Présidentielle 2024 : Moundiaye Cissé directeur exécutif de l’ONG 3D, « Je pense que le droit, c’est la date proposée par le Conseil constitutionnel. La décision du Conseil a une force de loi »

Date:

XALIMANEWS-Moundiaye Cissé le Directeur exécutif de l’Ong 3D, adoube le Conseil constitutionnel, après sa décision ce 6 mars, de rejeter les conclusions du Dialogue national initié par le chef de l’Etat qui proposaient la tenue de l’élection présidentielle pour le 2 juin.

Ce mardi, le Conseil constitutionnel a rejeté les conclusions du forum organisé par Macky Sall et où un consensus était trouvé pour la tenue de l’élection présidentielle pour le 2 juin en plus de proposer de l’intégration de Karim Wade sur la liste des candidats. Après la décision du CC qui n’a fait appliquer que le droit, Moundiaye Cissé a réagi dans ses propos relayés par la station radiophonique Sud Quotidien.

« Je pense que le droit, c’est la date proposée par le Conseil constitutionnel. La décision du CC a une force de loi. » Il poursuit,  » Si l’élection doit se dérouler le 31 mars, on doit bientôt commencer la campagne, parce que les candidats doivent battre campagne, bien que ça va être reccourci, mais ça vaut le coup. »

 » Des lors que le Conseil a pris une décision, il n’y a plus une autre voie de recours. Donc aujourd’hui l’interprétation qu’on peut faire, est que le 31 mars, l’élection se fasse. Maintenant le gouvernement a pris la date du 24 mars, mais le plus important c’est que l’élection se passe avant le 2 avril. » A ajouté le Licencié en Mathématiques Appliquées et Informatique. Ce dernier de poursuivre, « La loi est plus forte que le décret et la décision du CC a une force de loi et c’est cette décision qui doit être de rigueur. » Pour Moundiaye Cissé, « le Conseil constitutionnel ne pouvait faire autrement par ce qu’un dialogue politique n’a aucune base légale, ce ce n’est que recommandation . La preuve, à chaque fois qu’il y a dialogue, les conclusions vont être soumises à l’Assemblée nationale. Donc une proposition ne peut pas remplacer le Conseil constitutionnel. Si le Conseil avait procédé autrement, là on pourrait dire que nous n’avons plus un État. Car si juridiquement on prend une décision et qu’un président après concertation avec 2 ou 3 personnes décide de prendre ladite décision, alors donc on a plus d’Etat. Donc aujourd’hui on se félicite de la décision prise par le Conseil constitutionnel. »

3 Commentaires

  1. Pour ceux qui pensent que la date du 31 mars 2024, qui coïncide avec la fête de Pâques pour les chrétiens n’est pas appropriée, je pense qu’ils ont tort ! Pâques commémore la « Résurrection de N S Jésus-Christ. Quoi de plus beau si le Sénégal connaît SA Résurrection ce même jour, c’est-à-dire, le jour d’un NOUVEAU DÉPART vers l’instauration d’un État de Droit, de Justice et de Paix avec le regard bienveillant et plein Miséricorde du Christ, Prince de la Paix par essence et par excellence !

  2. Moundiaye Cissé souligne avec raison que la décision du Conseil constitutionnel doit être suivie. C’est un garde-fou essentiel pour éviter toute dérive

  3. Moundiaye Cissé rappelle à juste titre que la loi est au-dessus de tout. Les élections doivent se tenir dans le respect strict de la loi.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE