Poeme Sur Le Magal De Touba – Le Malade De Touba par Moussa Bala Fofana

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Malade je suis, car loin tu es

Et jadis, je naquis sous ton ombre ; et vivant tu m’as rendu

Malade je suis, car le Petit-fils de Bamba appelle le fils du Baol en exil

Mais mon exil me sevra de la cité mère, c’est là ma maladie …

Malades sont les aspirants absents de la ville de cœur à l’appel du Petit-fils

 

Frissonnant, ma peau réclame le soleil de la cité sainte

Fiévreuse, ma chaire  se languie de la nourrisse des aspirants

Brisés,  mes os n’espèrent qu’en la forteresse de la cité des cœurs

À vif, mes nerfs frétillent à l’écho des panégyriques exaucés par l’Unique

Meurtris, mes cinq sens réclament les cinq minarets de la mosquée à l’appel strident

Tourmentée, est l’âme réclamant le remède de la salvation qu’est l’action de Grace

 

Mais le saadikh revivra le bonheur de l’accueil des pèlerins par Touba la généreuse

Car nos  refuges sont les Xassidas, ces prières exaucées du serviteur de l’Élu des êtres

Par matlaboul chiffayi, la prière acceptée du souffrant, le malade de Touba guérira

Par Assirou, la prière exaucée de l’exilé, nous espérons un retour triomphant

Par Djeuzbou, la prière pour nabi, nous espérons la purification de nos cœurs

Par Sindidi, la prière pour nos mères, nous espérons les grâces d’Allah

Par Mouwahibou naafi, la prière des bienfaits, nous espérons les dons du Bienfaisant

Car les  Xassidas sont le lègue inaltérable, la forteresse divine et la voie balisée du saadikh.

 

Dédié aux émigrés loin de Touba

Moussa bala fofana

[email protected]

3 Commentaires

  1. L’onanisme et la masturbation intellectuels sont des petits symptômes du mal d’exil…
    Vous avez du temps et du courage pour chanter la cité perdue par l’obscurantisme. Le mouridisme, l’un des maux de la société sénégalaise…. Qu’Allah nous guide vers le droit chemin. Amen.

    • Fall Mousa tes propos irrespectuex qui en disent long sur ta personne ne nous émeuvent pas nous mourides, . moussa fofana merci pour ce poème il nous va droit au coeur. Pour ceux qui suivent les enseignements de cheikh ahmad bamba ton poème est un « chante », un rappel et une délectation. Pour ceux qui nous déteste par ignorance ce texte les renforce dans leur damnation.

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