Par Aboubakrine Ndiaye

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J’invite les « fous de Dieu », les haineux et autres intégristes athées, « laïcs » ou anti-islamistes chroniques ; et ceux qui dénigrent à tord et à travers cette religion sans la connaître vraiment à méditer.

Que ce soit cru, nié ou insu, ce qui suit fait partie de la réalité. Muhammad (SAWS) (et non Mahomet) qui a « civilisé » les arabes d’Arabie, occupés à faire des « razzias » et qui tuaient leurs petites filles à la naissance entre autres. Ainsi, il a indiqué et enseigné à l’humanité la civilisation des Cieux en plusieurs domaines. Le prophète Muhammad a donné à ces peuples païens à l’époque qui vivaient dans beaucoup de sauvageries, des règles de conduites et de mode vie tout simplement telles que voulue par le Tout-Puissant et par sa grâce avec beaucoup de peine et de torts qui lui ont été causés : un statut personnel et des identités hors pairs par une révolution de toutes les pratiques de la vie de tous les jours de l’Homme (mariage, organisation des héritages, successions, responsabilité envers les enfants, protection des orphelins, définition de rôles des parents, les devoirs vis à vis des voisins, soutien aux personnes malades, aide et solidarité avec les pauvres et lutte contre la pauvreté, respect de la femme, l’organisation de la propriété, la gestion et l’administration d’une vie en communauté, création d’un trésor public, etc.). Il a montré la voie en ce qui concerne le traitement des prisonniers en temps de guerre bien avant la convention de Genève etc. On peut en citer toute la journée. Il a eu raison sur la culture occidentale qui pâtit plus que jamais sur plusieurs méfaits culturels dans leur société par exemple l’alcool, la seule maladie vendue en bouteille car aujourd’hui l’alcool est l’un des premiers fléaux qui déciment par maladie, par les accidents de la route mais une des principales causes de viol, tout comme tous les éléments qui boivent l’intelligence, en les interdisant tout simplement : drogue, marijuana, extasie, yamba, pétards, etc.

Il a créé l’impôt avec la Zakate (ou aumône réglementé) pour en venir en aide aux nécessiteux. Donc l’humanitaire, c’est Muhammad qui nous l’avait déjà légiféré bien avant même. Et encore, là on parle juste de ses indications sur l’organisation de la vie de tous les jours ou la législation islamique mais dans le cadre de la sacralisation de nos actes quotidiens par la prière, du mysticisme, d’ésotérisme, etc. qui participent à guérir les maladies invisibles de l’esprit, du cœur, de l’âme, il a apporté aux humains ce qu’aucun prophète n’a apporté auparavant d’où le fait qu’il soit le dernier des prophètes, le sceau des prophètes. Qui en a entendu parlé de prophétie après l’avènement du prophète Muhammad ?! Justement parce qu’il est le SCEAU DES PROPHÈTES et DES MESSAGERS DU TOUT PUISSANT.

Tout ce qu’il pouvait faire dans le contexte de l’époque a été fait et ceci en seulement 20 ans après la révélation du Coran, entre ses 40 et 63 ans. Dans une société vivant presque à l’état sauvage, il a montré la voie sûre (siratal moustaqim), celle de l’islam, la continuité de la religion souhaitée par le Tout-Puissant aux être-humains depuis le prophète Abraham en passant par Mussa a.s (Moise) et Insa a.s (Jésus) et non la religion souhaitée par les être-humains au Tout-Puissant (animisme). Mais pour l’héritage de l’islam par les musulmans après la vie du prophète, ce dont ils en ont fait par la suite concernant les tendances par exemple (hanbalites, malickites, schafi’ites, jusqu’à 360) et certains groupuscules (chiites, wahabites, sunites, salafistes et mêmes jusqu’aux soufis) est un autre débat inter-religieux purement islamique, c’est un autre sujet qui concerne les musulmans eux-mêmes en rapport avec le Créateur tout en espérant sa Miséricorde quoi qu’il en est.

POINT D’ÉCHEC et ZÉRO FAUTE !

Mais ce qui serait important à savoir car validé par les érudits que le Sénégal a eus jusqu’à aujourd’hui est que le prophète Muhammad (SAWS) n’a point échoué ni fauté en sa mission prophétique. Il a même était l’initiateur des dialogues non seulement islamo-chrétiens mais islamo-judéo-chrétiens car il a fait appel, à Médine, avant son départ du monde visible, à L’UNIVERSALISATION de la VÉRITÉ apportée par les trois livres révélées, c’est le CONGRÈS TRIPARTITE dont il a fait appel aux juifs et chrétiens qui vivaient encore à l’époque à Médine. Si échec y aurait, c’est le fait même des musulmans mais point d’échec pour le SCEAU des SAINTS, le prototype de « l’être-humain », l’exemple de la personnalité, le valeureux des valeureux, le vertueux des vertueux, l’anti-matière par excellence dépêchée auprès de la matière (Houwal ghayb fii chaghada), la raison de l’existence de la vie, l’illustration de la Miséricorde du Tout-Puissant pour l’existence et la création.

NOTION DE DJIHAD

La notion de Djihad est vraisemblablement mal comprise par les musulmans en mon sens qui réagissent par des violences lorsqu’ils sont provoqués dans le but de semer la terreur. Le Djihad est d’abord de l’auto-défense permis en toute logique et principe car celui qui se fait attaquer peut bien se défendre par instinct non seulement mais surtout s’il a été attaqué injustement. Il y a ensuite le Djihad contre « soi-même » ou contre ses propres pulsions passionnelles. Ce dernier comme Djihad a été déclaré être le plus important Djihad par le prophète Muhammad pour tout musulman sur le plan individuel. Donc la violence n’est plus d’actualité pour réagir à ce genre d’idiotie des occidentaux qui ont la haine contre contre l’islam. De nos jours, le Djihad physique est révolu, ce qui reste aux musulmans est de raconter l’histoire sainte à leurs progénitures aux dépens de ce qu’auraient voulu les offenseurs anti-islamistes chroniques. Il faut continuer à les opposer ainsi donc en racontant tout simplement ce qui se trouve être la réalité sur l’histoire sainte et vraie du prophète de l’islam parce que justement c’est ce qui les dépite.

Il ne faudrait pas réagir parce que les arabes ont réagi agressivement bien que ce qui est arrivé à Benghazi et un peu partout dans le monde est le fruit bien amer récolté par ceux qui l’ont semé (je leur envoie à leur expression « qui sème le vent récolte la tempête » car ce film pourrait bien être condamné avant qu’il ne soit sorti. Mais je ne condamnerais tout de même pas ces réactions parce que chacun y va de son propre entendement. Mais il ne faut pas se méprendre sur ce genre situation parce que ce qu’ils recherchent est ailleurs : la terreur dans le monde musulman. Et en les suivant dans ce sens (agressivité et réaction violente dans les pays musulmans), ils auront atteint leur but de déstabilisation de la quiétude par la terreur créée en les offensant. Donc, il faut leur montrer tout simplement qui est Muhaamad en essayant de se comporter comme lui dans la vie de tous les jours et en racontant son vraie histoire ou à qui veut l’entendre en réplique à leurs idioties.

RECONNAISSANCE OCCIDENTALE DE SON PROTOTYPAGE EN TOUT D’HUMAIN

En tout domaine concernant l’exemplarité humaine, Muhammad est le prototype pour les êtres humains. Je terminerais donc cette réplique en cette idiote offense sur le bien-aimé prophète de l’islam en citant des témoignages et pas des moindres parce qu’émanant d’occidentaux de confession non musulmane ayant reconnu les faits réels sur l’histoire du prophète Muhammad en route honnêteté intellectuelle. Je commencerais par celui du célèbre dramaturge et critique irlandais, le britannique George Bernard Shaw (1856-1950), prix Nobel de littérature 1925, suivi de celui du poète Alphonse Lamartine à propos du prophète Mohammed et du célèbre poète francophone Victor Hugo dans un poème dont on peut dire qu’il l’a dédié au prophète.

D’abord George Bernard Shaw :

Je voulais mieux connaître la vie de celui qui, aujourd’hui détient indiscutablement les cœurs de millions d’êtres humains ; je suis, désormais, plus que jamais convaincu que ce n’était pas l’épée qui créait une place pour l’Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C’était cette grande humilité, cet altruisme du Prophète, l’égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l’épée, lui amenèrent tant de succès et lui permirent de surmonter les problèmes « .

Et Alphonse Lamartine :

Lamartine écrivait un texte célèbre sur le prophète Mahomet en 1854 en ces termes :

« Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : Saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie… Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde, puisque moins de deux siècle après sa prédication, l’islamisme, prêché et armé, régnait sur les trois Arabie, conquérait à l’Unité de Dieu la Perse, le Khorassan, la Transoxiane, l’Inde occidentale, la Syrie, l’Égypte, l’Éthiopie, tout le continent connu de l’Afrique septentrionale, plusieurs îles de la méditerranée, l’Espagne et une partie de la Gaule. Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? Les plus fameux n’ont remués que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé, quand ils ont fondés quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité ; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé sur un Livre, dont chaque lettre est devenue une loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprimé, pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane, la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatériel… Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Seydouna Muhammad. A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ?… »

Pour terminer Victor HUGO qui chante donc le prophète de l’islam (Victor Hugo, le 15 janvier 1858), il y a plus 150 ans de cela.

L’AN NEUF DE L’HÉGIRE

Comme s’il pressentait que son heure était proche,

Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;

Il marchait en rendant aux passants leur salut ;

On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût

A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;

Il s’arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,

Se souvenant du temps qu’il était chamelier.

Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour,

Les temps antérieurs, l’ère immémoriale.

Il avait le front haut, la joue impériale,

Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent,

Le cou pareil au col d’une amphore d’argent,

L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge.

Si des hommes venaient le consulter, ce juge

Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,

Ecoutait en silence et parlait le dernier.

Sa bouche était toujours en train d’une prière ;

Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ;

Il s’asseyait à terre et cousait ses habits.

Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne,

Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune.

A soixante-trois ans une fièvre le prit.

Il relut le Coran de sa main même écrit,

Puis il remit au fils de Séid la bannière,

En lui disant :  » Je touche à mon aube dernière.

Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui.  »

Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui

D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire.

Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,

Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;

Et l’étendard sacré se déployait au vent.

Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ;

 » Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ;

La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand.

Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant.

Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde.  »

Un cheikh lui dit :  » o chef des vrais croyants ! le monde,

Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ;

Le jour où tu naquit une étoile apparut,

Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent.  »

Lui, reprit :  » Sur ma mort les Anges délibèrent ;

L’heure arrive. Écoutez. Si j’ai de l’un de vous

Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous

Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ;

Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe.  »

Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.

Une vieille, tondant la laine d’un mouton,

Assise sur un seuil, lui cria :  » Dieu t’assiste !  »

Il semblait regarder quelque vision triste,

Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit :  » voilà,

Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ;

Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.

J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite.

Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.

Le soleil a toujours l’aube pour précurseur.

Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause.

Il est né d’une Vierge aspirant une rose.

Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,

Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ;

J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ;

Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange,

Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;

O vous tous, je serais bien vite dévoré

Si dans l’obscurité du cercueil solitaire

Chaque faute engendre un ver de terre.

Fils, le damné renaît au fond du froid caveau

Pour être par les vers dévoré de nouveau ;

Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine,

Finie ouvre à son vol l’immensité sereine.

Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,

Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas,

Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne

Comme dans le désert le sable et la citerne ;

Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants !

Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants

Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ;

J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;

Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas,

Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ;

Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;

Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,

Et, comme je sentais en moi la vérité,

Je les ai combattus, mais sans être irrité,

Et, pendant le combat je criais :  » laissez faire !

Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.

Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !

Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis

Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite,

Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,

Ils ne me feraient point reculer !  » C’est ainsi

Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici

Arrivé sur le bord de la tombe profonde,

Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde.

Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi,

Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,

Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore.

Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ;

Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua

Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,

Les perles à la mer et les astres à l’ombre,

Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre.  »

Il ajouta ;  » Croyez, veillez ; courbez le front.

Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront

Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme,

Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;

Presque personne n’est assez pur de péchés

Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,

En priant, que vos corps touchent partout la terre ;

L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère

Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu

A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;

Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;

Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,

Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux,

Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;

Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,

Habite un pavillon fait d’une perle creuse ;

Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !

Ils auront des souliers de feu dont la chaleur

Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière.

La face des élus sera charmante et fière.  »

Il s’arrêta donnant audience à l’espoir.

Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :

 » O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure

Où je vais me cacher dans une autre demeure ;

Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,

Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu,

Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages.  »

La foule s’écartait muette à son passage.

Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia.

Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya,

Disant :  » Mieux vaut payer ici que dans la tombe.  »

L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe

En le regardant cet homme auguste, son appui ;

Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,

Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,

Et passèrent la nuit couchés sur une pierre

Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ;

« Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,

Tu vas prendre le livre et faire la prière. »

Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;

Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait,

Et souvent à voix basse achevait le verset ;

Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte.

Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte

Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer.

 » Qu’il entre.  » On vit alors son regard s’éclairer

De la même clarté qu’au jour de sa naissance ;

Et l’Ange lui dit :  » Dieu désire ta présence.

– Bien « , dit-il. Un frisson sur les tempes courut

Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet « mourut ».

A bon entendeur !

Aboubakrine Ndiaye

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