Les frais d’inscription dans les lycées et les collèges publics ne doivent pas dépasser 10.000 francs Cfa. L’annonce a été faite lors de la dernière journée d’évaluation du budget annuel de l’éducation.
Une mesure pour mettre de l’ordre dans la fixation des droits d’inscription. Le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, Ibrahima Ndour a révélé que les frais d’inscription dans les collèges et les lycées publics ne doivent pas dépasser 10.000 francs Cfa. « Les frais d’inscription devront tourner entre 3000 francs Cfa et 10.000 francs Cfa », annonce le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, Ibrahima Ndour lors de la dernière journée du séminaire d’évaluation de la gestion du budget de l’éducation. Il a été aussi question du manque d’infrastructures du sous-secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. « Le sous-secteur souffre du manque d’infrastructures. Ces insuffisances limitent l’accès à la formation professionnelle et technique. Or le développement démographique du pays exige que l’accessibilité à la formation professionnelle soit davantage plus réalisable », note le directeur de la Planification et du suivi de la réforme au ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Mame Mor Diarra Ndiaye. Toutefois, au cours de ces dernières années, la construction et la réhabilitation des infrastructures surtout les centres régionaux de formation technique ont permis aux jeunes filles, aux femmes, et aux jeunes garçons de recevoir des formations dans plusieurs corps de métiers. « Le rôle du ministère, c’est de mettre sur le marché du travail, plus de vingt cinq mille diplômés par an. Nos entreprises ont besoin de la compétitivité. Il leur faut des ressources humaines qualifiées, pour booster l’économie nationale. C’est pourquoi, nous faisons de la promotion de la créativité chez les jeunes, notre crédo », soutient-t-il.
lesoleil.sn
