Pouvoiristes Contraries Contre L’etat De Droit  ! Par Makkane

Date:

Le délire anarchiste et l’apologie de la destruction ont envahi le champ politique depuis la déclaration Oh combien responsable du Président Macky Sall.

Contrariés dans leur plan infantile de faire du mandat en cours une sorte de transition hors Constitution, hors Histoire, nos vulgaires incendiaires, s’évertuent à obscurcir le vrai débat qui s’impose pour la consolidation des acquis démocratiques.

Du radicalisme religieux khomeyniste dont Sidy Lamign Niasse est porte voix, à l’activisme affairiste des rappeurs Y’en a marre, en  passant par

le clan des déprédateurs défaits en 2012, la logique voulue par la séparation des pouvoirs est insupportable, invivable.  

Ils sont nombreux, les compatriotes qui sont de bonne foi à s’engager dans cette opposition à la dure loi des exigences de l’Etat de droit.

Des idéalistes sous les charmes d’une conception abstraite de la morale et l’éthique, prêchent à l’endroit d’une jeunesse généreuse, dans le contexte douloureux de la rareté des ressources, exultent et gesticulent.

Comble de démesure, on a vu des directeurs de stations télévisées, « star » de l’image, au mépris de la déontologie, défigurés  par la subjectivité, proférer des insanités à l’endroit de l’Exécutif.

Comme si la République était profanée, ils crient au parjure !

Entre deux maux, il faut choisir le moindre, c’est une sagesse millénaire !

Au regard de la croyance religieuse comme de la Constitution, c’est justement le fait pour le Président de la République de passer outre son

Serment et (avis ou décision) du Conseil Constitutionnel qui serait un Parjure !

A l’échelon patriotique, on peut accorder les circonstances atténuantes de l’immaturité et l’inconscience aux détracteurs du Chef de l’Etat!

C’est une certitude, nos convictions politiques émanent d’une profonde considération des principes et paradigmes des valeurs républicaines.

Exiger le respect et la constance sur les engagements est  dans l’ordre normal des contingences d’une campagne électorale ; disons un signe de  la vitalité dans  les avancées démocratiques.

C’est de cette manière que les sociétés évoluent, la conscience citoyenne se développe à travers les directions déterminées par des leaderships d’orientation particulière.

Cela réconforte et ne gène pas les progressistes de la mouvance présidentielle à ce que je sache.

Helas, celui qui a le plus porté tort à cette éthique républicaine, par la démagogie, durant les compétitions électorales, pendant des années, n’est personne d’autre que Abdoulaye Wade.

Nous gardons le souvenir des promesses qui ne peuvent s’accomplir que par la combinaison du miracle et les mirages, parce que le vieux lièvre a réussi tout le long de sa carrière politique à faire croire  aux foules que la Raison était synonyme de raisin.

Pour être honnête, au regard des valeurs que sont la « kersa »et le « soutoura », le Président Sall est tout le contraire de Me Wade.

Le mouvement patriotique et démocratique, porteur de nos avancées politiques au Senegal, il faut le noter, n’a pas accompagné, encore moins exercé le pouvoir au lendemain des indépendances.

L’indépendance nominale nous a été octroyée, l’exercice du pouvoir politique  partagé avec l’ancien colonisateur pendant des années.

L’alternance a découlé d’une maturation populaire, dévoyée par un leadership ivre, foulant au pied les règles de la primauté du Droit, au

profit du bon vouloir d’un vieillard gâteux.

Il est alors compréhensible que la démarche du Président Sall à se conformer à la décision des cinq sages heurte les « âmes sensibles » et offre l’occasion aux ennemis du droit une opportunité de faire grand bruit.

Ils connaissent les conséquences qui découleraient du refus par le Président de la République de ne pas respecter les avis des cinq

Sages : une banalisation de l’Institution qui ouvre la porte à tous les

abus de l’Exécutif présent et futur.

Ce qui est assurément contraire aux aspirations de notre peuple.

Ils oublient que cet homme élu en toute souveraineté par le Peuple est plutôt devenu une force sociale, qu’une force personnelle.

Notre obligation morale est fortement ancrée dans la préservation des acquis démocratiques, de la crédibilité de nos Institutions.

Les appréciations contradictoires au travers des situations particulières ne doivent pas aveugler au point d’oublier ce qui fonde notre existence.

Il est heureux que Benno Bokk Yaakaar, force politique motrice actuelle des grands changements dans notre pays ait le courage, la loyauté et le discernement pour accompagner le Président de la République à conduire notre cher Sénégal en cette période de turbulence.

Les élans provocateurs des anarchistes se dissiperont comme cette poussière réactionnaire  destinée à la disparition sous la rosée vivifiante des  réalisations stratégiques initiées par le pouvoir des patriotes au Sénégal.

Nous voterons OUI le 20 mars 2016, pour encore nous situer avec intelligence dans le sens de l’Histoire.

Mamadou Kane-Makkane

Président Commission Communication

DSE/APR/USA

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

LE CRI DU CŒUR (Par Me Ciré Clédor Ly)

XALIMANEWS- L'état de droit est la charpente de toute...

De la saine définition des priorités (par Amadou Tidiane Wone)

En ce 21ème siècle, et dans plusieurs domaines de...

Les transhumants (Par Makane)

Du camp défait par les urnesEn rangs épars, temps...

La polygamie du président du Sénégal : De quoi se mêle Mme Faouzia Zouari ? (Par Dre Aoua Bocar LY-Tall)

J'ai lu avec étonnement l’article de l’écrivaine Faouzia Zouari...