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Quelques jours après l’incendie du domicile d’Ameth Khalifa Niasse, cinq fils et un petit-fils du khalife général de Léona Niassène sous mandat de dépôt

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Ils ont joué et perdu ! Les cinq rejetons et le petit-fils du khalife général de Léona Niassène sont, depuis le crépuscule de ce mercredi, privés de liberté. Vers 19 heures, ils ont été mis sous mandat de dépôt pour destruction appartenant à autrui, tentative d’assassinat, entre autres délit et ce, dans l’affaire de l’incendie d’Ameth Khalifa Niasse.
Le khalife général de Léona Niassène va devoir apprendre à faire avec la nostalgie d’une bonne partie de sa famille. En effet, cinq de ses enfants et un de ses petit-fils sont, depuis 19 heures, placés sous mandat de dépôt. Ils sont poursuivis pour destruction de biens appartenant à autrui, tentative d’assassinat, entre autres délits. On se souvient que la semaine dernière, lors de l’enterrement d’un talibé du guide religieux, Ameth Khalifa Niasse, leader du Front des alliances patriotiques avait voulu prendre la parole, avant que le khalife le lui refusa. S’ensuit un échange de propos aigre-doux. Et c’est par la suite qu’un groupe de jeunes très furieux a pris d’assaut le domicile du politicien, l’a mis en sac et incendié. Suffisant pour que ce dernier porte plainte contre le marabout et les prévenus convoqués tous, quelques heures plus tard.
Birane Fall

reubeuss.com

1 COMMENTAIRE

  1. Je suis à peu près sûr que ces jeuners ne savent même pas à quel point ils se sont mis en situation de perdre plusieurs années de liberté! Savaient ils qu’ils courraient le risque de comparaître devant une cours d’assises en mettant le feu dans ce lieu où étaient des personnes en chair et en os ? Ma réponse est non ! Et c’est cela qui est déplorable dans un grand pays par la culture , comme le Sénégal où les notions de droit et de justice semblaient être ancrées au moins depuis l’indépendance en 1960. Le Sénégal n’est pas le Nigéria, où des talibés du Boko Haram incendient, tuent, mutilent, dès qu’ils ne sont pas contents d’un autre groupe religieux ou ethnique, et nous devons veiller à ce que nos Talibés, de quelques Confréries ou obédiences se sentent comme si nous étions dans un Etat Sauvage, sans foi ni lois .

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