Un jeune garçon de moins de dix ans est mort foudroyé avant-hier, lundi 28 septembre dans la soirée, à N’terrin Bass dans le département de Goudomp. Huit autres de ses compagnons se sont évanouis sous l’effet du choc mais ont vite repris conscience, rassure une source médicale. C’est le troisième drame du fait de la foudre, cette année, dans ce département de l’extrême sud de Sédhiou frontalier à la Guinée Bissau. D’où les appels incessants à l’implantation des paratonnerres et parafoudres dans ces collectivités locales de l’intérieur.
Le drame est survenu avant-hier, lundi, peu avant 19 heures au village de N’terrin bass dans le département de Goudomp. Une source officielle renseigne que les enfants jouaient au football dans un terrain nu. Ils furent surpris par une descente de foudre qui a tué sur le coup un jeune garçon de moins de dix ans et blessé huit autres. Au centre de santé de Goudomp où ils ont été admis, les blessés ont reçu les premiers soins et leur état est redevenu stable, a précisé une source médicale avant d’ajouter que c’est surtout l’effet de choc qui a tétanisé les enfants qui ne présentent cependant aucune blessure ouverte et ont tous repris conscience durant leur mise en observance médicale.
Ce cas de décès porte à trois le nombre de personnes tuées par la foudre cette année, dans le département de Goudomp. Il fait en effet suite au drame survenu à Tanaff puis à Samine. Ces cas dramatiques rappellent l’impérieuse nécessité d’implanter des paratonnerres et parafoudres dans les collectivités locales et de veiller à leur entretien. Depuis plusieurs années en effet, des appels incessants de pauvres citoyens ont retenti en abondance mais sans jamais être assouvis. Oui, la voix pathétique du pauvre pourtant largement sollicité quand arrive le moment de se faire élire. Qui plus est, une souveraineté populaire trahie eu égard à la fréquence du nombre d’accidents dus à la foudre et qui, hélas, tombent dans l’oubli comme juste un épiphénomène qui n’arrive qu’aux autres !
Sud Quotidien
