Moustapha Niasse veut se positionner en candidat de l’unité: il prévoit de céder son fauteuil secrétaire général de l’Afp

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– A défaut de présenter un candidat unique à la prochaine présidentielle, la coalition Bennoo Siggil Senegaal entend au moins y aller avec un « candidat de l’unité », c’est-à-dire un homme (ou une femme) qui regrouperait autour de lui le maximum de partis d’opposition, mais aussi d’organisations de la société civile ayant participé aux Assises nationales. Et les leaders des grands partis de Bennoo manœuvrent déjà afin d’être ce « candidat de l’unité ». Pour beaucoup, l’intention prêtée à Moustapha Niasse de céder son fauteuil de secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp) entre bien dans ce cadre.

Tout semble indiquer que l’Alliance des forces de progrès (Afp) va devoir se chercher un nouveau secrétaire général lors de son congrès ordinaire prévu le 19 mars 2011. Selon certaines indiscrétions, Moustapha Niasse voudrait céder son fauteuil de secrétaire général de l’Afp. D’ailleurs, Niasse serait déjà sur la voix. Puisqu’il ne gère plus directement « le quotidien » de l’Afp.

Mieux, de sources bien informées, on apprend que Niasse voudrait faire comme Amath Dansokho qui a récemment quitté son poste de secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dont il est devenu le président d’honneur. Et Moustapha Niasse, lui-même, en a fait la confidence le week-end dernier. « Mon poste, je le mets sur la table car je suis pour le rajeunissement des forces politiques, mais aussi pour avoir fait 54 ans de vie politique. L’Afp a une alliance nationale de 400 cadres. Si quelqu’un se présente, je serais prêt à lui céder ma place. Je souhaiterais vivement être remplacé et je resterais militant et je soutiendrais le parti jusqu’à sa victoire finale. Et le 19 mars prochain, jour du congrès, ce sera un nouveau départ », a confié, à la presse, le secrétaire général de l’Afp qui était, le week-end dernier, à Pikine pour une cérémonie de restitution des conclusions des Assises nationales.

Alors Moustapha Niasse voudrait-il quitter l’arène publique dès le 19 mars prochain ? Que non ! Puisqu’il aime rappeler à ceux qui le donnaient pour « mort », après sa désillusion de 2007, qu’il entendait bien poursuivre le combat politique. Au moins jusqu’au départ du régime libéral. Justement, ce départ passe nécessairement par la présidentielle de 2011. Et c’est un secret de polichinelle que de dire que le patron de l’Afp (tout comme Ousmane Tanor Dieng, Macky Sall…) rêve d’être le seul à porter les couleurs de la coalition Bennoo Siggil Senegaal qui avait réussi la prouesse de battre Wade et ses alliés lors des locales de 2009.

Seulement, Moustapha Niasse sait mieux que quiconque que ce sera difficile (voire impossible) pour Bennoo Siggil Senegaal d’aller à la présidentielle de 2012 avec un candidat unique. Mais à défaut, il est possible d’espérer un « candidat de l’unité » soutenu par la majorité des partis de Bennoo, mais aussi les organisations de la société civile ayant pris part aux Assises nationales. S’il est sûr d’avoir le profil pour être ce candidat, Moustapha Niasse n’a pas derrière lui un appareil politique comme celui du Parti socialiste (Ps). Il s’y ajoute que certains partis de Bennoo et organisations de la société civile auraient du mal à soutenir le candidat d’un parti. D’autant que dans la charte des Assises nationales, il est recommandé au futur président de la République de démissionner de son parti dès son élection. Histoire d’éviter que les luttes de partis n’interfèrent dans la gestion de l’Etat. Comme ça a souvent été le cas sous Wade.

Aussi Moustapha Niasse voudrait-il alors quitter son poste de secrétaire général de l’Afp et se positionner non pas comme le candidat d’un parti, mais plutôt celui du rassemblement, un homme capable de fédérer autour de lui toutes les forces opposées au régime de Wade. Et s’il venait à quitter son poste de patron de l’Afp, lors du congrès prévu le 19 mars prochain, Moustapha Niasse aura au moins réussi à prouver sa ferme volonté de se placer au dessus des partis et autres organisations. La grande question est alors de savoir si cela suffira à convaincre les autres prétendants -Tanor Dieng et Macky Sall notamment- à lui laisser la place.

Tout semble indiquer que l’Alliance des forces de progrès (Afp) va devoir se chercher un nouveau secrétaire général lors de son congrès ordinaire prévu le 19 mars 2011. Selon certaines indiscrétions, Moustapha Niasse voudrait céder son fauteuil de secrétaire général de l’Afp. D’ailleurs, Niasse serait déjà sur la voix. Puisqu’il ne gère plus directement « le quotidien » de l’Afp.

Mieux, de sources bien informées, on apprend que Niasse voudrait faire comme Amath Dansokho qui a récemment quitté son poste de secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dont il est devenu le président d’honneur. Et Moustapha Niasse, lui-même, en a fait la confidence le week-end dernier. « Mon poste, je le mets sur la table car je suis pour le rajeunissement des forces politiques, mais aussi pour avoir fait 54 ans de vie politique. L’Afp a une alliance nationale de 400 cadres. Si quelqu’un se présente, je serais prêt à lui céder ma place. Je souhaiterais vivement être remplacé et je resterais militant et je soutiendrais le parti jusqu’à sa victoire finale. Et le 19 mars prochain, jour du congrès, ce sera un nouveau départ », a confié, à la presse, le secrétaire général de l’Afp qui était, le week-end dernier, à Pikine pour une cérémonie de restitution des conclusions des Assises nationales.

Alors Moustapha Niasse voudrait-il quitter l’arène publique dès le 19 mars prochain ? Que non ! Puisqu’il aime rappeler à ceux qui le donnaient pour « mort », après sa désillusion de 2007, qu’il entendait bien poursuivre le combat politique. Au moins jusqu’au départ du régime libéral. Justement, ce départ passe nécessairement par la présidentielle de 2011. Et c’est un secret de polichinelle que de dire que le patron de l’Afp (tout comme Ousmane Tanor Dieng, Macky Sall…) rêve d’être le seul à porter les couleurs de la coalition Bennoo Siggil Senegaal qui avait réussi la prouesse de battre Wade et ses alliés lors des locales de 2009.

Seulement, Moustapha Niasse sait mieux que quiconque que ce sera difficile (voire impossible) pour Bennoo Siggil Senegaal d’aller à la présidentielle de 2012 avec un candidat unique. Mais à défaut, il est possible d’espérer un « candidat de l’unité » soutenu par la majorité des partis de Bennoo, mais aussi les organisations de la société civile ayant pris part aux Assises nationales. S’il est sûr d’avoir le profil pour être ce candidat, Moustapha Niasse n’a pas derrière lui un appareil politique comme celui du Parti socialiste (Ps). Il s’y ajoute que certains partis de Bennoo et organisations de la société civile auraient du mal à soutenir le candidat d’un parti. D’autant que dans la charte des Assises nationales, il est recommandé au futur président de la République de démissionner de son parti dès son élection. Histoire d’éviter que les luttes de partis n’interfèrent dans la gestion de l’Etat. Comme ça a souvent été le cas sous Wade.

Aussi Moustapha Niasse voudrait-il alors quitter son poste de secrétaire général de l’Afp et se positionner non pas comme le candidat d’un parti, mais plutôt celui du rassemblement, un homme capable de fédérer autour de lui toutes les forces opposées au régime de Wade. Et s’il venait à quitter son poste de patron de l’Afp, lors du congrès prévu le 19 mars prochain, Moustapha Niasse aura au moins réussi à prouver sa ferme volonté de se placer au dessus des partis et autres organisations. La grande question est alors de savoir si cela suffira à convaincre les autres prétendants -Tanor Dieng et Macky Sall notamment- à lui laisser la place.

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