OIF – Les coulisses des tractations pour l’élection du Secrétaire général

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XALIMA NEWS – On en sait un peu plus sur les tractations qui ont mené à la désignation de Michaelle Jean du Canada comme Secrétaire général de l’Oif en remplacement de Abdou Njol Diouf. Il faut noter d’emblée que pour l’élection du Secrétaire général, cela se passe à huis clos en format 1+0, c’est-à-dire il n’y a que les chefs d’Etat et personne d’autre ; Alors quand les prési se sont installés et que les choses sérieuses ont commencé, SMS a présenté la situation, c’est-à-dire la pluralité des candidatures et a expliqué que s’il n’y a pas de consensus, il faudra aller au vote. C’est à ce moment que Hollande a pris la parole pour demander qu’avec l’accord de SMS et de tous les pays qui ont présenté un candidat, qu’ils se réunissent pour échanger et ensuite en fonction de ce qui sera retenu revenir informer la conférence des chefs d’Etat. C’est ainsi que Hollande, SMS, Sassou (Congo), Pierre Nkurunziza (Burundi), Kailash Purryag (Maurice), Stephan harper (Pm Canada) et le ministre des Affaires étrangères équato guinéen se sont retirés dans un bureau spécialement aménagé pour SMS.

Et selon nos capteurs si la Canadienne est passée, c’est plus à cause de la division des Africains. Notre interlocuteur réfutant l’argument selon lequel la France a imposé Michaelle Jean. Il soutient même que la France n’était pas pour sa candidature à cause du renoncement à sa nationalité française pour devenir canadienne. Mais deux arguments de taille à l’actif de Michaelle Jean, c’est qu’elle a fait une bonne campagne électorale, discrète d’abord et ensuite son pays le Canada n’a pas déployé les gros moyens pour éviter de se montrer arrogant devant les pays africains. D’ailleurs renseigne notre source, Michaelle n’a pas battu campagne dans les pays africains. Sur un autre point, notre interlocuteur dément toute friction entre les chefs d’Etat au sujet de l’élection et précise qu’aucun chef d’Etat n’a boudé, chacun rentrant selon son agenda.

Un haut diplomate sénégalais commente l’élection en parlant d’une Secrétaire générale de synthèse. Selon l’homme qui connaît bien la dame, Michaëlle Jean a été française avant de devenir canadienne au profit d’un renoncement à sa première nationalité. Notre interlocuteur évoque aussi qu’elle est d’origine haïtienne, c’est-à-dire la première République noire où quasiment tous les habitants sont d’origine africaine. Ce qui lui fait dire que Michaelle Jean est de la diaspora africaine. Autre argument avancé, la nouvelle Sg est une transculturelle qui a le profil de l’emploi d’autant plus qu’elle a été Gouverneur du Canada donc chef d’Etat. Et en tant qu’ancienne représentante de sa majesté la reine d’Angleterre, elle a un pied dans le Commewelth, le pendant anglophone de la francophonie. Notre source parle de signe des temps en relevant que le thème du sommet axée sur «femmes et jeunes» colle à Michaelle Jean qui est une dame et qui est jeune (elle a 57 ans).

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