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Pourquoi une coalition autour d’Ousmane Sonko est-elle nécessaire? Lamine Niang

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XALIMANEWS : Un acteur de la vie politique fait le procès du régime de Macky lors de ces six dernières années. Ainsi, il propose une large coalition autour d’Ousmane Sonko pour bouter le président de la république hors du pouvoir au soir du 24 février 2019. Voici in extenso, le contenu du message :
À sept mois de l’élection présidentielle sénégalaise, nous assistons quasi quotidiennement à de nouvelles déclarations de candidatures. S’il est heureux, dans une démocratie, de voir des hommes et des femmes s’intéresser au triste sort de leurs compatriotes et de tenter, par le canal de l’action politique, d’y apporter des solutions, il est tout de même regrettable de voir une pléthore de candidats concourir à la fonction présidentielle comme si cela devait être la seule finalité de l’engagement politique.
L’arrivée de Macky Sall au pouvoir reste une véritable catastrophe à tous les niveaux, car elle correspond à une deuxième alternance dévoyée et dont le grand espoir des Sénégalais placé en elle s’est retrouvée brisé. Nul besoin de statistiques et de chiffres pour affirmer que la souffrance du peuple a atteint son paroxysme. Aucun domaine de la vie de nos compatriotes n’est aujourd’hui épargné par la manifestation de la mauvaise gestion et la médiocrité pathologique qui caractérise le règne de Macky Sall depuis sa prise du pouvoir il y a bientôt sept années.
De l’éducation à la santé, en passant par l’économie et la sécurité, la patience des Sénégalais est continuellement mise à rude épreuve. Les exemples foisonnent et en citer dans ce texte serait une simple lapalissade. L’étudiant qui angoisse de vivre une année blanche ou l’enseignant qui passe plus de temps à brandir un mot d’ordre de grève qu’à s’occuper de ses élèves pourra vous répondre avec les mots justes si vous vous aventurez à dresser le bilan de l’éducation sénégalaise sous le règne apériste. Les femmes et les enfants qui parcourent les rues, les bras chargés de bouteilles à la recherche d’eau, comme dans les camps de réfugiés, pourraient vous donner la bonne heure du bilan social sous le magistère du président Sall. Le plateau médical déficient du pays, comme le reconnaissait à juste titre le juge Demba Kandji (un des acteurs des décisions de justice arbitraires pour écarter des opposants politiques) sur une chaine de télé française, reflète également tout l’échec de la gouvernance de l’actuel locataire du palais au plan médical. L’entrepreneur sénégalais, privé de marché public au profit de la sauvegarde d’intérêts étrangers et corporatistes, ressent à coup sûr les affres d’une économie extravertie que la rhétorique d’une bonne croissance cache mal.
Voilà maintenant 18 ans, depuis l’arrivée de la première alternance politique sous Wade, que le Sénégal stagne et que les mêmes problèmes persistent comme si le peuple était condamné à la souffrance permanente, à une inégalité sociale chronique et à une résilience pathétique et ce , malgré la sempiternelle promesse de lendemains meilleurs avec la découverte du pétrole et du gaz. Qu’attendre de ces ressources naturelles si d’autres richesses naturelles actuelles dont regorge le pays (phosphate, or, eau, zircon, etc.) ne profitent nullement aux populations?
Le Sénégal dispose d’un potentiel humain de qualité, mais pêche par un manque de leadership éclairé capable d’impulser une véritable dynamique de changement systémique dont les impacts positifs permettront de sortir le pays du gouffre des pays les plus pauvres de la planète dans lequel il est toujours plongé depuis notre accession à l’indépendance.
À l’approche de l’élection présidentielle, nous en verrons certainement et continuellement de tous les numéros pour venir profiter de l’innocence et de la pauvreté des populations, et quérir leur voix par la force des promesses les unes plus mirobolantes que les autres. Le pays ne mérite pas de revivre cinq nouvelles années de tâtonnements, de tergiversations et de courbettes devant les puissances étrangères. L’excuse d’un choix de président par défaut juste pour donner un semblant de changement n’est plus acceptable.
Alors, un choix éclairé, exempt de toute subjectivité et des futiles calculs politiciens s’impose.
De tous les potentiels candidats, Ousmane Sonko nous parait être l’un des plus crédibles pour apporter ces changements tant souhaités et auquel le peuple risque de ne pas assister si Macky Sall reste au pouvoir ou qu’un candidat fait du même moule lui succède.
Par l’exemplarité du parcours professionnel, par des actions héroïques posées à un moment critique de sa vie et par le discours de rupture qu’il porte, cet homme peut bien incarner le nouveau Sénégal dont nous rêvons depuis des lustres.
Il est tout également réconfortant de constater l’émergence de cette nouvelle génération de politiciens dont les plus connus demeurent, en dehors de Sonko, l’ex juge Dème et Thierno Alassane Sall. Ils ont réussi, à un moment où la plupart des Sénégalais associent l’engagement politique à la recherche de sinécures et de privilèges, à la fulgurance dans l’accumulation des richesses et à la promotion des contre valeurs déshonorantes, de réconcilier une bonne frange de la population avec la noblesse de l’engagement politique dont la finalité est d’être exclusivement au service de ses concitoyens.
Il est alors temps que ces trois nouvelles figures de la classe politique et d’autres dont les profils s’approchent des leurs (Abdoul Mbaye, Thierno Bocoum, Boubacar Camara, etc.) unissent leurs forces pour proposer une nouvelle offre politique aux Sénégalais à l’opposé de celle de la vieille garde. Ils en sont capables si la volonté est présente, mais il leur faudra surmonter inévitablement la très sensible question de la personnalité politique qui dirigera cette potentielle coalition s’ils veulent éviter les dangers de la dispersion et leur affaiblissement certain qui en découlera.
S’il est facile pour l’électeur de mettre rapidement une croix sur un candidat qu’il juge loufoque, l’exercice est tout aussi périlleux de devoir choisir entre des candidats de qualité. En effectuant un choix, il en élimine par conséquent un autre.
C’est ainsi que la personne d’Ousmane Sonko nous semble être un bon compromis. Par l’appareil politique dont il dispose, par l’expérience du terrain acquise lors des dernières législatives sous la bannière d’une coalition et par les valeurs humaines qu’il incarne, Sonko pourrait être à la tête d’une large coalition capable de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour et placer le pays sous une nouvelle ère. Un tel scénario, regroupant la crème de la classe politique actuelle, serait certainement l’équipe de rêve vers lequel se tournerait la plupart des indécis qui constituent toujours la majorité de l’électorat de chaque élection.
Malgré l’échec manifeste du règne de Macky Sall et le vœu de beaucoup de Sénégalais de voir un vrai changement de pouvoir, il serait naïf de croire que la chute de la grande coalition Benno Bokk Yakaar se fera en un tour de main. Sans une stratégie claire de conquête du pouvoir et de convergence des forces de la nouvelle classe politique, le réveil risque d’être dur le matin du 25 février 2019.
Les logiques qui fondent le choix d’un candidat dans une élection présidentielle sont complexes surtout lorsque celles-ci sont déterminées par des considérations subjectives et parfois émotives. À la nouvelle classe politique émergente d’en être consciente et d’accompagner la population vers une véritable maturité démocratique.

Lamine Niang
[email protected]

21 Commentaires

  1. Je partage bien cette idée. Si tant est le bien du Senegal qui les interesse, ils devraient pouvoir se réunis autour de l’un d’entre eux. Parmi les novices dans le champs politique, force est de reconnaitre que Sonko, qui a établit son parti depuis 2014, sa participation couronnée aux dernières législatives et ses révèlations nombreuses sur la mal gouvernance du pays comme les impôts sur le salaires des députés, est l’un des mieux placés pour diriger une telle coalition.

  2. Plus que nécessaire, une telle coalition autour, avec et derrière le Président de PASTEF-LES PATRIOTES est capitale, nécessaire et urgente tant la situation du Sénégal est calamiteuse à tout point de vue…

  3. Je trouve trés pertinene cette idée de coalition de ces personnalités citées même si je pense qu’une candidature unique à une présidentielle n’est pas une avantage. Toujours est-il, je pense que Sonko n’a aucune base politique c’est ce qui fait qu’il n’a pu être député que par repêchage. Or si vous prenez quelqu’un comme le juge Deme ou Thierno Alassane, ils ont une base et pas n’importe laquelle, Thies, 2e en terme de population électorale

  4. Je suis D’accord,
    c’est l’occasion ou jamais, la nature ne donne pas tout temps des Hommes de ce Calibre de Sonko. intellectuellement il est solides, ajouter à cela son parcours est exemplaire en terme de référence éthique et cohérence.
    Mamadou Dia et Cheikh Anta Diop nous ont échappé par l’ignorance que nos politiciens actuelle promeuvent pour perpétuer leurs sale boulot. il faut pas laissé Sonko nous échapper

  5. Quelle proposition loufoque ! Tu fais tout un texte Lamine Niang sans jamais dire, même pas UN SEUL MOT, sur quel programme les gens devront choisir Sonko. Soit c’est une naïveté coupable soit c’est une propagande démagogique. Mon conseil : Sonko doit croire en ses propres chances et affronter seul les suffrages des Sénégalais car son principal adversaire n’est pas Macky mais c’est d’abord lui-même et ensuite certains pontes de l’opposition qui ne voient d’un bon œil son ascension, de Idrissa Seck à Gackou en passant par Abdoul Mbaye et Khalifa Sall. Demain fera jour…
    Sonko a vendu de l’espoir aux Sénégalais, mais il est très loin du profil expérimenté et consensuel que les Sénégalais vont sûrement élire en 2019. 1. Pour administrer un pays, il faut avoir au moins une fois dans sa vie administrer une collectivité locale. A ma connaissance Sonko n’a même jamais été chef de quartier. 2. Faites un tour dans les maisons, les rues et les lieux publics de Dakar ou en région, les gens trouvent Sonko sympathique mais le jugent populiste et arrogant. Or, il ne faut jamais sous-estimer l’opinion du Sénégalais lambda. Demandez à Barthélémy Dias : tous les Dakarois le trouvaient super courageux mais ont tous applaudi à son emprisonnement. 3. Sonko critique tout et son contraire et il essaie d’afficher un radicalisme médiatique contre Macky. Mais c’est une mauvaise stratégie car il est plus facile de s’opposer que de gouverner, même la vendeuse de thiaf du coin te le dira. Et ses amis d’aujourd’hui seront féroces avec lui demain : au moindre écart, les médias lui rappelleront un jour tout ce qu’il dénonçait hier. Déjà les gens ont commencé à douter de lui quand il s’est approché de Wade en catimini alors qu’il n’arrêtait pas de l’insulter. Il se murmure à Dakar qu’il est impliqué dans une vente illicite de terrains, en plus d’être dans un conflit d’intérêt avec Pape Alé Niang dans la création du site Dakar Matin. Ça fait déjà beaucoup pour un novice en politique. 4. Mais la plus grande faiblesse de Sonko (et ça lui jouera un mauvais tour en 2019) c’est l’absence de programme alternatif viable et réaliste à proposer aux Sénégalais. Je ne parle pas de vœux pieux du genre « je vais changer la vie des sénégalais », « je vais faire mieux que Macky », « je vais donner du travail aux jeunes », « je vais régler les problèmes dans l’éducation et la santé », « je vais donner les marchés publics aux nationaux » etc. etc. C’est le pire mensonge que les opposants font aux Sénégalais à chaque élection. Mais les gens ne sont plus dupes. Sonko doit proposer un programme chiffré et détaillé région par région, département par département, secteur par secteur, donner un échéancier de réalisations clair, citer ses ressources humaines et dire ses sources financières et sa structure budgétaire. C’est un minimum. On peut critiquer Macky et son gouvernement, mais jusque dans les coins les plus reculés du pays les gens vous montrent des réalisations qui sont inscrites dans des plans précis et pilotés par des techniciens connus. Sonko doit faire la même chose et laisser de côté son populisme et son arrogance. Sans cela, je peux vous dire ici qu’il aura la surprise de sa vie en 2019…

    • Sans dire si je suis d’accord ou non, je trouve loufoque que ça soient des gens comme toi qui ont soutenu un voleur des milliards dans un pays les plus pauvres au monde qui se permettent de critiquer Sonko.

      Sénégal dou dem. Les gens préfèrent les menteurs et les voleurs aux honnêtes citoyens. Macky Sall est un bandit de grand chemin et ceux qui le soutiennent sont soit bêtes, soit corrompus.

  6. Votre contribution est un hors saison analytique pour la bonne et simple raison que votre reflexion comporte des indices qui trahissent la scientificité analytique factice derrière laquelle tu t’abrites.Sonko ne doit pas encore un programme chiffré ou je ne sais quoi au sénégalais.On parle de préalable sur le choix d’un candidat qui pourra faire l’unanimité autour d’eux pour rendre réél les chances de bouter dehors maky en 2019.Et sous ce rapport,Sonko est un modèle de politicien dont le parcours et l’aura dont il commence à bénéficier sont des arguments de taille.Tous ceux qui sont cités et qui présentent un profil voisin doivent faire le dépassement de leur égo pour mutualiser leur crédit et donner aux sénégalais la chance d’émerger.La question qui est débattue est celle de l’opportunité de la mise sur pied d’un cadre organisationnel et unitaire capable d’etre un contrepoids politique herculéén pour ecraser tous les poux sur la tête de Macky Sall.C’est pourquoi Lemzo est hors sujet car si Ousmane Sonko devait être le héros de cette coalition souhaitée,il ne partirait ps avec le programme du Pastef mais de tous les membres de ce regroupement qui mutualiseront leurs projets de société pour en faire une mouture consensuelle.

    • C toi la bête qui ne comprend rien ,sî tu veux savoir le programme de Sonko il faut l’écouter,je ne dis pas qu’il fera tout ce qu’il promet mais au moins de tous ceux qui sont dans l’univers politique il est l’unique a inspirer confiance…mais pour des intérêts personnes et de positionnement pour vous les sauveurs de la patrie sont cette racaille de politiciens genre Karim,Idy,pds,ps,Khalifa Abdoul Mbaye,qui sont pires que Macky ….raison pour laquelle qui ne parle pas d’eux pour toî est hors sujet….coglione!

  7. Il ne nous apparait pas approprié une telle démarche pour la raison propre due au caractère manifesté de l’intéressé. Un côté excessif et une certaine dureté or « toute vertu est fondée sur la mesure» (Sénèque).En musique, on met ensemble les notes qui s’aiment. Pour toute coalition, au-delà de toutes considérations, il faut d’abord des gens qui s’aiment ou ayant des affinités ou atomes crochus. Gagner coute que coute ne peut être un objectif suffisant en soi, il faudra aussi et surtout gouverner avec efficacité, entente et concorde, qui nécessite don de flexibilité, de maturité, d’écoute et d’équilibre. Toutefois ici, un effort de réflexion louable. « Ce à quoi tendre, beaucoup de réflexions et non beaucoup de connaissance» (Démocrite)

  8. On a bien vu macky et son yoonu yokkutè, donc ils devraient étre les derniers à parler de programme. C’est vrai qu’il n’a pas totalement menti comme à son habitude la-dessus. Au palais ils rigolent d’ailleurs entre eux en disant qu’ils n’ont jamais dit que leur yoonu yokkutè était pour les non membres de l’apr. Leurs commentaires sur l’intelligence  » d’un vendeur de thiaaf » est assez édifiant.
    Comme son programme était seulement pour eux, le fainéant de président qui s’est auto-désigné « lion dormeur », qui « rêve de voler » pendant que son homologue rwandais perd son someil à penser sur l’avenir des génèrations futures, et allait simplement acheter avec notre argent, un programme de la part de ses maîtres. Programme bidon, parce qu’hors de son context spatio-temporel.
    Si les membres de l’apr étaient capables de ressentir le sentiment de honte (maîtres Doudou Ndoye a tardivement compris cela quand il les taxe de niakk jom), ils ne parlerons jamais du mot programme.

  9. @ Lemzo, cher compatriote, le premier adjectif que vous utilisez trahit deja vos intentions. Vous avez deliberement choisi de lister un wagon de commerages dont la preuve vous sera extremement difficile a apporter. J’imagine que vous etes un croyant, sous cet angle, je vous prie de vous jurer a vous meme et devant Dieu que vous etes en mesure de supporter vos allegations sans prendre le risque bruler en enfer demain. Il est acceptable d’avoir des visions programmatiques differentes sans tomber dans la facilite. Ousmane Sonko, nous pensons, est l’une des rares figures politiques dont les actes passes roulent en parallele avec son discours d’aujourd’hui. Sauf si vous etes deja un inconditionnel du President a la parole sans valeur, nous vous invitons a vous rapprocher un peu plus des faits pour vous eviter de tomber dans les jugements hatifs. « Lufoque » n’est pas un adjectif decent pour qualifier un texte. Annoncez vos positions, argumentez-les factuellement et les Senegalais pourront trancher librement. C’est une question de rigueur et de courtoisie.

  10. mr niang, nous ne te demandons pas de diviser l’opposition, d’essayer d’éliminer les uns (tu n’y arriveras pas) ou de mettre les uns au dessus des autres, nous avons tous le même objectif, c’est d’amener le lion qui dort au deuxième tour ou mieux de le bouter au premier, ainsi tous se retrouverons derrière celui que les sénégalais auront choisi, mais avant de terminer ,je voudrais que tu répondes à cette question, le quel des hommes politiques de ce pays a donné autant de gages au peuple senegalais que le président idrissa SECK , j’aime le président SONKO, et je l’encourage, mais ce que le président idrissa a subi pour ce pays, il n’y en a beaucoup qui s’en sortirait indemne, quelqu’un qui ose dire à la face du monde et s’adressant à un état, QUE JUSQU’A L’EXTICTION DU SOLEIL VOUS NE TROUVEREZ RIEN A ME REPROCHER, TOUT CE QUE JE POSSEDE A UNE ORIGINE PROPRE ET LICIDE, il n’y a qu’un seul endroit sécurisé qui peut permettre à quelqu’un qui avait autant de responsabilités que le président idrissa, et aussi férocement combattu par tout un systéme de s’en sortir, MOODI N’DIOUB N’GOU WAURE, je sais que tu as une haine féroce à l’encontre du président idrissa, mais soit plus objectif quand même

    • Sonko meilleur profil pour 2019? Mais je rêve ? « PLUS FORT RESTE » aux dernières élections législatives en coalition avec le parti de Imam MBaye NIANG qui tout seul avait obtenu 3 députés aux législatives. Vous prenez les sénégalais pour des ignorants ? Sonko l’arrogant, qui tire sur tout ce qui bouge; fabriqué par les réseaux sociaux… Vous pensez que les sénégalais vont confier le pays à des aventuriers ? Je ne suis d’aucun parti politique et fait partie de la majorité silencieuse qui observe. Le suffrage nous appartient. Ce que nous voulons c’est un programme alternatif au PSE. Les manipulations, les invectives, les insultes ne passent pas. Le Sénégalais est très lucide ! Vous avez oubliez la campagne d’intoxication lors du référendum ?

  11. Si l’opposition n’a pas au moins cinq candidats crédibles au yeux des Sénégalais qui lieraient un pacte de soutien total à celui d’entre eux qui arriverait en tête au premier tour, le sortant serait largement gagnant au premier tour ! Parler de coalition autour de mon ami Sonko pour aller au premier tour est une idée idiote ! Dans tous t-ous les pays du monde ou presque, l’opposition réunie ses forces autour d’un des leurs arrivant deuxième au premier tour. Ne compliquez pas les choses, au moment où monsieur Soko lui-même parle de 5 ou 6 candidats pouvant engranger chacun au moins 12 points en moyenne .

  12. IDRISSA SECK : Une candidature qui s’impose et le pari gagnant.
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    BY CHÉRIF BEN AMAR NDIAYEIN ACTUALITÉ · CONTRIBUTIONS — 17 OCT, 2017
    Un rappel historique nécessaire :

    Les élections présidentielles depuis presque deux décennies, se suivent sans se ressembler, mais avec une logique identique à chaque fois : La dynamique unitaire est salutaire quand c’est possible.

    En 2000, il y eu l’émergence de deux partis forts, UDR de Djibo L. Ka (paix à son âme) et AFP de Moustapha Niass, extirpés des flancs du PS au pouvoir depuis près de 40 ans, qui ébranlèrent toute la classe politique. Mais cette guerre fratricide présentait le risque de faire succéder la PS à lui-même. Elle contribua néanmoins à affaiblir considérablement ce dernier. La gauche d’alors et Idrissa Seck aux commandes du PDS, Wade étant en exil volontaire ou stratégique, avaient conçu et lancé l’idée géniale d’un cadre politique pour endiguer cette nouvelle vague PS-bis : « La coalition 2000 ou Ca 2000 ». Le ralliement de Moustapha Niass et la néfaste volte-face de Djibo Ka au second tour favorisèrent la chute d’Abdou Diouf.

    En 2007, Abdoulaye Wade ayant compris que la dynamique de regroupement de l’opposition pouvait lui être fatale, entrepris très tôt de la casser durant tout le long de son premier septennat. Le renvoi de Moustapha Niass du gouvernement, la récupération de Djibo Ka de l’URD englouti, la saignée minutieuse du PS à coups d’appâts prébendiers de ses militants les plus pourvoyeurs de voix, le tour de passe prémédité pour conduire l’opposition à boycotter les législatives de 2007 qui l’affaiblir considérablement et enfin le «gal gal » infligé à Idrissa Seck en tirant sur sa corde sensible, consistant à pousser ses marabouts vénérés à lui faire accepter une pseudo-réconciliation piégée avec Wade afin de le décrédibiliser : Toutes ces prouesses politiques avec en plus les rares réalisations infrastructurelles entreprises en si peu de temps, lui permirent de passer au premier tour.

    En 2012, Le Président Wade perdit de son génie politique, le « naufrage » de l’âge aidant peut-être. Comme pour le PS en 2000, il perdait deux piliers de son parti : Idrissa Seck et Macky sall. La « génération du concret » qui était sensée les supplanter, fut désavouée par l’omniprésence hypertrophique dans les sphères du pouvoir, de son fils Karim. La diabolique révision constitutionnelle instituant un vice-président dauphin et le « wax waxète » sur sa 3e candidature, précipitèrent la chute de Wade. Il n’avait pas su tirer les leçons de la défaite de Diouf en 2000. L’opposition quant à elle, bien que divisée au 1er tour par l’éclatement de Benno Siguil Sénégal et la lutte non unitaire contre la 3eme candidature de Wade campée par Idrissa Seck, a su peser et faire bloc derrière le 3e larron revenu d’un tour du Sénégal en campagne, pour damer le pion aux candidats favoris.

    La logique de la dynamique unitaire a toujours prévalu, pour contraindre le Président sortant à abdiquer. Sauf en 2007, parce Wade l’avait dynamitée. Aujourd’hui Macky, élève tricheur de Wade, vise à « réduire l’opposition à sa plus simple expression ». Il utilise l’arme judiciaire et le dépouillage des partis pour éliminer ses adversaires menaçants et casser toute dynamique unitaire. On l’a vu à l’œuvre durant les législatives, ce qui présage de ce qu’il va cuisiner dans sa cocotte-minute pour 2019.

    Pourtant des constantes se dégagent de ces dernières présidentielles :

    .L’obstination permanente et persistante d’Idrissa Seck à vouloir la vraie alternance et le vrai « Sopi ». L’alternance dévoyée d’Abdoulaye Wade suivie de l’alternance trahie de Macky Sall. Le tout dans une continuité sidérante dans la non-rupture d’avec la politique d’accaparement des maigres ressources du pays au profit de clans et clientèles politiques susceptibles de les maintenir au pouvoir. Une poursuite néfaste dans la politique gabegique et partisane toujours éloignée des réelles préoccupations des populations.

    . Son opposition systématique à toutes les dérives des pouvoirs successifs et leurs déviances par rapport aux intérêts des sénégalais. D’abord avec Abdoulaye Wade pour dénoncer la gestion familiale du pouvoir et la patrimonialisation des ressources du pays. Ensuite avec Macky Sall pour les mêmes raisons en pire copie sans avoir les performances de la photocopieuse. De 2004 à2019, il aura été le « Niani bagne na » le plus farouche et l’opposant le plus résolu, renonçant aux faveurs et privilèges du pouvoir pour signifier assidûment que seule la résolution des aspirations populaires est son crédo : «Si le pouvoir que je cherche ne devrait pas profiter aux populations, que le tout puissant m’en prive » dit-il. Une affirmation qui dénote chez ce fervent musulman une hauteur d’esprit éthique inhabituel dans les milieux politiques. Tout comme ce défi lancé il y a 12 ans aux pouvoirs successifs incapables de le relever autrement que par la calomnie : « Jusqu’à l’extinction du soleil aucun centime de détourné ne pourra m’être reproché ».

    . Sa longue traversée du désert qui bonifie d’ailleurs son endurance et sa capacité de résistance à la dimension des martyrs soufis, face aux pires attaques injustes et injustifiées qu’a connu un homme politique sénégalais depuis l’indépendance. Exceptionnellement le contexte politique le place dans une situation au-dessus du lot des opposants : Il fut Ministre sous Abdou Diouf, Directeur de campagne victorieux de Wade en 2000, Ministre d’Etat-Directeur de cabinet tout puissant du Président Wade puis son Premier Ministre, Maire de Thiès, Président du conseil régional de Thiès et enfin Président du Parti Rewmi 2e parti d’opposition après le PDS. Il est en prime le plus ancien dans son positionnement d’opposant parmi ses « confrères » de l’opposition. Avec un tel palmarès et un tel parcours, nul besoin d’aller chercher ailleurs un porte-drapeau ou un porte-étendard dans l’adversité face à Macky Sall. Ce même contexte politique le place comme le « Survivor » que la grâce divine aura épargné des affres de Macky, après les éliminations politico-judiciaires de Karim Wade et de Khalifa Sall. Incontestablement il représente le meilleur pion et atout pour être à la tête d’une dynamique unitaire.

    Cependant la démocratie sénégalaise est en effervescence permanente et l’élection présidentielle en est la clé de voûte. Les candidatures multiples en coalitions y sont naturelles donc inévitables. Par conséquent dans notre mode de scrutin à 2 tours, le premier tour est érigé en primaires de l’opposition. Mais un large éparpillement par des candidatures fantaisistes aux ambitions démesurées pourrait favoriser le pôle présidentiel pour passer au premier tour. Un nombre très limité de blocs de coalitions fortement constitués permettrait de tirer vers le bas la candidature présidentielle et l’amener au 2e tour. Voilà pourquoi L’offre politique que le président Idrissa Seck va s’employer à décliner et à promouvoir en direction des populations et des acteurs politiques de l’opposition, devrait recueillir de larges adhésions. Le leader rewmiste a longtemps fait preuve de son esprit d’ouverture et de sacrifice. Sa loyauté envers ses partenaires politiques ne souffre plus de doutes, tant il a toujours respecté sa parole donnée lorsque les stratégies politiques collectives ont été conçues et actées avec lui. Il est de ceux dont les ambitions politiques ont pâtit de la sincérité de ses propos et de ses positions. Dans son offre politique, ses prises de positions affirmées çà et là, laissent la place à un large consensus autour des grands principes des Assises Nationales notamment autour des réformes proposées par la CNRI. Elles mettent en exergue également son nationalisme quasi-épidermique sur les plans à la fois politique, économique et culturel. Leurs réaffirmations circonstanciées seront faites durant toute sa campagne électorale. Parions que Le grand Idy sera de retour parce qu’il a l’occasion cette fois-ci de se redéployer dans tout le territoire et en dehors, pour éclairer sa vision d’un Sénégal dragon ouest-africain du développement.

    Le contexte politique actuel, après les législatives bien que délégitimées, nous donne un aperçu clair de la réalité des forces en présence. Les deux Benno de l’opposition constituent les deux blocs incontournables autour desquels vont s’agréger les candidatures sérieuses. Parmi tous les présidentiables que composent ces deux Benno, le leadership incarné par Idrissa Seck ne serait pas le moins fédérateur ni le moins légitime. Indubitablement les forces du changement et les aspirants au véritable Sopi, pourraient se cristalliser autour de son leadership. Sa partition dans le concert des déclarations de candidature sera très audible par sa crédibilité. Mais laissons la parole à Abdourahmane Diouf pour le dépeindre comme nul autre pareil : « Notre candidat est aguerri. Il a l’expérience de la gestion de l’Etat. Il a la vision qui lui permet de nous placer sur les rampes du développement durable. Il a fait face à des difficultés inhérentes à la vie politique. Il en a tiré les leçons et s’est bonifié avec le temps. Il est prêt à gouverner. Il doit néanmoins se rendre plus visible, plus accessible et s’organiser pour être plus audible. Son dialogue avec les Sénégalais doit se faire sans aucune intermédiation. Il doit les rassurer sur sa vision et décliner ses convictions pour que les Sénégalais puissent le juger, sans filtre. Idrissa devra jouer sa partition de façon optimale et mettre en œuvre la plénitude de ses moyens. Idrissa devra se transcender pour nous offrir le meilleur de lui-même…. ». Voilà pourquoi, nous pensons qu’objectivement qu’il est l’homme de la situation et que c’est son heure, avec l’intense conviction qu’il est la solution à nos problèmes. Le pari gagnant !

    Chérif ben Amar Ndiaye

    Kaadoubitimrew.com

  13. Quelle sédentaire! Certains ôse nous parler içi de nombre, avec un numéro 2 autour duquel/delaquelle, le reste de l’opposition ralierait.
    Donc vous admettez que le système qui a mis macky là où il est, est bon. D’ailleurs ce fut la même chose qui a consacré wade comme président.
    Donc le méme systéme qui nous a donné les 2 présidents qui ont bouleversé les valeurs cardinales de ce pays, qui nous ont donné des milliardaires qui n’ont jamais travaillé de leur vie, doit être perpétué.
    Ce n’est pas un hazard, si nos présidents se permettent toutes les conneries, car ils peuvent tjrs compter sur la mémoire courte des Sénègalais « qui ne se rappellent même pas de leur dernier dinner « .
    Le probléme que nous avons n’est ni une affaire de nombre de votant avec des voteurs crèdules pour la grande majorité, parce que leurs valeurs sont en déphasages avec celles de nos monstres de dirigeants, ni d’expérience dans nos formations politiques, prompt à former des menteurs et voleurs.
    La seule chose qui vaille, est de s’assurer que nous avons une personne de valeurs, qui a eu un parcours assez long pour qu’on puisse le juger sur ses actes et ses paroles, et observer une synchronie. Sur ce critère, seul Sonko le rempli.
    Je pense que si Dème et TAS avaient eu le même temps que Sonko, on verrait, la même synchronisation des paroles et actes.

  14. merci BAN, merci cherif pour ce rappel historique et pourtant très récent des ces événements que nous avons tous vécu , mais certains senegalais comme ce NIANG ou notre ami MAIS font semblant d’oublier ce passé récent, mais nous sommes la pour le leur rappeler et ma question revient, qui parmi tous ceux qui aspirent à nous diriger peut faire mieux? ou plus exactement qui a fait mieux ?

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