Après Tapha Tine, c’était autour de Balla Gaye 2 d’ouvrir à la presse sa séance d’entraînement d’hier à l’école 16 de Guédiawaye. Une séance au cours de laquelle, le «Roi des arènes» a mis l’accent sur la vivacité pour venir à bout de son adversaire qui lui promet des coups de poings. Un combat prévu le 2 juin prochain au stade Demba Diop.
Des cris fusent de partout chez les nombreux supporters de Balla Gaye 2 dont certains sont perchés sur les murs de l’école 16 de Guédiawaye où le lutteur de Golf Sud est arrivé à 17 h 51 mn. Ils auront plus de chance que ceux qui les ont précédés sur les lieux. L’entrée fixée à 500 francs Cfa pour assister à la séance Open du «Roi des arènes», ne le sera plus à l’arrivée de leur idole. Balla Gaye 2 demandera à ce que les portes de l’école leur soient ouvertes. La séance peut commencer. Dans un ensemble blouson bleu, Balla Gaye 2 se tape un sprint en franchissant les portes de l’enceinte. Histoire de rassurer qu’il n’avait rien perdu de sa souplesse, malgré son poids. Même si il semble avoir été trahi par ses 150 kilos qu’il dit avoir diminué. Une certaine lourdeur se dégage de ses mouvements. «Je mise sur la rapidité pour remporter mon duel. J’ai diminué de quelques kilos mon poids», a fait savoir le lutteur qui avait à ses côtés son préparateur physique à savoir Sensei Ababcar Diop et Omar, un lutteur sourd muet qui lui sert de partenaire pour préparer ce combat.
Suant à grosses gouttes, après quelques exercices physiques d’une vingtaine de minutes, Balla Gaye 2 enchaîne le travail. Au menu, quelques flexions, appuis en avant et une résistance aux charges de deux poids lourds que sont Elton et Sococim. Chantant en compagnie de ses supporters un hymne qui implore Dieu pour que la victoire lui revienne le 2 juin contre Tapha Tine, Balla Gaye 2 rentre chez lui, non moins sans avoir accordé un moment aux journalistes.
Il dira être au point sur le plan de la puissance musculaire et de la résistance physique. Il embobine la même trompette des derniers jours sur la durée du combat. Il sera expéditif. «Un combat qui dure trente, voire quinze minutes est un non-combat. La préférence des amateurs et des supporters va vers un combat expéditif», souligne le «Roi des arènes» pour jeter une pierre dans le jardin de Tapha Tine qui promet d’obliger son adversaire à livrer un combat qui va tirer en longueur. «S’il lutte, je le battrai. S’il opte pour la bagarre, il l’apprendra à ses dépens. Je peux même vous dire que je peux le mettre Ko. Je n’ai rien à prouver sur le plan de la lutte», avance-t-il. Ce dernier dit trouver un confort psychologique à travers le soutien que lui apportent ses nombreux supporters.
Lequotidien
