Xalima news – En réaction à la sortie avant-hier des avocats de Karim Wade, les avocats de l’Etat ont tenu hier une conférence de presse pour apporter des précisions sur certains éléments du procès.
C’est le temps de la bataille médiatique. après la sortie des avocats de Karim Wade, avant-hier, pour marquer leur « désolation » et leur « indignation » face à ce qu’ils assimilent à un « procès politique », c’était hier au tour des conseils de l’Etat de monter au créneau pour apporter la réplique. Considéré par ses souteneurs, comme le principal challenger de Macky Sall à la prochaine présidentielle en 2017, l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade s’est présenté devant la CREI comme un « prisonnier politique », ce que les avocats de l’Etat ont tenu à réfuter étant donné que Wade-fils est un double national (il est certes sénégalais mais également français). Or, la constitution sénégalaise qui a été présentée par son propre père et adoptée en 2007 interdit qu’un double national puisse être président de la République.
« Karim Wade ne pourra pas être président tant que cette constitution présentée par son père est en vigueur », explique Me Yérim Thiam qui persifle: « A cause de son père, il ne pourra jamais être notre président de la République. Alors nous sommes sauvés et je ne vois pas en quoi le procès pouvait être un procès politique et Karim Wade un prisonnier politique ».
Source: EnQuête
Heureusement pour nous sénégalais, un voleur-fils ne nous dirigera pas.