Me Pape Sène, Président du comité sénégalais des droits de l’homme: « Karim Wade peut être candidat à la présidentielle même s’il n’est pas sur les listes électorales »

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XALIMANEWS: Me Pape Sène qui est apériste, avocat et président du comité sénégalais des droits de l’homme, a éclairci la lanterne des sénégalais sur une question juridique très lancinante. En effet, invité sur le plateau de Rfm matin, Me Sène a fait savoir que Karim Wade  » peut bel et bien devenir candidat à la présidentielle de 2019 même si son nom ne  figure pas sur les listes électorales.  » Conformément à l’article 31 du code électoral relié à l’article 105, karim Wade qui a résidé dans la citadelle du silence pendant plus de 5 ans, ne peut pas s’inscrire sur les listes électorales et les agents chargés de l’inscription ont le plein droit de le lui refuser. Seulement, cela ne l’empêche pas  de présenter sa candidature et de devenir peut être plus tard candidat à la présidence, mais il appartient au conseil constitutionnel de valider ou de ne pas valider sa candidature », lance -t-il au journaliste de la Rfm. Une lueur d’espoir qui s’ouvre donc pour les militants Karimistes ainsi que ceux du PDS. Reste à savoir ce que l’avenir nous réserve.

1 COMMENTAIRE

  1. D’abord qui a rejeté l’inscription de Karim ?
    Qui a le pouvoir de rejeter l’inscription d’un citoyen ?
    On me dira qu’il y a des textes de la loi qui liste qui peut s’inscrire et quelle inscription est rejetée.
    Justement, la commission d’inscription, au Koweït n’a pas été informée, ou ne reconnaît pas, une loi qui rejette l’inscription de Karim. Pour l’une de ces raisons, elle a accepté son inscription.
    Le ministre de l’intérieur a envoyé ses hommes pour une conférence de presse, la première de l’histoire du Sénégal, pour déclarer que l’inscription d’un citoyen (Karim Wade) est rejetée. Pas par la commission; celle-ci l’avait acceptée et avait délivré un récépissé. Pas par la loi. En tout cas les conférenciers de presse d’Ali Ngouye Ndiaye n’avait pas évoqué une quelconque loi pour baser ce rejet. Ils ont dit que le rejet est fait parce que celui qui s’est inscrit ne figurait pas sur le fichier au moment de la refonte de ce dernier. LA base n’est donc pas une loi, mais un argumentaire. Son nom n’était pas là au moment de la refonte, alors son nom ne sera pas là. Or une inscription, c’est pour figurer sur le fichier. Dire qu’il n’y figurait pas au moment de la refonte n’est pas un argument logique. Il faudrait nous expliquer comment Karim a été candidat à la mairie de Dakar, et à quel moment sont nom a été extirpé avant la refonte. Bref, il s’agit d’une argumentation ridicule, et non d’une loi.
    Qu’il dépose un recours au tribunal, et que ce dernier se déclare incompétent et le renvoie à la commission qui avait déjà accepté son inscription est encore un autre non sens.
    Que la justice dise qui a rejeté cette inscription, si toute fois elle l’est, et sur quelle base.
    On se rappelle que pendant 3 à 4 ans les dirigeants du PDS ont été interdits de voyage hors du Sénégal. Pour rappel, Omar Sarr pour ridiculiser cette mesure est allé en Mauritanie, par voies terrestres, a pris un vol pour débarquer à l’aéroport de Dakar.
    Mais lorsque Macky Sall a appelé à son ridicule dialogue national pour avoir un couverture pour libérer Karim, lorsque Omar Sarr a évoqué la privation de liberté des dirigeants du PDS, interdits de voyage, quelle a été la réponse de Macky Sall ? Qui s’en souvient ?
    Macky Sall lui a renvoyé une question: « Qui a pris la mesure d’interdiction de sortie du territoire ? »
    Du coup, des gens interdits de quitter le pays depuis 3 ans se retrouvent sans source de cette interdiction. Macky semblait dire que personne ne leur a interdit quoi que ce soit. Et pourtant…
    Il semble revoir le même banditisme d’état se faire.

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