XALIMANEWS : Des milliers de fidèles musulmans ont rallié jeudi la cité religieuse de Médina Baye, à Kaolack (centre), pour participer à la célébration du Maouloud, manifestation religieuse commémorant la naissance du prophète Mouhammed (PSL), a constaté un reporter de l’APS.
Des pèlerins venus de divers horizons, du Sénégal, de la sous-région et de plusieurs autres pays à travers le monde, ont déferlé dans la cité religieuse par différents moyens de transport.
Calèches, mototaxis, et bus de transport en commun, tous les moyens pour venir à Médina Baye, une situation qui a rendu la circulation difficile sur les routes et axes menant à cette cité religieuse du centre du Sénégal.
Cela n’a pas semblé entamer la ferveur des disciples du fondateur de Médina Baye, à l’image de Moustapha Ova, un fidèle de nationalité mauritanienne d’une quarantaine d’années.
« Je viens depuis plus de dix ans à Médina Baye. Je suis très satisfait à chaque fois par l’accueil réservé par le peuple sénégalais, particulièrement celui de Médina Baye », a-t-il déclaré.
« Je me sens comme chez moi car mon hôte a mis sa propre chambre à ma disposition », a-t-il confié dans un entretien avec l’APS, dans l’enceinte de la grande mosquée de Médina Baye.
Moustapha Ova salue d’autant la décision du gouvernement sénégalais de geler les taxes habituellement appliquées aux voyageurs au moment d’entrer au Sénégal par le poste frontalier de Rosso, dans la région de Saint-Louis (nord), une mesure qui a selon lui facilité le voyage des pèlerins.
« Je passais plus de trois heures à la frontière les années passées. Cette année, j’ai pu remplir toutes les formalités en dix minutes », a-t-il dit.
« LES BONNES AFFAIRES » DU GAMOU À MÉDINA BAYE
Aissatou Ndiaye, âgée d’une soixantaine d’années, dit rendre grâce à Dieu de lui avoir permis d’assister « une nouvelle fois à la célébration du gamou à Médina Baye ».
« J’ai le cœur rempli de joie. Je prie pour l’ensemble des musulmans et pour un bon Maouloud, afin que l’ensemble des prières soient exaucées », ajoute-t-elle, trouvée sur une natte de prière dans la demeure du khalife.
Les petits commerces et autres vendeurs à la sauvette font partie du décor. Aussi certains pèlerins n’hésitent pas à s’en approcher pour dénicher des petits souvenirs de leur passage dans la cité religieuse pour les besoins du Maouloud. De fait, tous les moyens sont bons pour séduire et attirer les clients.
Omar Ba, vendeur de chapelets, de photos et autres gadgets à l’effigie de Cheikh Al Islam El Hadj Ibrahima Niasse se frotte les mains : « Les photos de Cheikh Ibrahima Niasse se vendent comme des petits pains », se réjouit le jeune homme debout devant son étal.
APS