréquentent pour se tirer d’affaire. Au delà du thé à la menthe bu dans le cercle d’amis, on consomme aussi les idées sans fondement et les philosophies sans racines qui finissent par fabriquer un schéma de pensées si subtile et si inquiétant.

Les riches deviennent plus riches, parce qu’ils apprennent à travailler pour eux mêmes, et les pauvres plus pauvres, car ils ne cessent d’aspirer toute une vie à aider d’autres à réaliser leurs propres rêves. La différence entre vous et ces autres qui réussissent là où vous peinez à évoluer, c’est la perception que vous avez. Fabriquez en une toute nouvelle et tout changera autour de vous pardi ! Et un penseur sénégalais de s’immiscer :  » La réussite n’est l’apanage d’aucune civilisation ni d’aucune race. Seule compte la volonté de réussir basée sur des méthodes que nous devons adopter. « 

Maam Cheikh
Coach en Développement Personnel

+221 77 459 42 83 (whatsapp)
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