Palais :Abou Abel Thiam lance des piques contre Souleymane Jules Diop

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La guerre est désormais ouverte au Palais de la République. La preuve par cette sortie de Abou Abel Thiam hier, dans les colonnes de Sud Quotidien repris par L’As dans son édition du jour. En effet, interpellé par nos confrères sur la nomination de Souleymane Jules Diop comme chargé de communication du chef de l’Etat, le porte-parole de Macky Sall a répondu : « Attendez que cela se fasse. C’est vous qui m’informez de ça (…) Pour ce qui nous concerne, nous sommes avec Macky Sall depuis la Primature, puis la traverser du désert dans l’opposition. Le chemin a été long, éprouvant, âpre (c’est peut-être pourquoi on s’appelle A-p-r). Cela nous a permis de prouver notre loyauté, notre compétence et notre attachement à la personne de Mack Sall. Nous avons été là tout au long du parcours, quand c’était dur, quand tout le monde ne se précipitait pas pour clamer son amitié ou son attachement à Macky Sall »

lire l`integralite de l`interview
Abou Abel Thiam est formel. Si Macky Sall était entouré de «manchots», il n’arriverait pas à la magistrature suprême. Le Conseiller spécial et porte-parole du Chef de l’Etat dit à qui veut l’entendre que les chargés de communication du Palais n’ont de leçons à recevoir de personne. Dans l’interview qu’il a accordée à Sud Quotidien, M. Thiam revient par ailleurs sur la traque des biens mal acquis à propos desquels il parle de « niveaux de prévarication insoupçonnables ». Non sans évoquer les relations heurtées entre Rewmi et l’APR, voire les réalisations de Macky Sall ou autre structuration de son parti. Entretien.

Moins d’un an au pouvoir et voilà que le Rewmi et l’Apr se lancent, à coups d’invectives, dans une sorte de campagne électorale anticipée. Est-ce cela la rupture annoncée par Macky Sall ?

Relevons tout d’abord que le président Macky Sall n’est pas élu pour cinq ans, mais pour sept ans. Il a pris sur sa personne de ramener son mandat de sept à cinq ans, compte tenu de l’environnement comme de l’avancée démocratique partout dans le monde, et par souci d’arrimer la marche du Sénégal sur celle du monde moderne…Quelqu’un qui a choisi de raccourcir son mandat n’est pas dans une recherche effrénée de durée au poste… Ce que vous appelez querelle, entre le Rewmi et l’Apr, ne s’explique donc nullement par une quelconque course au mandat.

Qu’en est-il donc, de cette querelle par presse interposée ?

Il n’y a pas de querelle. La vérité, c’est que nous sommes dans une alliance composite, hétéroclite où les gens viennent d’horizons divers, avec des préoccupations diverses. Fatalement, il peut y arriver comme dans la marche de toute assemblée qu’il y ait des frictions, des mésententes, peut-être même des confrontations. Mais, ça ne remet pas en cause, fondamentalement, la volonté  de cheminer ensemble et d’atteindre les objectifs assignés. Il ne faudrait pas à partir de quelques échanges de paroles à l’intérieur d’une formation politique, d’une alliance ou d’une même famille biologique, qu’automatiquement, on en tire la conséquence selon laquelle ce serait la fin du compagnonnage.

Les sorties de certains cadres de l’APR, tel Mor Ngom, ne tendent-ils à faire d’Idrissa Seck le seul adversaire de Macky Sall ?

Quelle que soit la volonté des uns et des autres, dans la mesure où nous sommes dans un assemblage composite, et que nous sommes entre partis politiques qui restent concurrents, fatalement, il y aura  des échanges de ce genre.

D’aucuns disent que les milliards promis lors des précédentes éditions du conseil des ministres décentralisé sont des milliards sur le papier. Qu’en pensez-vous?

Ça, c’est nous faire un mauvais procès. Vous pensez que dans ce pays pauvre très endetté, qui n’a d’autres richesses que l’arachide et le phosphate, on peut décider et montrer des réalisations de cette ampleur  en quelques semaines ? Il faut faire des reproches sérieux, juger l’action du gouvernement sur un temps et des engagements standard. Dans quel pays avez-vous vu des réalisations de grande ampleur se faire en quelques mois ? Le président Sall n’a jamais promis de raser gratis ! Il faut qu’on soit réaliste.  Nous sommes dans un pays où 55 % du budget national va aux salaires, où plus de 35 % sert à payer le service de la dette. C’est vous dire…

Mais vous êtes élu pour changer les choses ?

Nous sommes en train de le faire. Au bout de neuf mois, nous avons augmenté les salaires, assaini l’espace public, fait une campagne agricole importante, fourni l’électricité, rendu notre diplomatie attractive…

Les coupures persistent quand même ?

On y arrivera. Vous me parlez de coupures, je vous renvoie aux délestages de 48, voire 72 heures que nous connaissions. Ce n’est pas parce que nous avons aujourd’hui de l’électricité qu’il faut oublier  les sombres journées et les longues nuits d’obscurité d’antan. On avait connu au Sénégal le rationnement de l’électricité. Aujourd’hui, on est à dénoncer quelques coupures.

Ne craignez-vous pas que la sur-médiatisation de la traque des biens mal acquis ne finisse par créer une overdose dans l’opinion au point de victimiser les présumés coupables ?

Vous parlez d’overdose à propos de la traque des biens publics mal acquis, on devrait plutôt parler d’overdose de dossiers, tellement il y en a à instruire. On aurait souhaité aujourd’hui avoir à l’esprit, exclusivement et entièrement, à travailler sur autre chose que sur cette traque des biens mal acquis. Le premier à souhaiter ne pas procéder à la traque des biens mal acquis, c’est le président Macky Sall. Tout simplement parce qu’il aurait voulu trouver un pays bien implanté sur ses piliers, des finances saines, un environnement compétitif, pour avoir  plus de leviers afin de travailler à faire décoller le Sénégal. Un meilleur héritage, voilà ce qu’il aurait souhaité avoir.

Ce n’est pas le cas ?

Non, malheureusement ! Ce n’est pas le cas. Il y a une foison de dossiers qui impliquent des personnalités de l’ancien régime à des niveaux de prévarication insoupçonnables. Leur rapacité est sans commune mesure avec les faibles capacités financières du pays. Même sous Marcos (Philippines-ndrl) ou Mobutu, on n’avait pas connu un tel seuil de prévarication des deniers publics… Aujourd’hui, on en est réduit à vouloir tenter de capter des sommes d’argent aussi importantes, parce qu’elles ont été dilapidées, ça ralentit notre activité.

Les Sénégalais attendent cependant de voir du concret et non des concepts ?

Toutes les personnes qui ne sont pas aveuglées par la mauvaise foi voient les réalisations du président Macky Sall. Nous sommes aujourd’hui le 6 février 2013 (l’interview date de mercredi, Ndlr). Ce mois-ci, tous les salariés ont constaté une augmentation substantielle de leurs revenus. Il n’y a pas plus concret pour un chef de ménage, pour un salarié, que de constater à la fin du mois, une augmentation aussi importante sur son  pouvoir d’achat. Le panier de la ménagère le ressent positivement. Tous ceux qui sont de bonne foi, diront que c’est du concret. Et il n’y a pas que ça. Lorsque le président Sall est arrivé au pouvoir, il a dû se confronter à des situations de crise comme les inondations. Nous avons vu avec quel volontarisme et avec quelle compétence l’équipe qui l’accompagne a fait face à cette situation. Cette année, le tonnage obtenu à partir de la campagne agricole n’avait jamais été connu depuis 30 voire 40 ans.

C’est dû à quoi ?

C’est dû à une bonne gestion de la campagne agricole qui a permis de profiter de la bonne pluviométrie, par la mise à disposition de semences et d’engrais. La cerise sur le gâteau aura été le prix incitatif de 190 F Cfa le kg d’arachide fixé par le Président Macky Sall pour  l’achat de la production céréalière.
Il n’y a pas que cela. Ce que vous appelez overdose de traque des biens mal acquis, qui relève de l’assainissement de l’espace financier public, est une chose concrète. Il n’y a que ceux qui sont intéressés par des pratiques louches qui sont gênés par cette traque. Ils n’ont qu’à raisonner en chef de famille. Nous sommes dans un processus de captage de l’argent public qui était dépensé de façon incontrôlée, pour des choses inconsidérées dont l’opportunité n’est pas prouvée, comme de construire un monument pharaonique. Mais on ne peut pas régler tous les problèmes des Sénégalais en quelques années ou en quelques mois. Ce n’est pas possible. Si Macky Sall avait une baguette magique pour le faire, on ne l’aurait pas élu président du Sénégal, on en aurait fait un Président pour régler les problèmes du monde entier.
Ce n’est pas ce discours que l’on entend, quand on interroge des Sénégalais dans la rue.
De quels Sénégalais parlez-vous ? Les réalisations que je viens de vous énumérer ne sont pas cachées. Elles sont dans l’espace public. Maintenant, vous les journalistes qui êtes les relais et qui devez informer l’opinion de ce qui marche et de ce qui ne marche pas, nous ne pouvons pas tordre vos mains pour mettre à la Une de vos journaux nos réalisations.

Ah oui ! Nous ne sommes pas des chargés de communication du gouvernement. Vous disposez de la RTS, Le Soleil et l’Aps quand même ?
Et vous pensez que la Rts, Le Soleil, l’Aps n’ont pas parlé de ces réalisations à suffisance ?

Pensez-vous que c’est à la presse privée de jouer ce rôle ?

C’est vous-même qui me dites qu’il y a une overdose sur la traque des biens mal acquis. A qui la faute ? On n’a qu’à faire un sondage des UNE de la presse pour voir quels sont les thèmes qui vous intéressent le mieux. Vous préférez le feuilleton de la traque des biens mal acquis aux performances du gouvernement… Je suis journaliste comme vous. La presse préfère les trains qui n’arrivent pas à l’heure. C’est comme ça. Le train qui arrive à l’heure, c’est une bonne gestion de la campagne agricole, une bonne prise en main de la distribution de l’énergie, malgré les couacs constatés ces derniers jours. La presse ne parle pas suffisamment de cette avancée majeure qui a consisté à réduire les impôts sur le revenu et, de facto, accroître les salaires des travailleurs.
Maintenant, il est trop facile de clamer que le gouvernement ne communique pas. Le Soleil, la RTS, l’Aps, n’ont pas vocation à être des versions tropicales de la «Pravda», pour chanter à longueur de journées les louanges du gouvernement. Les réalisations sont là. Elles sont connues de tout le monde. Mais elles sont voilées par l’approche du traitement de l’information par la presse qui préfère parler de lutte, de traque de biens mal acquis, ou  mettre des faits divers à sa UNE plutôt que de parler des réalisations du gouvernement. Nous ne cherchons pas à changer cela.

Pourtant, Alioune Fall, lui-même a fait un aveu, en disant qu’il y a un problème de communication à la présidence de la République ?

Alioune Fall est un confrère, un ami, qui travaille à la Fondation «Servir le Sénégal» de Mme la Première dame. Son avis vaut ce qu’il vaut. C’est un avis d’un communicant. Cela ne veut pas dire que c’est un aveu. Ce serait un aveu, si c’était venu de ceux qui ont la charge de la communication du gouvernement ou de la Présidence de la République. Je vous renvoie à une bonne lecture de son interview. Je ne pense pas qu’il mette en cause ceux qui sont chargés de la communication.
A la Présidence de la République, il y a un service de la communication, c’est El Hadji Kassé qui s’en occupe. Moi, je ne suis pas chargé de la communication de la Présidence. Je suis le porte-parole du président de la République. Ce sont des taches distinctes. Mais, personnellement, j’estime qu’il n’y a aucun problème de communication. Tous les gouvernants du monde, quelles que soient leurs réalisations, entendront toujours cette rengaine : «Oui, tout se passe pour le meilleur des mondes, le seul problème, c’est la communication». C’est facile, c’est plus prudent et cela a l’avantage de titiller l’ego de l’interlocuteur, mais cela cache toujours des arrière-pensées.

El Hadji Kassé vient d’être nommé au Comité scientifique du prochain sommet la Francophonie. On parle dans la presse de son remplacement par Souleymane Jules Diop. Qu’en est-il réellement ?

El Hadji Kassé est un collaborateur du président de la République jusque-là en charge de la communication. S’il ne peut pas cumuler ses nouvelles taches à celles de la communication, il sera certainement remplacé par  un autre. Mais est-ce que cela veut dire que c’est une sanction ?

C’est comme si ?

C’est le commentaire que vous en tirez.

Quid de l’arrivée de Souleymane Jules Diop ?

Je n’en suis pas informé. J’attends de voir. Il ne sert à rien de se précipiter par des effets d’annonce. Si Souleymane Jules Diop arrive, on constatera qu’il est arrivé. C’est tout ! (rires).

Son arrivée pourrait être interprétée comme un camouflet pour les chargés de communication de la présidence que vous êtes ?
Pourquoi voulez-vous l’interpréter ainsi s’il advenait que cela se fasse? Pourquoi ?

Parce que si tout allait bien, il resterait à Bruxelles ?

Attendez que cela se fasse. C’est vous qui m’informez de ça. Et même si cela advenait, on ne pourrait en tirer de façon si cavalière la conclusion que c’est une sanction Vous pensez que tout ne va pas bien ?  Pour ce qui nous concerne, nous sommes avec Macky Sall depuis la Primature, puis la traversée du désert, dans l’opposition. Le chemin a été long, éprouvant, âpre (c’est peut-être pourquoi on s’appelle a-p-r…). Cela nous a permis de prouver notre loyauté, notre compétence et  notre attachement à la personne de Macky Sall.
Nous avons été là tout au long du parcours, quand c’était dur, quand tout le monde ne se précipitait pas pour clamer son amitié ou son attachement à Macky Sall.
La meilleure façon de prouver notre compétence sur ce plan, c’est de se référer au parcours du président Macky Sall qui n’est pas arrivé seul au pouvoir. Il a été accompagné, conseillé, soutenu, entouré, encadré, protégé… Je rends hommage à tous ceux qui, au cours de ce combat, sont restés fidèles et loyaux, arrimés à leurs convictions, attachés à la personne du président Macky Sall, prouvant chaque jour leur loyauté et leur compétence. Si Macky Sall avait été entouré de manchots, il ne serait pas arrivé à la présidence de la République. Macky Sall n’a jamais été seul. Contre la puissance d’un pouvoir arrogant, contre les critiques de ceux qui lui  tressent aujourd’hui des lauriers, contre les convocations à la police et les intimidations, contre la corruption, contre les exactions toutes sortes, nous avons tenu, droit dans nos convictions, déjouant les pièges, parlant aux Sénégalais, répondant à ceux qui le critiquaient. Honneur à ceux qui l’ont accompagné, à visage découvert, sans se cacher derrière quoi que ce soit, à leurs risques et périls.
La politique est d’abord une affaire de loyauté, de fiabilité, puis de compétence. Sinon, tous les grands de ce monde, lorsqu’ils arrivent au pouvoir, seraient entourés de cabinets d’Experts (il insiste la-dessus). Il est très tentant de se précipiter auprès de lui, après avoir soutenu d’autres candidats et avoir prouvé son incompétence par leur échec….

Parlons de votre parti politique l’APR qui n’a que trois ans. Il n’y a ni N°1 ni N° 2. Il n’y a que Macky Sall. Comment comptez-vous massifier votre parti sans accepter la transhumance ?

L’APR a réussi une prouesse historique. Je me demande si ailleurs dans le monde, on peut trouver un exemple pareil. C’est-à-dire un parti qui, trois ans après sa création, porte son candidat à la magistrature suprême. On le doit au coefficient du président de la République, on le doit à la hardiesse, au courage, à l’engagement des pionniers qui l’ont accompagné, sans désemparer. Des gens qui se sont sacrifiés, qui se sont battus, qui ont prouvé leur compétence, leur abnégation, leur attachement à la personne de Macky Sall.

Et le peuple sénégalais, dans tout cela ?

Il faut un levier à tout. C’est l’APR qui a convaincu le peuple sénégalais souverain de voter pour Macky Sall. C’est la somme des efforts des valeureux compagnons ajoutée au coefficient personnel du candidat qui ont convaincu le peuple d’élire Macky Sall. Evidemment,  si ce n’était que les voix de l’APR, il ne serait pas élu président de la République.
Pendant que nous étions dans l’opposition, alors que nous avions en face de nous un parti avec les moyens de l’Etat, utilisant des méthodes perfides, le président Sall avait décidé de ne pas structurer le parti. Pourquoi ? Pour éviter qu’avec la masse d’argent qui circulait dans le pays des responsables désignés à la tête de nos structures soient corrompus. Le PDS allait nous déstabiliser psychologiquement. Il n’est pas dit que tout le monde aurait résisté à l’attrait de l’argent. Même si, par ailleurs, je ne doute pas de la valeur morale  des camarades qui ont accompagné le président Sall.
Nous sommes arrivés au pouvoir. Les responsables sont plus absorbés par les tâches de l’Etat que par la restructuration du parti. Mais, ça arrivera.

Dans votre communication comme dans celle de beaucoup de membres de l’APR, vous mettez en avant le programme Yoonu Yokute alors que le président Sall a été élu grâce à celui de Bennoo Bokk Yakaar ?

Je ne suis pas d’accord avec vous. Le programme qui a porté le président Sall au pouvoir, c’est  le Yoonu Yokuté.

Que faites vous de la fusion au second tour ?

Il n’y a pas eu de fusion. Le programme du gouvernement actuel en application, c’est le Yoonu Yokute. Certes, n’étant pas fermé, le Président peut s’enrichir des idées qui lui semblent pertinentes en provenance d’autres partis alliés. Ce qui est normal.

Les Assises nationales n’ont pas de place dans…

Je n’ai pas dit ça. J’ai dit : n’étant pas fermé, le Président s’enrichit des idées, qu’elles viennent des Assises ou de Bennoo Bokk Yakaar, ou de tout autre secteur. Parce que le but, c’est l’émergence du Sénégal et l’épanouissement de tous les Sénégalais.

Avec Abdoulaye Wade, on a déploré une forte présence de sa famille dans les affaires publiques. Voilà qu’avec Macky Sall, il est de plus en plus question de l’implication de son épouse, Marème Faye. Qu’en est-il ?

Je ne sais pas d’abord d’où viennent ces choses là. Deuxièmement, je trouve que c’est un raccourci facile et fallacieux qui consiste, lorsqu’on ne sait pas comment s’attaquer à quelqu’un, on lui trouve… (il ne termine pas sa phrase). Lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. C’est très facile de s’attaquer au président Macky Sall en passant par la première dame. D’autant plus qu’elle, on ne l’entend pas. Elle ne dit rien. Ce n’est pas courageux. Les gens n’ont qu’à se dresser pour porter des accusations sur des faits au lieu de rester dans l’anonymat et les rumeurs.

sudonline.sn

 

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