Sans l’avènement de la coalition « Bokk Guiss Guiss », voilà toute juste un mois, le Parti démocratique sénégalais (Pds) aurait éclaté en mille morceaux, après la défaite à la présidentielle de 2012. Telle est l’intime conviction de Pape Diop, le Président du Sénat, qui a déclaré hier, mercredi 23 mai, que c’est « La coalition Bokk Guiss Guiss qui a sauvé le Parti démocratique sénégalais ». En assemblée générale de mobilisation des militants et sympathisants de la coalition Bokk Guiss Guiss dans la région de Dakar, la tête de liste nationale dudit regroupement pour les législatives a fait remarquer que les défections et nécessaires départs qui guettaient les principaux responsables libéraux étaient en passe d’imploser le Parti démocratique sénégalais.
La naissance de Bokk Guiss Guiss, rejointe par toute une flopée de ténors libéraux dépités par les incohérences de gestion et de stratégie, a contribué à sauver des eaux tourbillonnantes et du précipice le parti libéral. Sans user de gant de velours, Pape Diop a fait le procès du Pds, dans un style toutefois propre à l’homme. Refusant de baigner dans la stigmatisation, le président du Sénat a raillé tous ces responsables libéraux qui s’épanchent dans les médias sur une probable expulsion des membres de Bokk Guiss Guiss du Parti démocratique sénégalais. Pour la tête de liste nationale de Bokk Guiss Guiss, qui rappelle son investissement sans retenue dans la formation libérale depuis 1974, « personne n’est plus actionnaire du Pds que les membres de la coalition ». Qui plus est, une décision d’expulsion du parti doit obéir aux normes du règlement intérieur ; ce qui n’est pas le cas.
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