Comme pour répondre à l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui disait dans l’édition du «Pays au Quotidien» du samedi 9 mars, disait avoir la nostalgie du Sénégal, Samba Kara Ndiaye, l’ex-bras droit de Serigne Modou Kara au sein du Pvd et fondateur de la Nouvelle Alliance démocratique du Sénégal (Nadems), comme tant d’autres de ses compatriotes du reste, affirme que «si les Sénégalais en sont arrivés aujourd’hui à regretter Abdoulaye Wade, juste un an après son départ du pouvoir, c’est par la faute de Macky Sall et son régime qui, dans les actes, ne présentent aucune rupture».
La conviction de Samba Kara Ndiaye, leader du parti « Nadems », est que Macky Sall «a intérêt à se débarrasser de tous ces hommes – leaders de Benno Bokk Yakaar – qui encombrent son destin de président». Dans un entretien avec le quotidien Walfadjri, publié samedi 9 mars, l’ancien vice-président du Pvd de Cheikh Ahmadou Kara Mbacké « Noreyni », se montre pessimiste quant à la gestion du pays par le président Macky Sall.
NOSTALGIE. Répondant à la question si, à l’an un du régime de Macky Sall, il sent la rupture prônée par les « Apéristes » et leurs alliés, M. Ndiaye rappelle ses propos d’avant-alternance. «A l’époque, lorsque j’étais le porte-parole du Pvd), j’avais souligné que le président Me Abdoulaye Wade n’allait pas être battu par ses concurrents. C’est un de ses «fils» qui allait prendre le pouvoir», avait prophétisé le leader de « Nadems ». De l’avis de Samba Kara Ndiaye, «il n’y a pas de rupture et il ne peut y avoir de rupture». Car, précise-t-il, «cet élève qui a hérité du pouvoir va appliquer les cours que son professeur de «père» (Me Abdoulaye Wade : ndlr) lui a inculqués». Les a-t-il vraiment assimilés, ces cours, sommes nous tentez de nous demander…
Mais l’autre conviction de l’ancien collaborateur de Cheikh Modou Kara, c’est que «cette rupture ne peut pas venir de Macky Sall, ancien militant du parti communiste And Jëf», dont le patron, Landing Savané, bien que membre de la coalition BBY, tarde à être servi dans le partage du gâteau. «Aujourd’hui au Sénégal, on remarque que les gens sont nostalgiques du président sortant, Me Abdoulaye Wade, à cause de Macky Sall et de son système», fait remarquer Samba Kara Ndiaye. Et de se demander, un an après, «qui nous aurait dit que Karim Wade allait avoir un bain de foule au Sénégal?»
BARONS. Autres questionnements du chef du parti « Nadems » : «Qui aurait prédit que les barons de l’ancien régime, à l’image d’Oumar Sarr, Ousmane Ngom…, allaient déambuler dans les rues de Dakar pour affronter le régime actuel d’une façon arrogante. Qui nous aurait dit que Me Amadou Lamine Sall allait insulter le président élu des Sénégalais et humer l’air de Dakar librement sans se soucier de la justice ? Qui nous aurait prédit que, à peine six mois, les gens allaient être nostalgiques d’Abdoulaye Wade?».
HAINE. M. Ndiaye reconnaît que ses amis de la diaspora et lui se sont battus durant quatre ans pour faire partir Me Wade, «mais ce n’était pas pour obtenir ce régime», concède-t-il. «On s’était dit que c’est fini, que le Pds ne peut plus gagner d’élections». A peine battus, avoue-t-il, visiblement dépité, «ces gens sont revenus avec un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale». Aussi, en déduit-il : «Il n’y a pas de rupture parce que c’est une coalition, un groupement d’individus qui avaient la même haine pour quelqu’un et qui ont fait tout ce qu’ils ont pu pour faire partir cette personne». Ce qui n’a rien à voir avec un projet politique, une vision. Selon lui, «Macky Sall est un président par défaut. C’est pour cela que les gens n’arrivent pas encore à le reconnaître comme président». M. Ndiaye est formel : «C’est lui-même qui s’est créé cette situation».
La preuve, toujours selon Samba Kara Ndiaye, c’est la manière dont le chef de l’Etat conduit le pays avec des octogénaires. «Comment Macky Sall, qui a obtenu 65 % des voix, peut-il se permettre aujourd’hui de mettre à la tête de l’Assemblée nationale du Sénégal Moustapha Niasse, s’interroge-t-il, alors qu’il y a des jeunes qui étaient là et qui pouvaient occuper ce poste ?». M. Ndiaye affirme qu’«Il faut du courage politique, de l’entregent» car, de son point de vue, «Macky devait se servir du neuf et pas du vieux (…), car le monde a changé». Ce nouveau monde, martèle-t-il, «a besoin de personnes qui ont de l’audace (…)» et non de toquards à col blanc.
BINETA DOOKY DIOP
Lesenegalais.net
C’est faux personne n’a besoin de ce vieux traitre ici.Il a détruit notre pays sur tous lez plans (social;moral économique,foncier,……).Mais il fallait qu’il revienne pour ètre entendu par la haute cour de justice et condamné pour haute trahison et enfermé le reste de sa vie