violeur de Ouakam!
UN SCANDALE similaire fut naguère énergiquement dénoncée par JAMRA,
consécutivement à l’inconduite hautement répréhensible du maître coranique, S.A.
Niang, confondu par une enquête de la Gendarmerie dans une triste affaire de
pédophilie, qui avait tenu en émoi, en avril 2009, les populations du paisible village
de Goulom (Daara Djolof), devenu pour la circonstance tristement célèbre. Mais
voilà que le sommet de l’hypocrisie vient d’être atteint à travers un autre scandale
sexuel, ayant pour théâtre la Commune de Ouakam, à l’actif d’un «maître
coranique», qui ne l’est que de nom, et qui profitait de l’immaturité et de la naïveté
de ses «talibés» (apprenants), pour abuser sexuellement d’eux, depuis… 1999!
DE PATHÉTIQUES témoignages-audios, en circulation dans les réseaux sociaux,
provenant de ses victimes, révèlent que M.A., le «ouztas» pervers, sous couvert de sa
fonction, ô combien respectable, profitait sans vergogne de l’autorité morale qu’il est
sensée incarnée vis-à-vis de ses jeunes victimes, pour exécuter ses basses besognes.
Son stratagème était bien rodé: il consistait à couvrir de cadeaux ses élèves, leur donnant
de l’argent, des téléphones portables, allant même jusqu’à payer les frais de scolarité de
certains. Ne se limitant pas à abuser sexuellement de ces frêles talibés, cet obsédé sexuel
se livrait parallèlement à des rituels d’apparence sataniques, comme des prélèvements de
semences masculines, prétendument pour mieux formuler des prières au profit de ses
cobayes.
SES VICTIMES, devenus matures, ont pris leur courage à deux mains et se sont résignés
à déposer plainte contre ce prédateur sexuel. Lequel aurait été finalement arrêté. Mais,
comme il fallait s’y attendre, les pressions sociales se multiplient, invitant les victimes à
retirer leurs plaintes, afin que l’affaire soit purement et simplement étouffée… à la
sénégalaise!
DEPUIS quelques temps, certaines «daaras» reflètent malheureusement des images de
moins en moins reluisantes à l’opinion, du fait précisément de graves écarts de conduites
à l’actif de prétendus «maîtres coraniques», abusant de la confiance des parents, et tirant
surtout profit de la naïveté des enfants, pour se livrer à des actes que la morale la plus
élémentaire réprouve. Profitant de leur ascendance morale, ils font lâchement subir à leurs
frêles victimes sans défense leurs phantasmes sexuels, loin des regards de la société. Et,
souvent, ce n’est que lorsque le mal est déjà profond que l’on rue dans les brancards.
Combien de fragiles innocents traînent encore les traumatismes physiques et les
séquelles psychologiques de cette violence sournoise ? Combien souffrent toujours le
martyr, sous le poids de la résignation sociale et le silence complice de la famille, par
crainte de prétendues représailles mystiques du «Maître» ? La petite fille du paisible
village de Goulom, a subi pendant 12 longs mois les coups de boutoir de son sadique
maître coranique pédophile, avant que sa mère ne découvre, scandalisée, l’enfer qu’a dû
endurer sa fillette de 14 ans.
FACE À L’INTRUSION de plus en plus manifeste de vicieux pédophiles et de fieffés
pédérastes dans le domaine religieux, ternissant l’image de notre sublime religion,
JAMRA s’insurge à nouveau contre l’Omerta, et estime qu’il est grand temps que les
Chefs religieux des grandes confréries, garants de l’orthodoxie, prennent ce fléau à bras-
le corps, en exigeant désormais que préalablement à tout exercice de cette noble
charge, qu’une enquête de moralité fut requise. Afin de préserver nos enfants de ces
dangereux contre-exemples, qui n’ont rien à voir avec l’Islam.
CE QUI DEVRAIT contribuer, en amont, à séparer la bonne graine (islamique) de l’ivraie
(satanique). La préservation de la santé mentale, de l’intégrité physique de nos enfants et
de la sauvegarde de l’image de notre sublime religion en valent le prix, pour ne pas
tomber dans la vulgarité des scandales pédophiles à répétition qui secouent
sporadiquement le Clergé et que fustige courageusement et systématiquement le Pape !
JAMRA, qui n’a jamais varié dans sa posture constante de dénonciation systématique de
ceux qui, sous couvert de vulgarisation du message coranique, ternissent plutôt, à travers
leurs extravagances sexuelles, l’image de la Oumah, exige que toute la lumière soit faite
sur cet ignoble forfait, qui indigne les paisibles riverains de Oukam et tout croyant de ce
pays. Et qu’une sanction exemplaire, de la justice des Hommes – avant celle, imparable,
de Dieu – soit réserver à cet usurpateur, qui se révèle être un coutumier des faits,
longtemps couvert par une inadmissible impunité.
JAMRA a décidé d’accompagner les victimes dans leur légitime combat, pour faire
traduire en justice leur impitoyable prédateur sexuel.
Dakar, le 08 février 2020
Les Bureaux exécutifs de
JAMRA & MBAÑ GACCE