Les cadres du Grand Parti fustigent la tournée économique de Macky Sall

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Les cadres du Grand parti dénoncent la tournée économique à vocation agricole de SMS, du 17 au 20 octobre 2016. Pour les « têtes pensantes » de Gakou, Macky Sall reste ainsi «fidèle à ses habitudes politiciennes à l’approche de consultations électorales». Selon eux, «à moins de 6 mois des élections face au syndrome de la peur bleue électorale qui le hante et à l’incapacité du gouvernement de dresser un bilan du niveau d’exécution des différentes promesses des campagnes ministérielles décentralisées, c’est le Président lui-même qui s’impatiente de voir des réalisations concrètes et accessibles à ces populations dans l’agonie face à cette crise délassante». Et pour ces trois régions visitées, la Convention nationale des cadres du Grand Parti rafraîchit la mémoire de SMS et de l’opinion. «Pour rappel, ce sont 663 milliards promis par le gouvernement depuis 2012 lors de ses campagnes déguisées en tournées économiques».
Dans les détails, renseignent-ils : «A Kaolack, le 15 Juin 2012, 255 milliards de F Cfa devaient booster le secteur agricole ; à Kaffrine le 15 avril 2015, une priorité mise sur les infrastructures routières, l’électrification, la santé et l’éducation permettait d’annoncer des investissements de 201,9 milliards de F Cfa ; et à Tambacounda le 25 avril 2013, 206 milliards de F Cfa devaient concourir à désenclaver la région orientale». Virulents, les cadres de Gakou pestent : «Nous ne nous contenterons ni de taux de croissance non comestibles, ni d’un PSE hypothétique qui ne saurait sortir ces populations que nous défendons de leur désarroi». Ils soutiennent que «chaque sénégalais a ressenti et ressent au quotidien les effets désastreux d’un système de gouvernement caractérisés par l’immobilisme, l’absence de vision, le manque d’initiatives, le pilotage à vue. Un malaise généralisé est éprouvé par toutes les couches de la population, à tous les échelons de la société».
Donc, disent-ils: «Le diagnostic est vite fait : ‘une crise multiforme, un chômage et une précarité de masse, l’inertie de gouvernement sans cap, sans vision, sans résultats, nous a menés vers un plan déjà obsolète d’une vague émergence à l’horizon 2035». Pis, ajoutent Bérouba Guissé & Cie, «l’insécurité est de plus en plus spectaculaire. L’école publique poursuit sa course à l’abîme. Le chômage de masse frappe la jeunesse. Les ménages populaires sont écrasés par des charges sans commune mesure avec leurs revenus, nécessitant pour leur survie, une nouvelle forme d’aumône moderne déguisée en bourse de sécurité familiale». Ils soulignent aussi que «l’agriculture patauge, malgré les conditions favorables qui nous ont été servies par le Bon Dieu. Concourant à 15% du PIB ce secteur qui emploie plus de 65% de la population montre l’inefficacité de l’allocation de nos ressources avec une balance commerciale de produits agricoles très déficitaire (…) Ce secteur incontournable pour notre économie mérite beaucoup plus que les 218 milliards (7% du PIB) octroyés par le gouvernement».

Source : Le Populaire

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