XALIMA NEWS – Convoqué devant les enquêteurs de la Dic pour s’expliquer sur la caisse d’avance de la mairie, Khalifa Sall devra avancer des arguments solides ou rejoindre son poulain Bamba Fall à Rebeuss. En tout cas, il est certain que l’Etat-Apr qui a toujours essayé de paver sa route de peau de bananes ne se privera pas d’une si belle occasion pour le faire trébucher. Après avoir terrassé tous les seconds couteaux du pouvoir qui s’étaient frottés à lui pour récupérer la capitale, c’est maintenant dans l’arène judiciaire qu’il devra se bagarrer. Mais comme la gestion de cette caisse relève du pouvoir discrétionnaire du maire, il est fort probable que l’Etat puisse trouver un bon prétexte pour le ferrer, car c’est un terrain glissant. A moins que l’édile de la capitale dont la gestion de la Mairie a toujours été saluée par les auditeurs ne sorte des justificatifs convaincants. Comme il l’a d’ailleurs rappelé, tous ses prédécesseurs avaient bénéficié de cette caisse d’avance. Mais la seule différence est que tous les maires étaient des partisans du pouvoir. Ce qui fait que les fonds « dépanner » les militants, une sorte de « nous dans nous ». Contrairement à ces maires qui n’étaient pas inquiétés, rien ne sera pardonné à Khalifa Sall, qui, après Dakar, veut être le Khalife du Sénégal.
PAr Mor DIOP (Stagiaire)
Je ne vois pas comment Khalifa Sall se sortirait de cette nasse que lui a posée le pouvoir ! C’est dit dans cet article, même si ces entorses faites à l’orthodoxie gestionnaire ont toujours été acceptées par les pouvoirs qui se sont succédés au pouvoir dans notre pays, cette libéralité devient caduques dès lors qu’un Maire s’oppose au pouvoir ! On n’en sortira pas de sitôt, notre démocratie est en berne, et pour au moins jusqu’en 2024 quand l’actuel Président de la République aura terminé son plan !