XALIMA NEWS – En prenant l’initiative de faire voyager les journalistes sénégalais dans le même vol que la sélection nationale, Matar Bâ, le ministre des Sports, ne savait pas qu’un problème de visas serait posé. Après s’être imprégné de la situation des cinq journalistes bloqués au Kenya, faute de visas, il a jugé nécessaire de ne pas prendre de risque pour que la presse accompagne les Lions à Gaborone. Explications «Avec l’ANPS, il n’y a pas d’incompréhension. Ce qu’il y a, c’est que nous avons pensé, et j’avais donné des directives au chargé de la Communication, en l’occurrence Mbaye Jacques Diop, après avoir rencontré au stade Léopold Sédar Senghor, Mamadou Koumé, le président de ladite Association, pour lui dire qu’il faut qu’il en parle pour voir le nombre de journalistes qui accompagnera la délégation. Mais le lendemain, nous avons appris que des journalistes étaient coincés au Kenya, faute de visas. Donc, nous étions avertis en tant qu’autorité. Et avec toutes les difficultés, on ne peut pas se permettre de mette d’autres journalistes dans les mêmes conditions. Il fallait dire aux journalistes, s’ils ont le visas, il n’y a pas de problème. Ils peuvent tranquillement voyager avec nous. Mais s’ils n’en ont pas, on ne pouvait pas prendre de risque. Je pense que le chargé de la Communication, qui est un journaliste comme eux, leur a parlé. C’est regrettable qu’ils ne soient pas là, mais qu’ils sachent que ce n’est pas de la volonté de l’État sénégalais, qui avait envie de les amener. Cela veut dire que c’était une bonne décision de voyager ensemble avec eux, pour l’intérêt de notre équipe, mais aussi pour les Sénégalais qui ont besoin de savoir. Mais puisque nous étions sûrs que nous pouvons être confrontés à d’autres problèmes à l’aéroport de Gaborone, je pense qu’on ne peut pas prendre de risque et que le Conseiller en Communication leur a parlé. Maintenant, s’il y a des dommages, c’est regrettable, ce n’est pas ce qui était visé. Mais qu’ils sachent que nous sommes tous animés d’une bonne volonté d’accompagner notre pays.».
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