En perspective de sa marche, prévue le 3 mai prochain, la Coordination des associations de presse (CAP) a rendu visite, ce mercredi, au PDG du groupe Wal Fadjri.
Ainsi, Mamadou Ibra KANE et sa délégation ont pu échanger avec Sidy Lamine NIASS sur les motivations de leur manifestation.
«On a jugé nécessaire d’exposer notre démarche à l’icône de presse Sidy lamine NIASSE qui a commencé cette lutte depuis les années 1980», a indiqué Mamadou Ibra KANE, porte-parole du jour de la CAP.
Prenant la parole, PDG du groupe Wal Fadjri s’est félicité de la démarche des responsables de la CAP tout en les encourageant à persévérer dans leur combat pour une presse debout, symbole d’une démocratie vitale.
«Tout d’abord, je salue le dynamisme de la CAP qui œuvre pour l’intérêt du pays et de la démocratie. C’est pour cela que j’ai répondu présent à toutes leurs activités et je suis de ceux qui seront présents à la Place de l’Obélisque, le 3 mai. Et j’invite tout le monde surtout les confrères. J’invite aussi mes collègues du groupe Walf qui le souhaitent bien à venir prendre part à la marche. Je considère cela comme un devoir puisqu’on ne peut pas avancer sans ce combat-là», a réagi Sidy Lamine NIASS.
La CAP qui regroupe le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), le Comité pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), l’Union nationale des photojournalistes du Sénégal (UNPJS), le Collectif des techniciens de la presse audiovisuelle du Sénégal (CTPAS) ainsi que l’Union des radios associatives et communautaires (URAC) appelle à un rassemblement le 3 mai prochain à la Place de l’Obélisque pour notamment mettre en exergue les difficultés auxquelles la presse est confrontée.
WALFnet
Sidy Lamine qui peut se lever un bon matin et licencier d’un trait 40 employés de Walf n’a pas le droit mettre pied à la marche de la CAP. Il doit en être chassé comme un malpropre ! Les journalistes sont des kleenex pour lui. Sous Wade et sous Macky, L’État lui a effacé au total une dette de presque 1 milliard, aucune entreprise de presse au Sénégal n’a jamais bénéficié de telles largesses. Ce sont ses qualités de maître-chanteur qui lui ont permis cela. Pape Alé Niang est en train de suivre ses traces. Mais Sidy Lamine est très mal placé pour parler de syndicalisme dans la presse et de droits des journalistes. Il ne défends que ses propres intérêts. Mais c’est aux journalistes, surtout aux jeunes, d’avoir leur foulla ak fayda, de le dénoncer publiquement à la marche et de lui interdire d’y mettre les pieds.